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Compulsion et tabac, addiction quand tu nous tiens!

Maigrir sans régimes : La méthode Linecoaching La démarche Linecoaching: comment changer en profondeur
19 Juil 2013 à 10h
Bonjour! J'ai une question qui me turlupine que je m'étais déjà posée en lisant le blog de "pensée de ronde" où Caroline faisait allusion à un moment au fait qu'elle avait augmenté sa consommation de cigarettes. Je constate la même chose pour moi depuis que j'ai commencé lc. Alors cette par moment je gère mieux mes eme mais j'ai doublé ma consommation tabagique: est ce que je ne suis tout simplement pas en train de déplacer mon symptôme? Exemple: hier soir j'ai mangé mon repas en le dégustant mais j'ai envié d'une douceur, il me semble que j'ai encore un peu faim donc hop un ptit biscuit en restant attentive au goût- qui soit dit en passant me déçoit de plus en plus, le sucré n'est plus aussi bon qu'avant. J'ai encore envié, dans le doute, EME zen et j'me décide d'attendre, effectivement l'envie passe et je suis contente d'avoir passé le cap. Mais... J'ai fumé deux clopes quasi coup sur coup... Donc en fait je suis pas sûre d'avoir géré, parce que j'avais très très envie de fumer la deuxième clope qui vraiment n'était pas " nécessaire ".. Comment je dois faire du coup? De plus en plus je me pose la question d'arrêter, ce qui ne m'étais jamais arrivé auparavant. Je commence à avoir des varices, une très mauvaise circulation et j'avais tendance à tout être sur le dos de mon obésité, mais en fait je crois qu'il faut réaliste, le tabac joue ses doute un rôle la dedans. Et je n'ai que 31 ans. Je ne me vois pas arrêter maintenant, déjà parce que je ne suis pas encore prête et pis ensuite il faut que je gère mon alimentation et surtout que je perde un peu de poids, parce que je suis quasiment sûre que je vais en prendre si j'arrête de fumer. Et ça je ne peut plus me permettre, je suis au kilo prêt, dans le sens où désormais je souffre dès que je prend un kilo, je suis en obésité sévère et mes articulations crient grâce quand je fais un peu de sport. Bon encore une fois j'ai écrit un pavé, j'arrive pas à faire court pour poser une question simple. Merci par avance de vos réponses!

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8 commentaires
Pour moi cigarette et alimentation sont différents aspects d'un même problème de fond... J'ai réussi, je crois, à me débarrasser du premier, à partir du moment où j'ai eu un pépin de santé suffisamment alarmant pour ne plus tergiverser. Quel soulagement maintenant que c'est fait ! Cela dit, le petit diable du tabac reste toujours en sommeil quelque part, et ce sera toujours un danger sur lequel je dois rester vigilante. Arrêter la clope, dans un sens, c'est assez simple, puisque justement on arrête, c'est fini... On ne peut pas arrêter de manger, il faut faire la paix avec l'alimentation. Et ça c'est beaucoup plus compliqué pour moi ! Voilà pour mon expérience...

 

Bonjour Ennairam, bonjour tout le monde,

Vous avez tout à fait raison : fumer et manger ont un certain nombre de points communs. Citons encore, qui font partie des addictions comportementales, les achats compulsifs, le sport ou le travail compulsifs, ou l’arrachage compulsif de cheveux (trichotillomanie), ainsi que le jeu compulsif.

Vous avez bien compris leur moteur : il s’agit d’une tentative pour minorer ses pensées et émotions pénibles. Tel est le moteur des addictions comportementales, et aussi partiellement, des addictions à des produits.

L’ennui, dont vous parlez, est à considérer comme une émotion pénible, au même titre que la colère, l’anxiété ou la tristesse. L’ennui est la porte ouverte aux pensées qui pourraient survenir et dont on ne veut pas. On fait le vide pour ne pas penser, puis on souffre de ce vide. Ou bien on se remplit pour ne pas penser, et on souffre de ce trop-plein !

Comment en sortir ? Comment ne pas passer d’une addiction à une autre ? Vous connaissez la réponse : la pratique de la pleine conscience, de l’EME-zen. On tolère peu à peu ses pensées et émotions pénibles, sans devoir lutter contre elles.

Faire un LineCoaching dédié au tabagisme ? Nous y avons pensé, mais il existe déjà tant de programmes sur le tabac… Un de ces jours, peut-être…

Merci pour votre réponse Dr Apfeldorfer. J'ai eu une formation il y'a peu où effectivement on classait les troubles alimentaires au même titre que les addictions à l'alcool par exemple. Cette formation à confirmé ce que je pensais depuis longtemps et qui je trouve est vraiment méconnu, même dans le milieu du soin mental. Finalement si je comprend bien, je n'ai pas géré vraiment cette compulsion par la rpc, je l'ai juste déplacée? La question dans le fond finalement, c'est est ce que toute ma vie je vais devoir compter sur un moyen de substitution pour gérer ces EME? Ou est ce que le travail que je fais ici aura une influence sur le plus long terme, à savoir peu à peu apprendre sans me rendre compte à mieux accepter les émotions? Parce en ce qui me concerne mes excès alimentaires sont principalement du aux EME et non à une méconnaissance de la faim et de la satiété, même si ces exercices sont très utiles, c'est sûr. Je fais une thérapie analytique en parallèle, mais il me semble que si ça me permet d'être plus tranquille sur certaines choses, je ne suis pas sûre que ça ait une influence directe sur ma personnalité quelque peu addictive. Ou peut être que l'objectif est d'accepter que j'ai tendance à être ainsi et à faire au mieux avec ça?

Bonjour Ennairam,

En lisant le fil de la conversation, je me retrouve exactement dans tout ce qui est dit notamment sur l'addiction. A la nourriture, la cigarette (depuis 20 ans) et parfois même l'alcool (je ne refuse jamais de boire un verre ou deux avec amis et parfois seule à la maison, ouf c'est la première fois que je le reconnais, wahou quel pas !).

Vu que j'approche des 40, et même si pour ma part je ne peux pas dire que j'ai tellement de poids à perdre, je souhaite vraiment me débarrasser de tout ça, tout ce "gourbis" qui me pèse comme un boulet au pied alors que je pourrais occuper mon temps bien mieux que ça ! Le pire est que, bien entendu, je me culpabilise à chaque fois que je fume de trop (je ne sais pas fumer qu'un peu) ou que je prends un verre ou que j'ouvre mon frigo avec compulsion et sans faim. Tout est excessif chez moi. C'est pour ça que j'ai décidé de m'attaquer au problème (j'aime pas bien ce terme) de front car sinon je vais reporter sur autre chose et la situation ne sera jamais réglée.

Mon truc, j'ai décidé d'écrire, noter tout ce que je ressens, mes impressions bonnes ou mauvaises, pourquoi, quand, comment ..? je me suis achetée un bloc que j'ai décidé d'avoir avec moi tout le temps dans mon sac. Maintenant je sais pas ce que ça va donner. Et je sais que j'ai besoin d'apprendre à me contrôler, gérer mon stress bien que ça ne soit pas trop dans ma nature de l'être. Mais j'ai forcément un mal-être. Je crois que la première voix vers la "guérison" est de reconnaître ses difficultés et savoir que ça risque de prendre du temps, qu'il risque d'y avoir des chutes et rechutes face auxquelles il ne faudra pas se culpabiliser davantage .. Mais il faudar plus d'une bataille gagnée pour gagner la guerre ! Et oui aujourd'hui c'est l'état d'esprit dans lequel je suis, mais attention ! Je ne suis pas en guerre avec moi, au contraire je veux faire la paix.. Je suis en guerre contre tout ces artifices y compris la nourriture dans la manière dont je la conçois aujourd'hui.

Sans doute, as-tu déjà un binôme mais, même si c'est le cas, on peut peut-être échanger nos impressions et j'avoue qu'avoir juste un peu de soutien ou quelqu'un avec qui partager ce que je ressens me ferait du bien. Etrangement j'ai pas l'impression de trop pouvoir avoir de soutien du côté de mon entourage, et puis c'est ma démarche à moi personnelle que je dois vaincre seule!  Ca ne veut pas dire que je ne leur en parlerai pas, mais je veux pas que leur comportement change vis à vis de moi, là aussi ce serait une illusion..

Bon courage et bonne continuation et à bientôt peut-être

Zaya

Coucou, Suis une ancienne fumeuse, LC depuis 6mois, très concernée par les questions de tabagiie. ça me semble lié et complexe, méritant sans doute un accompagnement spécifique, à quand le LC spécial tabac ? Qu'en disent Z et A et les coaches ? Leurs avis sont sûrement passionnants ! 

J'ai vu sur le net des aides à l'arrêt du tabac de type cognitif et comportemental avec l'hypnose. ET puis il y a le 39 89 et Tabac info service...

Bonne chance

vali

Bonjour Ennairam et Bliss, 

Au début du programme je n'ai pas le souvenir d'avoir augmenté ma consommation de tabac. Au contraire, ça me semblait de plus en plus en désaccord avec ce que j'essayais d'apprendre ici, et les désagréments liés au tabac me semblaient de moins en moins tolérables (odeur, perte de qualité gustative etc.). Je ne sais pas quoi faire, mais pour ma part dans les moments d'énervement par exemple, j'ai abusé de thés, tisanes, de grands verres d'eau, et j'étais contente, parce que j'avais l'impression de faire un truc. Et je ne gardais que les cigarettes qui me faisaient vraiment plaisir, pas les habituelles. 

Je plébiscite le terme des EFE ! La cigarette est un faux ami, on se repose un peu dessus, on a l'illusion qu'elle nous aide mais c'est faux. Je fumais quand je paniquais, quand je me sentais seule, pour accentuer un bon moment, un verre entre amis ou une pause. Et un jour j'ai réalisé qu'elle n'était en rien une béquille, et que fumer n'apportait rien, sinon le fait de fumer en plus de me sentir paniquée, etc. Bref, j'ai senti que j'avais envie d'arrêter. Et ça s'est fait, en partie grâce à LC, pour l'instant, j'ai pas grossi, mais je ne suis pas représentative. J'avais désamorçé une "défusion" avec la nourriture et la cigarette depuis un an. Pour ma part, méthode non-conventionnelle, j'ai arrêté dans une période dure (rupture, déprime, bouleversements, déménagement, beaucoup de travail), vu la situation, quite à aller mal, autant faire passer l'arrêt du tabac dans la cohue, au milieu d'autres préoccupations.

Je ne sais pas ton histoire personnelle, mais je suppose que les excès de nourriture et le tabac ont parfois la même racine. Je pense que que LC t'aidera à aller au fond du problème, pourquoi se remplir de fumée ou de nourriture ? Pour moi, cette question a été le début du chemin de la réflexion : je comble le vide de l'attente, et je passe ma vie à attendre, et si c'était moi, mes envies et mon corps qui menaient la danse ? Au fait, j'ai vraiment envie de quoi ? etc...

J'ai beaucoup parlé de moi, mais je ne suis pas assez chevronnée pour avoir une vue d'ensemble sur la situation. Alors j'espère que mon témoignage sera utile !

Raaaah j'ai perdu tout ce que j'avais écrit! Flûte! En résumé, merci de vos témoignages Bliss et Kaëss. Le fait d'attendre me parle beaucoup, parce que je passe ma vie à attendre et à m'ennuyer. J'aimerais savoir ce que j'attend et je voudrai comprendre pourquoi je m'ennuie alors meme que je suis en mesure de faire tout un tas d'activités, piano, dessins, couture , même du sport. mais c'est comme si rien nepouvait s'inscrire durablement. Je rêve d'avoir du temps pour moi et quand j'en ai, c'est le vide et ça m'inquiète. Et j'utilise la clope comme la nourriture, pour combler quelque chose, la nourriture ce serait les émotions et il me semble la clope davantage le vide et l'ennui. Je suis pas sortie de l'auberge! Ça le fait penser à la chanson de pink martini Je ne veux pas travailler Je ne veux pas déjeuner Je veux seulement oublier Et puis je fume À part que moi je déjeune!!!
Hello j'ai fumé pendant une dizaine-quinzaine d'années avec des phases arrêt-rechutes. Mais depuis 10 ans je n'en ai pas touché une. Ce que je me dis en te lisant c'est qu'il y avait de la frustration, de la déception pour ce biscuit pas si réconfortant. Et donc au final la cigarette était juste une manière de compenser ces émotions, en plus de la dépendance habituelle au produit. Les eme sont des envies de manger émotionnelles et là tu as peut être des EFE envies de fumer émotionnelles? Je te souhaite bon courage dans ce parcours.