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Comment expliquer la méthode aux proches.

Maigrir sans régimes : La méthode Linecoaching La démarche Linecoaching: comment changer en profondeur
01 mai 2013 à 14h

Bonjout tout le monde !!

  Il y a deux ou trois jours 2 de mes proches m'ont dit qu'elles allaient voir une nutritionniste/diététicienne pour leurs poids. (surement l'été qui arrive ...) cool

Mais toute mon âme me fait frémir quand je pense à l'échec, la déception ou le reprise depoids/culpabilité qui peut arriver.

Or je ne peut pas expliquer les bienfaits de LC. En effet depuis que je suis la méthode mon poids à grimper, grimper ...

Je ne suis donc pas à l'aise pour leur montrer que oui LC fonctionne et que l'on "peut" perdre du poids.

Difficile ..broken heart

Comment faites vous pour conseiller cette méthode a vos proches ?

 

Yoyo

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32 commentaires

Pour moi c'est pareil. Je parle de LC sans approfondir car je sens bien que mon enthousiasme n'est pas partagé. Les gens semblent prêts à "avaler" n'importe quel régime, mais accepter l'idée que les régimes sont toxiques ne semble pas être envisageable.

Je pense que si on me demande des infos je leur dirai de lire les livres des Dr A et Z ou les enverrai vers le site qu'ils voient par eux-mêmes. Comme vous le dites, pour adhérer à LC il faut une prise de conscience et cette méthode nécessite beaucoup d'efforts. Plus facile d'avaler quand on vous le dit des aliments allégés que de chercher à comprendre quelles sont les raisons profondes de votre malaise qui vous poussent à avaler de la nourriture sans fin.

Les gens acceptent facilement de souffrir d'une pathologie physique et se rendent sans problème chez le médecin. Dès qu'il s'agit du psychisme la démarche n'est pas évidente, elle fait souvent peur.

Comme tu as raison !

Je pense que les interlocuteurs à qui on parle du LC sont complètement déstabilisés par le fait que mine de rien, ça demande une approche de l'alimentation bien plus personnelle et réfléchie qu'un régime prescripteur.

Ca demande pas mal d'auto-observation, de réflexion, tout en lâchant prise ; forcément, si on y regarde de loin, c'est quelque peu contradictoire.

Mais - et c'est un encouragement énorme pour moi à continuer - les interlocuteurs d'esprit un peu ouvert se rendent vite compte que le LC ne fait que rétablir un équilibre perdu au sens où il donne enfin une voix au corps. Ils admettent facilement que le corps nous envoie des signaux quand il a besoin de quelque chose - que ce soit du repos, de la douceur, de la nourriture ou même de l'action pure et dure.

Ceux qui sont fermés au LC sont de toute façon dans une optique de stigmatisation et d'étouffement des signaux corporels. Pour eux, la faim se discipline, se met sous tutelle, etc. A ceci près que cette volonté de mater les signaux qu'envoient le corps finit par devenir un but en soi, une sorte de raison de vivre et que ça finit mine de rien par faire bien plus de dégâts que le "lâcher-prise". Ils s'imaginent que "quand on veut, on peut", alors qu'il n'y a rien de plus spongieux et destructeur que cette expression. Le "quand on veut on peut" m'a fait faire des sottises personnellement, que je paie très cher encore aujourd'hui. Mais il en est encore pour croire que la volonté peut tout, même si c'est le pire ...

Quand je creuse un peu, je me rends compte que ce sont des personnes qui vivent avec une injonction de faire, de penser d'une certaine manière et qui s'y agrippent comme si c'était le seul modèle de vie possible et envisageable. Alors, imaginez, le LC avec comme unique "obligation" d'être enfin en paix avec soi, pffff !!! Sauf que ça demande mine de rien une sacrée réorganisation de la pensée et des actes, ne plus faire les choses parce qu'il le faut, mais s'il le faut vraiment, accepter qu'on ne peut pas tout comprendre, tout mettre en cases, fiches et autres boîtes, ne pas prendre l'image reflétée par le miroir comme une valeur de référence, mais écouter simplement ce qu'on ressent, ce n'est pas acquis du tout en notre monde. Surtout accepter qu'on ne vit pas d'après des recettes pré-établies, ce n'est pas gagné !

Shack'

[quote=shackleton]

Quand je creuse un peu, je me rends compte que ce sont des personnes qui vivent avec une injonction de faire, de penser d'une certaine manière et qui s'y agrippent comme si c'était le seul modèle de vie possible et envisageable. Alors, imaginez, le LC avec comme unique "obligation" d'être enfin en paix avec soi, pffff !!! Sauf que ça demande mine de rien une sacrée réorganisation de la pensée et des actes, ne plus faire les choses parce qu'il le faut, mais s'il le faut vraiment, accepter qu'on ne peut pas tout comprendre, tout mettre en cases, fiches et autres boîtes, ne pas prendre l'image reflétée par le miroir comme une valeur de référence, mais écouter simplement ce qu'on ressent, ce n'est pas acquis du tout en notre monde. Surtout accepter qu'on ne vit pas d'après des recettes pré-établies, ce n'est pas gagné !

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Je suis d'accord avec toi. Je pense notamment à 2 copines et c'est tout à fait ça.  Je me dis qu'elles sont encore jeunes et que ce sont parfois des choses que l'on ne peut apprendre qu'avec l'âge. Bien que je sois tout à fait consciente que ce n'est pas parce qu'on est jeune, que l'on ne peut pas comprendre. Mais je me revois au même âge et je ne suis pas sure que j'aurai adhéré à tout ce discours....wink

Je ne suis pas sûre qu'il faille vraiment expliquer.

La seule personne à qui j'en ai vraiment parlé c'est l'amie chez qui j'ai passé les vacances de Noël ; une dizaine de jours sous le même toit à partager les repas et leur préparation  ; on est très proche mais on ne passe pas non plus notre temps à parler de nous.

Je n'avais pas prévu et puis un jour  elle me parle de sa situation actuelle (compliquée au niveau boulot, financier et familial) ; elle me parle de ses pistes de réflexion pour aller mieux car en fait elle est en pleine dépression sous traitement mais ne souhaite pas faire durer cette solution.

De fil en aiguille la conversation se prête à évoquer LC, ma motivation et le pourquoi j'y crois même si pour l'instant la perte minime a été suivie d'une reprise (j'ai bien compris pourquoi d'ailleurs).

Les autres, ceux qui parfois jettent des regards étonnés devant le plat commandé ou le fait que je me resserve en cas de grande faim ; ceux à qui je ne souhaite pas vraiment me dévoiler je ne dis rien.

Je souhaite faire mon chemin à mon rythme. Les autres m'ont suffisamment imposé leur manière de voir et de faire :

  • finir les 2 dernières cuillers du plat, on ne va pas gâcher,
  • finir les 2 dernières cuillers du plat toi qui es sportive ça ne fera rien (j'ai été pendant des années la "poubelle familiale"),
  • manger de la galette pour le nième fois par politesse (c'est les voeux du bureaux,c'est la gentille voisien qu'il ne faut pas froisser, etc)
  • manger parce que d'autres ont faim et j'ai de la chance d'avoir tout à profusion (ou presque),
  • manger parce que c'est l'heure,
  • manger par récompense,
  • manger pour grandir,
  • etc...

super intéressant ton éclairage sur la cétose!  c'est vrai que parfois c'est pas plus mal de comprendre ces trucs-là et de pouvoir voir à quel  point cela est mauvais pour la santé......

moi aussi je n'en parle plus guère, c'est ma fille qui s'en charge en fait,  quand ses copines se trouvent trop grosses et lui demande comment elle fait pour rester si mince, elle leur dit que sa mère lui a appris à manger en respectant sa faim.....   apparemment, cela les laisse "perplexe", déjà à 10 ans ça promet....sad

Bonjour,

 

Pour ma part, je fais allusion au LC quand je sens que l'interlocuteur est réceptif. Ca exclut pas mal de monde.

J'ai tout de même pu constater que les plus récalcitrants au LC sont ceux qui sont le plus dans l'orthodoxie nutritionnelle (je m'en doutais un peu à vrai dire). Forcément, on leur a farci la tête qu'il y avait "une" façon de s'alimenter pour rester mince et en bonne santé et ils ne sauraient déroger. Alors, je regarde leur gamelle à la cantine avec compassion, ils regardent mon assiette avec suspicion, mais j'avance tout de même doucement. Je les écoute parler ; c'est très instructif sur le lavage de cerveau que beaucoup ont subi, même les plus intelligents. Puis je fais remarquer doucement que si la doxa nutritionnelle était réellement efficace, tous ceux qui ne la suivent pas devraient être obèses ou malades ...

Les pires sont les adeptes de WW et Dukan, ceux-là, je ne cherche même plus à leur expliquer le principe du LC, puisque le LC sort complètement du dogme de l'hypercontrôle prôné en douce par ces régimes. Je me contente de me marrer en douce quand ils expliquent que, tout de même, c'est fatiguant de toujours contrôler ... Pas de manque d'empathie dans ma réaction, c'est juste que comme ils croient qu'ils ont tout compris, je ne cherche même pas à les covaincre du contraire.

Je mets juste le holà sur les assertions pseudo-scientifiques qu'ils ressortent à tout bout de champ ; mais il m'a fallu un moment pour faire admettre que la cétose, par exemple, tellement recherchée par les dukanautes pour l'inappétence qu'elle procure, n'est ni plus ni moins qu'un trouble métabolique pas très sympa ... et très dangereux pour les diabétiques.

Les plus réceptifs que j'ai rencontrés sont ceux qui n'ont aucun problème alimentaire ou qui ont un surpoids massif bien nstallé. Il ne leur faut pas longtemps pour admettre que les principes du LC sont frappés au coin du bon sens. Je pense qu'ils savent tous plus ou moins instinctivement que la faim se régule instinctivement et qu'en faire une affaire intellectuelle n'a aucun sens. Mais c'est difficile de convaincre tant LC tranche avec les régimes et la doxa nutritionnelle habituelle.

Shack'

[quote=shackleton]

Les plus réceptifs que j'ai rencontrés sont ceux qui n'ont aucun problème alimentaire ou qui ont un surpoids massif bien nstallé. Il ne leur faut pas longtemps pour admettre que les principes du LC sont frappés au coin du bon sens. Je pense qu'ils savent tous plus ou moins instinctivement que la faim se régule instinctivement et qu'en faire une affaire intellectuelle n'a aucun sens.

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Tout pareil que toismiley

Et je vois bien que mes quelques copines au régime ou ma belle-mère ne sont pas du tout prêtes (même à 70 ans!) à entendre le discours de LC, toutes persuadées encore, d'être dans le vrai...

Pour moi, le signe qu'une personne est prête à m'écouter (en tout cas, sera moins dans le jugement), c'est quand elle commence en disant qu'elle en a marre des régimes, que ça ne marche jamais avec elle, qu'elle n'a aucune volonté, et tout le baratin dévalorisant habituel.

Lui proposer d'améliorer sa situation d'une façon ou d'une autre (perte de poids ou rapport apaisé à l'acte de manger, ça sera la surprise) sans régime... devrait être écouté avec bienveillance.

Je rejoins aussi daan sur le fait que l avis de personnes non réceptives peut nous déstabiliser. Surtout au début on a pas besoin d entendre que la seule chose qui fonctionne c est l équilibre alimentaire et une pratique sportive régulière et que la demarche que l on entreprend est illusoire et ne marchera pas. Dans les moments de doutes ce discours pourrait etre néfaste.Ce serait une source de stress pour ma part de devoir justifier à un interlocuteur dont l avis diffère que ma démarche est sensée. Donc j explique quand cela s impose mais très brièvement je ne m' etends pas sur le sujet. Mais bon ici aussi chacun est libre d avoir son propre avis sur la question.

Une personne m'a communiqué le fil de cette discussion, parce que j'ai eu le même souci que vous. Quand on m'a demandé ce que j'avais fait pour maigrir, j'ai commencé à expliquer, à m'enferrer... et l'autre en face qui me regardait avec des yeux de plus en plus ronds, dans l'incompréhension la plus totale, alors je crois que vous avez raison: en dire le moins possible, en rester aux banalités, sauf personne hyper réceptive (que je n'ai pas encore rencontrée)

Je le garde pour moi, comme le dit Isabelle. Je verrai plus tard, si je suis plus à l'aise dans quelques mois.

Bon courage à tout le monde!