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Colères contre le programme

Maigrir sans régimes : La méthode Linecoaching La démarche Linecoaching: comment changer en profondeur
06 avr 2012 à 21h

C'est la 2ème ou 3ème fois que cela m'arrive.

Je me souviens particulièrement de la phrase "quoi que ce soit je peux le vivre" dans l'un des exercices de RPC de 3 mn. Il m'a fallu moult écoutes pour enfin entendre "quelles que soient mes émotions, je peux leur faire une place en moi" (phrase à laquelle depuis bien souvent je m'accroche comme un mantra...)

Là, cela concerne les exercices "je gère mieux mes fins de journée" J'ai commencé par exploser toute seule (en soirée ! ) devant l'ordi, tant les propositions me semblaient utopiques et inapplicables. Forte de mon expérience, j'ai laissé passé 24 h (et écrit un post à ce sujet... et lu les conseils avisés donné par d'autres utilisatrices, grand merci) avant de revenir au programme, relire posément l'ensemble, et voir comment je pouvais concrétement l'appliquer.

Alors je me demande : ces colères, sont-elles une réaction à une trop grande peur ? Et si ça marchait ? Et si je devenais autre ? Ou une peur du vide ? Ou des réglements de compte déguisés, en fait adressés au hasard et entre autre à la toubib qui notait obésité souligné 3 fois sur mon carnet de santé à l'école ?

 

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23 commentaires

Merci les filles, grâce à vous, je viens de me rendre compte que je n'ai pas beaucoup de résultat mais c'est tout simplement parceque je ne m'implique pas vraiment.

Je cherche toutes sortes d'excuses genre, pas le temps, trop fatiguée etc et même si c'est vrai souvent, je dois juste prendre la décision de m'occuper de moi, sans avoir l'impression de voler ce temps aux autres comme si je nexistais pas!

Vous m'avez ouvert les yeux et je vous trouve, toutes, vraiment super!

Allez, j'y retourne avec plus de conviction et de motivation grâce à vous. 

Bonne continuation à toutes et prenez bien soin de vous.

Alors, il faut aussi apprendre à aimer, respecter, câliner le dragon au-dedans de soi.

bonjour à tous,

la colère ça me fait tout de suite penser aux enfants et à ces petites ou grosses crises qui peuvent ressembler à des caprices. parfois il m'arrive d'être zen avec ma fille (hélas pas assez souvent) et un jour je me souviens alorsq u'elle était en pleine crise de colère justement, en pleine rue, lui avoir dit  ben dis sonc je crois que ma petite fille a disparu tu ne saurais pas où elle est partie se cacher parce que là je vois un dragon pas content du tout : c'est à partir de ce moment qu'elle a commencé à m'écouter alors on a parlé ensemble au dragon, on l'a écouté ensemble, tous ses cris ses pleurs et on a fini par lui dire au revoir, car il avait laissé revenir ma fille. De temps en temps quand elle s'énerve, je reparle du dragon, ça désamorce (à condition que je sois dans l'écoute (ce qui bien sûr n'est pas toujours le cas).

Alors cette petite histoire ça m'a beaucoup servi pour transposer les choses à mon niveau : si j'arrivais à juste écouter mon dragon à moi quand il se présente, il n'aurait pas besoin de se déchaîner pour se faire entendre, je n'aurais pas besoin de le faire taire en l'asphyxiant de nourriture, il repartirait apaisé. Le problème c'est que j'y arrive mieux avec ma fille qu'avec moi-même. Alors effectivement peut-être qu'il va falloir que je réalise que la rpc ne porte ses fruits qu'en la pratiquant : c'est là où le bât blesse, je suis encore allergique à l'effort

comment faire pour s'y mettre vraiment ?

c'est très touchant Lore, cette histoire de dragon. j'aurai voulu être la petite fille à qui sa mamam a dit ça....

merci pomdereinette....

une fois il y a quelques années alors que j'avais bien moins de sagesse que maintenant,, j'étais seule chez moi et très en colère. une colère sourde, et une envie de hurler ou de casser quelque chose. c'était la période de noël. alors je pose les yeux sur mon sapin, je vais à côté et d'un coup de pied je le jette par terre j'ai fini de piétiner le peu de boules qui n'étaient pas brisées et je me suis sentie mieux. et je ne regrette pas d'avoir laissé sortir ma colère ainsi m'eme si ce n'est pas bien. je ne l'ai dit à personne et je n'ai pas nettoyé tout de suite et mon mari en rentrant le soir a vu cela et je lui ai dit qu'il était tombé même des années après je ne li ai pas dit que je l'avais volontairement détruit. c'est mon secret.

@Grazia: merci d'avoir partagé un secret avec nous smiley

Décidémment, ce forum fait du bien!

Osho, le philosophe guru indien, disait que la colère était un poison. Elle atteignait, ou pas d'ailleurs, celui à qui elle était destinée. Mais elle détruisait à tous les coups celui qui la ressentait...
J'aime bien cette idée de transformer la colère en un combustible, en une nourriture. Non pas en étant volontaire, à coup de il faut, mais en acceptant, en faisant la place, en lui laissant droit de cité, sans pour aurant l'attiser... Moi j'ai souvent voulu zapper la colère, ca ne correspond pas à mon idéal flower power disons, pour me moquer de moi :) Mais je sais aujourd'hui qu'on ne peut en faire l'économie. Pour se détacher de quelque chose, il faut d'abord lui laisser la place de l'expression, ou de la présence, je ne sais comment dire, en avoir conscience, le regarder sans juger, et oui, j'aime bien l'idée de l'entourer de soins et de bienveillance comme un petit frère.
Belle aventure que ce linecoaching que vous nous faites vivre docteurs. Ca déborde tellement toutes ces histoires de kilos et d'injonctions alimentaires :) Rien que oour ca, merci :)

Merci Pommedereinette pour avoir lancé ce topic, à chacun/chacune pour vos témoignages et au docteur Apfeldorfer pour ses conseils.

Depuis hier, je considère ma colère avec patience et gentillesse. Elle est arrivée hier matin. J'essaie d'accepter. La Pleine Conscience m'est salvatrice

Grazia, souvent quand j'écris un post c'est par basoin d'être rassurée, savoir que d'autres traversent des émotions semblables aux miennes. 5ce qui d'ailleurs m'amuse beaucoup : bien fini, le temps de l'adolescence, où je me voulais et me croyais unique en mon genre ! ) Je suis profondément heureuse que les réponses données ici puissent servir à d'autres. Merci de l'avoir écrit.

J'ai donné des coups de pieds dans des pylônes en béton,en sortant du boulot,  j'ai hurlé dans la rue, j'ai pleuré... Pas de rivière près de chez moi mais j'y penserai. Je me trouverais une rivière symbolique :-) Merci Lia !