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Image refuge

Maigrir sans régimes : La méthode Linecoaching La démarche Linecoaching: comment changer en profondeur
10 juin 2011 à 15h

J'ai regardé la vidéo d'Apfeldorfer sur l'image refuge, mais j'avoue que je ne suis pas convaincue qu'il soit possible  de trouver dans ses souvenirs un paysage qui soit rassurant et calmant. J'ai beau réfléchir, le déclic ne vient pas. Avez-vous essayé ?

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31 commentaires

Bonjour Zou29

 

Je visualise comme je respire ! j'ai découvert cela avec un merveilleux livre sur la visualisation de Noëlle Philippe (mais il date, il est sans doute introuvable)

Et même, je visualise mieux que je respire, je m'en rends compte depuis que je suis ce programme !  parce que respirer et faire le vide m'est plus difficile.

Je trouve les deux méthodes complémentaires : j'ai découvert beaucoup de choses sur moi-même avec la visualisation et je découvre un "je suis ici"  (voire un "je suis" les bons jours !) avec la RPC. c'est bien de pouvoir alterner les deux en fonction des possibilités... intérieures et extérieures.

merci Tourmaline pour tant de précisions.

je fais de la RPC tous les jours, car j'ai appris à me recentrer en yoga, mais justement plus je me recentre, plus j'ai envie d'accéder au vide.

je ne pratique donc pas l'image refuge de peur de m'éparpiller dans plein de directions.

et pourtant quand je te lis, tu me transportes, j'ai envie de te suivre dans le jardin et boire une tasse de thé avec toi...c'est magique !

c'est l'imaginaire qui travaille et moi j'ai tellement travaillé sur le moment présent, que je veux rester dans le moment et tout ressentir, tiens même avec VAGOK pourquoi pas ?çà me donne une idée pour détailler encore plus comme une dégustation du temps présent.

bonjour Sofymart1,

Il n'y a aucune raison pour que l'image refuge soit statique.

c'est un endroit qui nous convient : parfois j'ai besoin de marcher dans "mon jardin", parfois que je fais un bouquet, parfois je bois du thé en regardant le vent dans les feuilles.

Je crois que plus on est détendu, plus on laisse l'image exprimer une partie de soi.

Mais au début, il faut vraiment s'y trouver bien et parfois, pour m'y trouver bien, j'ai eu besoin d'imaginer un formidable orage alors que je suis à l'intérieur, bien au chaud, protégée, avec du feu dans la cheminée... j'ai l'impression que quand ce genre d'image surgit, ça me défoule, sans faire de mal à quiconque, ni à moi, ni aux autres... Il n'est arriver aussi de m'envoler et de voir mon jardin de très haut avec un sentiment de puissance, d'être portée par le vent, d'être incoryablement forte... et je revins dans mon jardin et je finis ma théière ! (oui, j'aime le thé !)

J'espère que cela pourra t'être utile.

[quote=Tourmaline]

bonjour Sofymart1,

Il n'y a aucune raison pour que l'image refuge soit statique.

c'est un endroit qui nous convient : parfois j'ai besoin de marcher dans "mon jardin", parfois que je fais un bouquet, parfois je bois du thé en regardant le vent dans les feuilles.

Je crois que plus on est détendu, plus on laisse l'image exprimer une partie de soi.

Mais au début, il faut vraiment s'y trouver bien et parfois, pour m'y trouver bien, j'ai eu besoin d'imaginer un formidable orage alors que je suis à l'intérieur, bien au chaud, protégée, avec du feu dans la cheminée... j'ai l'impression que quand ce genre d'image surgit, ça me défoule, sans faire de mal à quiconque, ni à moi, ni aux autres... Il n'est arriver aussi de m'envoler et de voir mon jardin de très haut avec un sentiment de puissance, d'être portée par le vent, d'être incoryablement forte... et je revins dans mon jardin et je finis ma théière ! (oui, j'aime le thé !)

J'espère que cela pourra t'être utile.

[/quote]

Merci Tourmaline, après le jardin , je revisite la maison aussi, c'est dingue comme je retrouve plein de détails, c'est très chouette et ça me fait un bien fou, je suis toute détendue quand je réouvre les yeux

Autant j'ai du mal avec la RPC autant l'image refuge, c'est une sacré découverte.

Pour moi c'est la mer et mon truc pour pour me recentrer quand des pensées  viennent interférer, c'est..une mouette qui vient piquer ! C'est radical.

J'ai du mal à rester concentrer sur ma respiration, alors que là, je sens mon corps, voire je me balade le long de la plage, je sens le vent...

C'est fou comme c'est apaisant.

merci de vos suggestions.

Tourmaline, tu as éclairci ma vision de l'image refuge... en te lisant j'ai vraiment compris ce qu'elle pouvait être por moi.

MERCI !!

L'image refuge est vraiment celle que l'on souhaite : basée sur un souvenir ou une imagination.

Comme le dit Fitzie, il est important d'y associer les 5 sens : VAKOG est le moyen de se souvenir de cela

V comme visuel : qu'est-ce que je vois ? Une cascade ? un arbre ? un jardin ? (oui, la nature semble mieux convenir qu'un centre commercial mais pourquoi pas une cheminée et un fauteuil confortable devant ?)

A comme auditif : qu'est-ce que j'entends : le bruit de la mer, des chants d'oiseaux, la voix de ma grand-mère (évitons les disputes, les pubs...)

K comme kinesthésique : comment suis-je installé(e) : allongé(e) sur du sable chaud ? dans un bon fauteuil confortable ? debout parmi les embruns ? Que ressent ma peau : la chaleur du soleil ? Les embruns vivifiants ?

Olfactif : odeurs marines, d'herbe fraichement coupée, de sous-bois, de roses, du parfum porté par une personne aimée ?

Gustatif : eh oui ! On peut boire une tisane, du thé, un chocolat chaud, du café, manger une madeleine, de la crème chantilly, cueillir des fraises...

 

Plus l'image est riche, plus elle est forte. Plus elle est cohérente aussi. Il est difficile d'associer un fauteuil confortable devant un feu de cheminée avec les chants d'oiseaux et des parfums de fraises et la sensation d'embruns sur le visage, mais pourquoi pas ? (et de quoi je me mêle : chacun ses souvenirs et son imaginaire !)

Parfois, le sable est chaud mais il gratte, l'herbe est douce mais il y a un caillou dans le dos, le vent est léger mais j'ai froid : c'est le signe d'une difficulté à me détendre mais c'est important de se fabriquer le nid douillet qui nous convient. Il vaut commencer par se construire une image unique et cohérente. Par la suite, on peut avoir plusieurs refuges. Ce qui est amusant et instructif c'est d'observer les changements non voulus consciemment dans cette image refuge, témoin d'un état intérieur particulier qui nous apprend beaucoup sur nous-même.

Pour y entrer, j'ai un rituel particulier qui m'aide bien, lorsque je suis stressée (et que donc l'image refuge est moins accessible...) Je m'imagine descendre un escalier de 10 marches en comptant de 10 à 0 à chauque respiration et j'arrive dans ma maison où c'est toujours l'été, où il y a des rosiers en fleurs qui parfument le jardin, une tonnelle, une table de jardin. Des fois, il y a une balançoire, des fois une tasse de thé, des fois un ami imaginaire pour m'accueillir... parfois je suis à l'intérieur de la maison dans un merveilleux bureau avec les tonnes de livres bien rangés...

et c'est toujours propre sans avoir besoin de faire le ménage !!!

 

 

 

[quote=Tourmaline]

L'image refuge est vraiment celle que l'on souhaite : basée sur un souvenir ou une imagination.

Comme le dit Fitzie, il est important d'y associer les 5 sens : VAKOG est le moyen de se souvenir de cela

V comme visuel : qu'est-ce que je vois ? Une cascade ? un arbre ? un jardin ? (oui, la nature semble mieux convenir qu'un centre commercial mais pourquoi pas une cheminée et un fauteuil confortable devant ?)

A comme auditif : qu'est-ce que j'entends : le bruit de la mer, des chants d'oiseaux, la voix de ma grand-mère (évitons les disputes, les pubs...)

K comme kinesthésique : comment suis-je installé(e) : allongé(e) sur du sable chaud ? dans un bon fauteuil confortable ? debout parmi les embruns ? Que ressent ma peau : la chaleur du soleil ? Les embruns vivifiants ?

Olfactif : odeurs marines, d'herbe fraichement coupée, de sous-bois, de roses, du parfum porté par une personne aimée ?

Gustatif : eh oui ! On peut boire une tisane, du thé, un chocolat chaud, du café, manger une madeleine, de la crème chantilly, cueillir des fraises...

 

Plus l'image est riche, plus elle est forte. Plus elle est cohérente aussi. Il est difficile d'associer un fauteuil confortable devant un feu de cheminée avec les chants d'oiseaux et des parfums de fraises et la sensation d'embruns sur le visage, mais pourquoi pas ? (et de quoi je me mêle : chacun ses souvenirs et son imaginaire !)

Parfois, le sable est chaud mais il gratte, l'herbe est douce mais il y a un caillou dans le dos, le vent est léger mais j'ai froid : c'est le signe d'une difficulté à me détendre mais c'est important de se fabriquer le nid douillet qui nous convient. Il vaut commencer par se construire une image unique et cohérente. Par la suite, on peut avoir plusieurs refuges. Ce qui est amusant et instructif c'est d'observer les changements non voulus consciemment dans cette image refuge, témoin d'un état intérieur particulier qui nous apprend beaucoup sur nous-même.

Pour y entrer, j'ai un rituel particulier qui m'aide bien, lorsque je suis stressée (et que donc l'image refuge est moins accessible...) Je m'imagine descendre un escalier de 10 marches en comptant de 10 à 0 à chauque respiration et j'arrive dans ma maison où c'est toujours l'été, où il y a des rosiers en fleurs qui parfument le jardin, une tonnelle, une table de jardin. Des fois, il y a une balançoire, des fois une tasse de thé, des fois un ami imaginaire pour m'accueillir... parfois je suis à l'intérieur de la maison dans un merveilleux bureau avec les tonnes de livres bien rangés...

et c'est toujours propre sans avoir besoin de faire le ménage !!!

 

 

 

[/quote]Merci Tourmaline, c'est plus claire !

Mais dis-moi, est-ce que l'image refuge doit être statique ? je mexplique... l'image refuge qui m'est venue naturellement c'est le jardin de la maison de vacances de mon enfance et je fais le tour de la maison en détaillant toutes les fleurs et arbustes. Je n'arrive pas avoir une image où je ne bouge pas, où je ne fais que contempler...

Merci Sekkim pour ton aide !

Merci Tourmaline,

moi aussi je crois que tu viens de m'aider énormément pour construire mon image-refuge. Et si tu permets je me suis même permis d'imprimer ton texte pour l'avoir toujours avec moi et en mémoire !

[quote=Tourmaline]

L'image refuge est vraiment celle que l'on souhaite : basée sur un souvenir ou une imagination.

Comme le dit Fitzie, il est important d'y associer les 5 sens : VAKOG est le moyen de se souvenir de cela

V comme visuel : qu'est-ce que je vois ? Une cascade ? un arbre ? un jardin ? (oui, la nature semble mieux convenir qu'un centre commercial mais pourquoi pas une cheminée et un fauteuil confortable devant ?)

A comme auditif : qu'est-ce que j'entends : le bruit de la mer, des chants d'oiseaux, la voix de ma grand-mère (évitons les disputes, les pubs...)

K comme kinesthésique : comment suis-je installé(e) : allongé(e) sur du sable chaud ? dans un bon fauteuil confortable ? debout parmi les embruns ? Que ressent ma peau : la chaleur du soleil ? Les embruns vivifiants ?

Olfactif : odeurs marines, d'herbe fraichement coupée, de sous-bois, de roses, du parfum porté par une personne aimée ?

Gustatif : eh oui ! On peut boire une tisane, du thé, un chocolat chaud, du café, manger une madeleine, de la crème chantilly, cueillir des fraises...

 

Plus l'image est riche, plus elle est forte. Plus elle est cohérente aussi. Il est difficile d'associer un fauteuil confortable devant un feu de cheminée avec les chants d'oiseaux et des parfums de fraises et la sensation d'embruns sur le visage, mais pourquoi pas ? (et de quoi je me mêle : chacun ses souvenirs et son imaginaire !)

Parfois, le sable est chaud mais il gratte, l'herbe est douce mais il y a un caillou dans le dos, le vent est léger mais j'ai froid : c'est le signe d'une difficulté à me détendre mais c'est important de se fabriquer le nid douillet qui nous convient. Il vaut commencer par se construire une image unique et cohérente. Par la suite, on peut avoir plusieurs refuges. Ce qui est amusant et instructif c'est d'observer les changements non voulus consciemment dans cette image refuge, témoin d'un état intérieur particulier qui nous apprend beaucoup sur nous-même.

Pour y entrer, j'ai un rituel particulier qui m'aide bien, lorsque je suis stressée (et que donc l'image refuge est moins accessible...) Je m'imagine descendre un escalier de 10 marches en comptant de 10 à 0 à chauque respiration et j'arrive dans ma maison où c'est toujours l'été, où il y a des rosiers en fleurs qui parfument le jardin, une tonnelle, une table de jardin. Des fois, il y a une balançoire, des fois une tasse de thé, des fois un ami imaginaire pour m'accueillir... parfois je suis à l'intérieur de la maison dans un merveilleux bureau avec les tonnes de livres bien rangés...

et c'est toujours propre sans avoir besoin de faire le ménage !!!

 

 

 

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MERCI !!!!!!