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EME-Zen en direct live

Linecoaching au quotidien Mon vécu du programme
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27 Aoû 2013 à 21h

Un nouveau post que j'aimerai qu'on utilise pour pratiquer l'EME-Zen,  non pas de façon formelle, mais informelle.......

 

par exemple, moi en ce moment, j'ai une grosse EME

l'inconfort que je cherche (inconsciemment) à calmer :  sur-excitation due à une grosse heure de résolution de problèmes informatiques  (et ouf j'ai réussi, j'ai eu droit à qq louanges)

ressentis physiques : gorge hyper serrée

donc j'ai envie de manger.....  mais je crois que ce soir je n'en ferais rien

 

je vais juste rester bras-dessus-bras-dessous avec ma surexcitation, puisqu'elle finira bien par se calmer d'elle-même

 

 

ce que je vous propose dans ce post,  c'est de venir quand vous avez une EME  (envie de manger émotionnelle, pour les nouveaux),  et d'y écrire :

j'ai envie de manger pour calmer......... tel truc

ce que je ressens physiquement (le cas échéant)

ensuite rester un petit moment avec ce truc-là : inconfort, fatigue, émotions négatives, positives, pensées dévalorisantes our rêve de gloire, ou encore surexcitation, sur-stimulation etc....

 

rester avec l'inconfort SANS RIEN FAIRE  pour le faire disparaitre  (attention c'est dur)

mais juste qq minutes.....

 

 

je crois que si on fait déjà ça à chaque EME,  on va progresser à pas de géants

j'appelle ça une version informelle de l'EME-Zen,  car pour moi l'utilisation de l'espace de respiration est automatiquement dévié par mon esprit tordu de controleuse émotionnelle  en  "arme"  de calmage  (qui marche tellement moins bien que le pain et le chocolat...)

 

 

à vos EME.....

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316 commentaires

il faut surtout que tu te poses la question de  quelle émotion ou quel ressenti tu veux éviter en mangeant ce gros repas?

donc la PC semble une bonne idée, mais moi je me pose simplement la question, c'est plus informelle et pour moi ça fonctionne mieux

 

hier soir, comme avant-hier, la même EME, je n'ai pas pu venir l'écrire ici de suite, mais du coup je vous la raconte maintenant

j'avais fini mon diner à satiété, qqchse que je commence à peine à apprivoiser le soir.... (eh oui j'ai découvert que je mangeais trop le soir, je n'ai pas si faim que ça)

donc pour une fois, satiété, c'est un peu bizarre pour moi, mais pour une fois sans difficulté

 

et voilà que je tombe sur une casserole de raviolis chèvre-epinards, c'était le diner de ma fille,  et là j'en ai pris un peu, pas une tonne, mais vu que c'est riche, je me suis sentie super calée  (et mal)

l'émotion en question c'était une sorte de "peur"   de l'inconnu, commencer à manger si peu le soir, maigrir donc.... quitter pour de bon mon ancien fonctionnement....

 

dans la soirée, une envie de me faire un "gueleuton"..... pain, fromage, chocolat..... 

des trucs qui ne m'arrivent plus trop maintenant  (avant c'était tous les jours!!)

donc je cherche c'est quoi le truc qui me pose problème, que je veux éviter, fuir en moi-même

 

eh bien : la culpabilité !!  

 

quand j'étais plus jeune, je clamais à qui voulait l'entendre que la culpabilité était un sentiment qui m'était plutôt étranger..... en fait maintenant je comprends pourquoi....   je sais très bien la refouler....

 

hier soir j'ai donc "accepté"  de me sentir coupable et aussi  d'avoir encore besoin de temps pour finir mes apprentissages

et l'envie de manger s'est évanouie

Izabelle,

Je me sens désemparée quand je lis ta question. Ca a l'air tellement "simple" pour toi.

J'ai l'impression d'être une mauvaise fille qui essaie de fuir ses émotions.

En fait, émotions ou pas, c'est programmé. Je sais que lundi prochain, ça va recommencer, je vais regarder une émission à la télé en mangeant et je mangerai trop. C'est le fameux : ajouter du plaisir au plaisir. Pour minimiser la chose, j'essaie déjà d'arriver au repas en ayant bien faim.

Là-dessus, se rajoutent sans doute souvent d'autres émotions et c'est là qu'il faut que je creuse. Et là, j'ai pas envie, je sens la rebellion et une sorte de tristesse en moi. Genre : ça marchera pas, j'y arriverai pas, je veux fuir et même si j'identifie mon émotion, je veux quand même manger un peu trop à mon repas devant la télé.

Bref, encore du travail !

Merci de  m'avoir répondu, j'en avais besoin !

eh oui c'était exprès la question!!!

tu n'es pas une mauvaise fille, tu es exactement comme tous les mangeurs émotionnels, et comme moi

pourquoi ça a l'air simple pour moi?   regarde depuis combien de temps je traine mes guetres ici.... et rajoute trois mois pour ma première inscription

donc autant te dire que pendant très longtemps tout cela n'a pas été du tout "simple" pour moi

notamment avec les EME  et la fameuse, seule sorte d'EME que j'avais qui était la même que tu décris  : l'EME de décompression

je ne mangeais jamais "pendant" les moments difficiles, mais beaucoup "après", quand  "tout va bien"

 

c'est justement cette fuite qui est le mécanisme de base de l'EME, c'est pour ça que c'est bien d'en prendre conscience

mais ensuite attention :  ne pas culpabiliser de ce mécanisme

c'est un mécanisme normal, naturel....   presque réflexe pour la plupart des gens

mais nous, on est tellement en mauvais termes avec ce qu'on ressent qu'on l'applique à grande échelle....

 

je te dis moi ce qui m'a aidé à "ouvrir la brèche" pour sortir de cet automatisme -là, c'est une sorte d'EME-Zen tout à fait informel (car m'installer devant mon poste à faire de la RPC m'a produit des effets mille fois pire, j'essayais de "controler" et ça empire la chose)

c'est donc simplement de se poser cette question

ainsi on commence à laisser de la place à ce que l'on chercher à fuir.... eh bien déjà on ne le fuit plus...  ne serait-ce que l'espace d'une minute

 

si tu te dis  "ok, ce soir je ne mange pas devant mon emission",  c'est presque courru que ça sera encore pire que d'habitude

alors que simplement en accueillant cette envie de manger, sans chercher à la controler,  tu entres dans autre chose

cherche juste dans un premier temps à avoir conscience de ce que tu cherches à éviter de ressentir, mais ne cherche pas à éviter les EME ou éviter de manger pendant une EME

cherche juste à "ressentir" ce mécanisme là, de fuite, sans en avoir honte, car c'est un simple mécanisme

il y a des MILLIONS de personnes qui utilisent ce mécanisme, donc aucune raison d'avoir honte...

 

il faut juste  commencer à prendre conscience, peu à peu

ce qu'on évite, ce que l'on fuit,  en général, on a une bonne raison de le faire,  donc ce n'est pas une rébellion, de ne pas vouloir en prendre conscience, c'est une protection

je suis passée par toutes ces étapes, donc je te promets que c'est du vécu

aujourd'hui je n'ai plus aucune rebellion avec la nourriture, ça me semble juste "stupide" de manger plus que ma faim, désagréable

mais avant, pareil, je me sentais  "rebelle" en mangeant au dela de mes besoins

 

donc ce n'est pas une  rebellion, mais une protection, c'est pour ça qu'il faut y aller en douceur, et que j'aime bien cette idée de "se poser la question",  il faut respecter cette protection elle a du sens

quand on chercher à éviter de ressentir, généralement c'est parce que soit ça nous fait peur, soit ça nous fait honte, soit on nous a interdit de ressentir ça, soit on a l'impression que ça pourrait nous mettre en danger

 

donc tu vois, il y a d'excellentes "raisons"  mais qui ne peuvent se "décoincer" que lorsque l'on fait l'expérience des choses, pas par la pensée

par exemple j'ai peur de ressentir le rejet.....ça c'est normal.....  tout être humain a peur de ça....   donc j'évite de le ressentir, dès que je le ressens (pas de chance, je le ressens au quart de tour), je me mets en lutte, en évitement.... ah bah tiens je mange......

l'impression de rebellion, ce n'est qu'une protection contre ce sentiment de rejet

en faisant l'expérience d'accueillir ce sentiment-là, j'ai enfin pu passer au delà du miroir,  et constater que finalement (grace à la pleine conscience), eh bien le rejet, là actuellement, dans le moment présent, ce n'est "rien"

si j'étais seule au milieu du désert, oui, ça serait queluqe chose, mais là, tout de suite, comment je le ressnes dans mon corps, ce n'est rien,  donc peut-être que ce n'est pas la peine de faire autant d'efforts pour l'éviter

c'est ce qu'on appelle l'acceptation

 

j'ai mis un fil  "accepter un ressenti désagréable"  dans le forum  "surmonter les difficultés", et je décris un peu mieux ce processus

 

en espérant t'avoir éclairée, avec ma longue  "tartine"

à +

MERCI Izabelle !!

La rebellion, c'était plutôt une envie de pleurer et une crispation qui dit : "non ! je ne veux pas regarder ce qu'il y a sous l'EME, je ne veux pas voir mes émotions, je veux manger quand même !"

Mais tout ce que tu dis me parles beaucoup.

Notamment le fait d'accueillir l'envie de manger, de sentir l'émotion, sans forcément essayer de ne pas manger ! Ca m'ouvre une porte ! Je peux essayer de me détendre avec cette envie, cette sensation, cette émotion, ces pensées (c'est un mélange). Pour moi l'acceptation passe beaucoup par le fait de "se détendre avec", ce qui revient sans doute à ton "arrêter de lutter".

Pour moi la rpc ou la méditation peut m'aider à entrer en contact avec moi (mon ressenti, etc...). J'imagine qu'on y arrive plus facilement si par moment on se pose, pour ne rien faire, ne rien réussir, juste être, juste respirer.

Bonne continuation :)

Fossette

oui je comprends tout à fait cette rébellion dont tu parles, c'est vraiment la résistance, la fuite émotionnelle

je l'ai eu toute ma vie, je ne l'ai plus

j'ai "enfin" compris que j'avais le droit de ressentir n'importe quoi, que ce n'était pas grave, et que je n'étais pas "nulle" ou "bizarre" de tellement ressentir

en fait, il faut à la fois accepter d'avoir une émotion désagréable + accepter le fait d'avoir "encore" le réflexe de l'éviter....

c'est vraiment le truc qui m'a sorti de là

tant qu'on veut être  "miss parfaite",  on croit accepter ses émotions, mais en fait on lutte encore plus contre

moi au début l'EME-Zen, je le faisais de travers, et mes EME ne faisaient qu'empirer

 

ensuite c'est pour ça que j'ai changé de façon de faire, accepter de ressentir + accepter le fait que c'est dur de ressentir

et maintenant accepter que j'ai le droit de ressentir

je dois dire que la dégustation m'a beaucoup aidé, à un moment sur un défi donné par LavieenRose, parce que c'est en me remettant à déguster que j'ai vu que j'avais tellement peur de ressentir, qu'on m'avait toujours fait comprendre que c'était indécent, ou mal, ou dangereux, ou "bizarre"

je me souviendrais toujours de moi en train de m'extasier sur la saveurs de tomates anciennes, et des gens qui me regardaient d'un air louche

maintenant que j'ai compris mon hypersensibilité, je m'autorise à ressentir, et j'ai pu expérimenter que depuis que je m'autorise, eh bien il n'y a aucune cata à l'horizon,  simplement je n'ai plus envie de manger sans faim....

 

tu es sur le bon chemin Fossette!

Hier soir, un peu trop mangé au dîner devant la télé. J'ai pris un gros carré de chocolat en me disant, je n'en mange qu'un (d'autant que j'avais mangé des bonbons avant). Puis une fois terminé, j'en ai eu envie d'un 2ième (j'ai pensé à toi Iza qui dit que tu as toujours envie d'un 2ième dessert).

Et au lieu de me dire : non ! pas question, c'est un seul ! Je me suis dit : oui, tu as envie d'un 2ième carré, mais j'ai dit un seul. Essaie de rester avec cette sensation, de prendre le temps de la ressentir, sans rien faire. C'est ce que j'ai fait et je n'ai même pas pris de bonbon pour compenser. Ca a l'air de rien, mais ça fait une différence !

Je le partage, pour ne pas le minimiser et pour pouvoir renouveler l'expérience.

Fossette.

[quote=Fossette]

Et au lieu de me dire : non ! pas question, c'est un seul ! Je me suis dit : oui, tu as envie d'un 2ième carré, mais j'ai dit un seul. Essaie de rester avec cette sensation, de prendre le temps de la ressentir, sans rien faire. C'est ce que j'ai fait et je n'ai même pas pris de bonbon pour compenser. Ca a l'air de rien, mais ça fait une différence !

[/quote]

c'est chouette!

moi je rajoute qq mots pour dire ce que je ressens

par ex la frustration, ce qui est le cas pour moi quand le dessert s'arrête

du coup, quand c'est cette vieille connaissance - là, elle ne me fait pas peur, puisque je sais qu'elle disparait dans les 5 minutes....

 

Super Lavieenrose!!  une belle attention portée à toi-même, c'est génial!

 

Celada, si tu manges sans faim, oui le programme est fait pour toi

ça n'empêche ton amour de la cuisine, car ça renforce l'attention portée au goût et ça c'est chouette....

pour maigrir, il faudrait sans doute que tu réduises tes portions... c'est vrai que ça peut être un peu frustrant au début, mais ensuite c'est un tel bonheur de pouvoir manger toutes ces bonnes choses tout en respectant son appétit et donc en maigrissant (si on est au dessus de son set-point bien sûr)

parfois on se demande si la méthode est faite pour nous, mais j'ai l'impression surtout qu'il faut se l'adapter suffisamment pour qu'elle soit faite pour nous,  elle est faite pour tout le monde, mais certaines parties sont sans doute à approfondir pour chacun, en fait ce n'est qu'un outil, mais c'est toi qui t'en sert pour ton objectif

je trouve que c'est un très bel objectif de continuer de faire d'aussi bon plats, mais de pouvoir les consommer en quantité modérée, en adéquation à ton vrai appétit....   passé le premier temps, manger selon son appétit n'est pas une frustration dans le sens où on ne se prive pas, surtout si on déguste.....

Je crois que j'ai besoin d'être encouragée, car lorsque je te lis Izabelle je me dis que tu as raison,  je suis trop livrée à moi-même pour que cet outil me soit vraiment efficace.

J'ai suivi la méthode Cohen  en suivant ses menus imposés ( ce qui me déchargeait de  penser qu'est-ce qu'on mange aujourd'hui ? et j'ai beaucoup maigri, sans me poser la question si j'avais un problème ailleurs, je n'ai pas recommencé car c'était le même programme donc, pas de surprise je marche avec l'inconnu !

Il me relance sur mon mail, et j'avoue que je suis tentée de le refaire car c'est sûr j'aurai des résultats, et après je pourrais continuer avec linecoaching car ce serait très encourageant de manger à sa faim une fois mince, ça doit booster ! Voilà mes fantasmes !! En attendant mes petits apéros devant la télé le samedi sont des vrais bonheurs ! pas pour ma ligne..

si tu es fine gourmette Celada, je crois que les menus imposés sont vraiment une violence....

tu as peut-être maigri, mais alors??? j'imagine que tu as repris?   ou non?

si tu as repris, c'est quand même le signe que y'a un truc qui va pas, non?

on ne peut pas se controler en permanence, imagine la marche, si tu devais controler chacun de tes pas, tu deviendrais "crazy" très vite

la marche quand on a 1 an, on apprend, on y met beaucoup d'énergie, mais après, il faut que ça devienne "automatique" pour ne pas avoir à se prendre la tete en permanence

pareil pour beaucoup de gestes, la lecture, la parole, bref.... la plupart de nos comportements doivent s'automatiser au bout d'un moment pour avoir un résultat durable qui nous permette simplement de vivre notre vie

 

pour le comportement alimentaire pareil....  à un moment donné ça doit devenir automatique  sinon on ne peut pas, c'est impossible, rester dans le controle toute la vie,  au bout d'un moment il suffit d'un simple "couac" de vie pour qu'on lache tout sans ne plus pouvoir rien controler

c'est pas pour rien que 95% des gens qui font des régimes reprennent tout le poids dans les 2 ans,   avec un tel pourcentage, c'est le signe incontestable que le controle ne PEUT nous apporter de résultats durables

 

mais bien sûr ça ne veut pas dire qu'il faille aller dans l'excès inverse,  et penser qu'en se nourrissant de pizzas et de choc, on va maigrir en moins de deux

si on regarde de près le parcours LC, on s'aperçoit que c'est très "décomposé" au niveau des apprentissages alimentaires, et souvent on veut tout faire d'un coup  : réintroduire des aliments riches, manger quand on a faim, et à l'exacte satiété, ne plus avoir d'EME....

comme si on voulait d'un coup faire les jeux olympiques en équitation....

non, je vois les enfants, d'abord ils apprennent pendant un bon bout de temps à bien se positionner sur le cheval, ensuite ils apprennent à faire avancer, etce, etc......

un premier apprentissage s'automatise, et on passe au suivant

 

au final, pour le comportement alimentaire, on finit par intégrer ce qu'on aurait du normalement apprendre étant enfant, mais il faut du temps pour faire cet apprentissage complexe

de plus en court de route, il faut se réconcilier avec ses émotions, et ça c'est pas facile facile pour tout le monde

 

le fameux fantasme de faire un "régime" puis de faire LC pour maintenir n'est rien qu'un fantasme

les menus de Cohen, tu les as déjà....  pourquoi pas t'en inspirer, mais essaie de comprendre pourquoi ça marchait?

parce que c'était décidé à l'avance?

eh bien pourquoi pas, moi aussi je me fais une liste de menus, mais c'est moi et ma fille qui décidons, en fonction de nos goûts

 

je crois que ça serait bien que tu vois ce qui te convenait dans cette méthode et que tu n'hésites pas à reprendre ces éléments, mais dans une démarche active, personnalisée avec un objectif à plus long terme

et continuer d'ores et déjà les apprentissages de LC :  le premier : la faim!!!!!!

 

sers-toi de ton coté gourmet  : manger avec faim donne un goût extraordinaire aux aliments, cela affinera tes capacités culinaires puisque tu seras capable de déceler un goût  "parfait"

 

essaie de t'approprier les choses : ce qui te convient....  et ce qui est utile comme apprentissage

si le seul point positif de Cohen c'est que tu n'as pas à réfléchir, à te confronter à toi-même, eh bien dans ce cas ce n'est pas itnéressant.... c'est plus une fuite qu'autre chose....

mais il y a peut-être des trucs itnéressants, comme la variété des menus, de la gourmandise  (je dis au hasard)

 

certains apprentisssages sont inconfortables, surtout sur LC où on se confronte souvent à l'incertitude, à bousculer nos habitudes, mais c'est essentiel pour progresser véritablement

c'est pour ça que c'est un changement à long terme

Prendre conscience de la fatigue, de ses manifestations physiques (une sorte de RPC, mais au lieu d'être centrée sur la respiration, je cherche les endroits de mon corps atteint par la fatigue), ça m'aide. Ca n'est pas encore au point que je me résolve à faire une sieste ou à aller me coucher avant une certaine heure, mais ça enlève le plus gros de ce que la fatigue crée comme tensions. Je ne suis pas agacée par le bruit ou par les sautillements de mon mari à l'heure du repas (si si, il sautille dans la cuisine, devant les casseroles, en chantonnant en plus !), je suis juste fatiguée, vulnérable. Et ça n'est pas si grave, d'être vulnérable, puisque personne ne m'attaque.