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Faut-il se faire violence ?

Maigrir sans régimes : La méthode Linecoaching La démarche Linecoaching: comment changer en profondeur
24 nov 2011 à 22h

Bonjour,

En matière alimentaire, depuis le début de LC mes préférences ne ressemblent en rien à ce que je m'imposais de manger avant. même si je n'avais pas d'aliments tabous à proprement parler, la consommation de certains d'entre eux se faiaist de manière exceptionnelle et en ration homéopathique.

Aujourd'hui, je suis mes envies qui sont tout sauf variées ou équilibrées. Lorsque je n'ai qu'à me mettre "les pieds sous la table à l'heure des repas (invitation ou restaurant), mes choix des aliments à consommer et leur quantité vont se faire d'une manière harmonieuse diététiquement parlant et ce sans contrainte ni angoisse de ma part. Par exemple la semaine dernière au restaurant j'avais commandé des wraps aux légumes et je n'en ai mangé qu1/2 part, puis j'ai mané 1 t de roti de porc avec des h. rouges et 2 boules de sorbet. Ma gourmandise m'a poussée à manger la totalité su sorbet alors que je n'avais plus faim mais je me suis régulée plus tard. Par contre lorsque je fais les courses pour la maison, j'achète du poisson que je ne mange pas, de la viande qui finit au congélateur car je ne la mange pas non plus...mon chariot est vide, de fruit, de légume. Par contre j'y mets des laitages, du pain, du fromage...des desserts de toutes sortes ou des plats cuisinés. Je ne vous dit pas la tête que fait ma famille habituée qu'elle était à mes essais culinaires quotidiens auparavant.

Alors je me dit que ce que je mange n'est pas varié, que peut-être mon corps a besoin d'autres nutriments mais que je suis incapable de reconnaître les signaux qu'il me lance. Faut-il malgré tout s'astreindre à manger régulièrement des légumes, des fruits, diminuer sa consommation de sucre... ?  (Le seul signal que je reconnaisse vraiment ce sont les brulures d'estomac quand mon alimentation est trop riche (sucre, graisse) trop longtemps). 

Merci de votre réponse.

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8 commentaires

Bonjour Capuccino,

Je crois vraiment que la meilleure façon de retrouver une alimentation diversifiée est l'écoute des sensations alimentaires et la gestion des émotions.

Tout ceux qui ont fait les expériences sur le rassasiement sensoriel avec des aliments riches (chocolat, chips...) vous diront combien ils ont été heureux de pouvoir remanger autre chose ensuite. Souvent d'ailleurs des fruits ou des légumes, des aliments plus légers.

Mais les sensations sont l'expression de besoins nutrionnels et incitent, quand on les écoute, à consommer une alimentation variée. Le corps a de nombreux besoins.

En revanche, les émotions incitent à manger des aliments réconfortants dont le répertoire est bien plus restreint. L'alimentation émotionnelle est souvent uen alimentation assez monotone.

Et puis il y a le poids de la restriction passée. Tous ces efforts qui épuiseraient la meilleure volonté du monde. Il est normal de passer par une période de relâchement. Le balancier repart à fond de l'autre côté. Il faut lui laisser le temps de venir trouver sa position de repos. Moins on le secoue, plus il la trouve rapidement.

 

Vous aimez aussi bien le poisson et les légumes que la viandes et les féculents. Ce n'est donc pas une question de goût.

Prenez seulement le temps de laisser les choses se remettre en ordre. Et apprendre à trouver à vos sensations et vos émotions les réponses appropriées.

A bientôt.

JP

Oui, je comprends bien ton souci... J'ai un peu le même... Mais parfois je me force à acheter des bons fruits, et même si je n'en ai pas envie dans le magasin, j'en ai parfois envie chez moi. Et si j'en ai pas, je me rabats vers qque chose qui me fait moins plaisir...

Bonsoir,

Moi, je sais cuisiner. Mais je n'aime pas le faire, sauf exception... Je me dis qu'il FAUT que je le fasse car c'est ce que j'ai retenu de mes régimes.

Et puis, mes compulsions et mes envies de manger sont impérieuses et cela ne m'a pas encouragée à faire la cuisine. Alors, maintenant, je culpabilise parce que je ne fais pas la cuisine. Et je ne mange pas très équilibré...

Je pense que faire attention à ses sensations alimentaires est vraiment la réponse à l'ingestion fréquente de plats cuisinés, ou autre ... façon de manger qui ne serait pas "politiquement correcte".

Je me rends compte que je n'ai pas fait avancer la discussion. Désolée. J'envoie quand même. Juste pour dire que le sujet me touche.

A bientôt, Lahiza

Peut-être que plus on a été frustré plus le temps est long pour appaiser la peur du manque ? D'autant plus que tu hésites à transiger, non ?

Ici, au bout de 3 mois, je vois à ma grande surprise revenir l'envie de fruits. 3 mois ? Je faisais déjà de la RA en solitaire. Alors... disons plutôt 3 ans !

Alors tout comme toi, j'adore cuisiner, des recettes sympas, j'me suis fait des fiches lors de mes nombreux régimes, et je changeai la recette en les allégeant......Bref...... maintenant je fais 'linverse, quand je reprends une recette, j'me dis......comment faire pour la rendre, juste "bonne" LOL

Bref, je comprends, le coté, si je cuisine et que j'ai faim entre deux, car je le rencontre tout le temps.

Alors je me fais violence, quelque part, en cuisinant en décalage.

Je cuisine, après mon petit déj, ou apreès mon déjeuner, le repas du soir, si j'ai un creux, je pourrais soit en gouter un peu...... soit trouver la "dose" pour me calmer, pour garder ma bonne faim pour le soir.......

 

Tu peux aussi prévoir à l'avance avant de faire tes courses, tu fouilles dans tes bouquins, tu choisis 2 recettes pour la semaine, et tu achètes en fonction.......de cette manière, c'est pas tout, ou rien...... 2 fois par semaine, c'est bien......puis tu verras plus tard, pour augmenter, si tu en ressens l'envie......

Les envies de légumes, j'avais peur que ça revienne pas, mais de temps en temps, j'ai des envies de poissons vapeur! et cette semaine, d'une grosse salade composé!

Une grosse envie! et pourtant, ce serait plutot chips, gâteaux habituellement......

ça revient, les sensations de faim et de satiété arrivent enfin depuis quelques temps pour moi, et du coup, les envies sont plus "diversifiées" aussi.....j'sais pas si ça a un lien, mais ça veut dire qu'il faut continuer, à avancer........ et que ça va venir........

En ce qui concerne la cuisine, mes placards débordent de livres de recettes et je suis encore attirée par ces livres qui me permettaient d'élaborer la recette géantissisme et sublime qui faisait un festival de saveurs, de couleurs, d'odeurs dans l'assiette et qui faisait autant ma joie que celle de mes convives.

J'ai cuisiné presque quotidiennement des plats salés, sucrés mais de régime (WW) pendant des années. C'était ma façon personnelle de pouvoir tenir sur le long terme (des dizaines d'années) ces restrictions. Je me suis penchées sur les recettes traditionnelles pour les revisiter façon WW en modifiant les MG, les sucres, les féculents et que sais-je encore et j'ai passé des heures devant mes fourneaux ou devant mon micro-ondes quand le temps manquait mais je cuisinais...

Aujourd'hui, c'est rien (toujours cette foutue notion de tout ou rien) ou presque. Lorsque je sors ma cocotte minute pour faire cuire un rôti ou que je fais une pizza "maison", c'est un exploit. Le souci c'est qu'entre le moment où j'envisage de cuisiner quelque chose et le moment de passer à l'acte, il se passe un laps de temps pendant lequel peut-être j'aurai eu faim, aurai mangé une collation et...n'aurai plus faim pour le dîner par ex. et donc plus envie de cuisiner... Ou peut-être suis-je encore dans l'intellectualisation de mes achats et non pas dans le ressenti de mon organisme ?

Bien sur j'ai compris aujourd'hui que les notions inculquées par les régimes ne correspondent pas forcément à nos besoins (j'ai mangé pendant des mois, 1 fois par semaine, alors que je faisais ww, du foie de veau qui me donnait des nausées...uniquement parce qu'il fallait en manger...

Mais ce qui m'étonne c'est que mon organisme en presque 5 mois, ne me réclame  pas plus de légumes verts, de fruits que cela..Ou alors, c'est moi qui ne capte pas les signaux ?.Il faudrait que je "trace" ces aliment-là sur une semaine ou 15 jours mais je trouve que c'est vraiment très peu...Mais en fait,  je ne connais pas réellement mes besoins, peut-être est-ce suffisant.

En te lisant, je me suis demandée si tu cuisinais? Ou si finalement ton chariot était ainsi surtout parce qu'il te facilitait la tache et se mangeait "rapidement" sans trop de préparation ?

Parce qu'au restaurant, tu sembles avoir envie de légumes et fruits... Peut être aussi que tu "souffres" du même syndrome que moi : le dégout des fruits et légumes insipides du supermarché, que même cuisiné, ils restent fades...

Parce que sincèrement, je suis dans le même cas que toi, mais quand on m'offre des tomates du jardin bien fermes et sucrées ou une pomme à tomber, je retrouve le gout des bonnes choses :)

Je connais la méthode depuis longtemps (mais je la pratique avec plus ou moins de sérieux selon les périodes....). L'exemple le plus frappant pour tenter d'apporter une réponse à ta question, en ce qui me concerne, c'est ma relation avec le chocolat. Je suis chocolat-ïtomane, je raffole de ça. Quand j'ai découvert Zermati et que j'ai lu que l'on pouvait faire des repas de chocolat, je me suis lancée sans hésiter, tu penses. Et au bout de quelques jours, je me suis "lassée". Cela ne veut pas dire que je ne mangeais plus de chocolat, mais j'avais envie/besoin d'autres choses. Notamment des envies de salades, de légumes, de sashimis.... Et au fond, c'est ça l'essentiel, écouter ses envies. Ecouter son corps lorsqu'il nous parle. Si tu as envie de fromage, alors n'hésite pas. Mange du fromage. Toutes ces leçons matraquées, il faut manger 5 fruits et légumes, manger des laitages etc, ne sont que des contraintes de plus qui s'imposent à nous, à l'instar de "leçons de morale".

En conclusion... Si tu n'as pas envie de poisson, n'en achète pas.

Achète un plat cuisiné mais quand tu le manges, travaille sur tes sensations alimentaires.

Il ne faut pas se forcer à consommer "ce qui est bien" pour nous. Parce qu'au fond, ce qui est bien pour toi, toi seule le sait. Si tu es tant attirée par les plats cuisinés, peut-être est-ce parce que cela fait des années que tu t'en prives et que tu as besoin d'apaiser cette sensation là.