Je ne pense qu'à l'organisation
Bonjour !
Je me rends compte, grâce à la RPC que je n'arrête pas de penser à la bouffe !
Et pas pour rêver de tel ou tel aliment qui me ferait envie, non, pas du tout. Même si par ailleurs j'aime les choses savoureuses.
J'y pense uniquement sous l'angle organisation : qu'est-ce que je vais manger ? à quel moment ? comment me procurer à manger ?
est-ce que je vais avoir le temps pour manger dans les temps ? est-ce que j'aurai de quoi manger quand ce sera l'heure de manger (ou quand j'aurai faim) ?
C'est fatigant !
Je comprends pourquoi je me dis parfois : si on pouvait me nourrir, ça serait mieux ! si je n'avais à me préoccuper de rien, j'arrive, je m'assieds, je mange, je fais avec ce qu'on me propose.
C'est bizarre, non ?
Est-ce que d'autres connaissent ça aussi ?
Et surtout ZE question : comment arrêter avec ça ?
Vous devez vous connecter pour poster un commentaire
Vous devez préalablement être authentifié auprès de votre assureur afin d'accéder à nos services
Répondre
Merci de ton gentil message, Lily.
Je ne crois pas essayer de contrôler mentalement mon alimentation. À mon avis, mon problème vient plutôt du fait de ne pas parvenir à contrôler.
Et la nourriture ne m’angoisse pas du tout, au contraire : j’adore manger ! Ce qui m’angoisse, c'est le fait de ne pas être sûre de pouvoir manger quand j'aurai faim.
Quant à la pression sociale, j’y ai toujours réagi par le défi en faisant exactement le contraire. Mais ce n'est pas un exemple à suivre ! 
Bonjour Laurette,
hé oui, nous sommes presque toutes comme ça ! Parce que l'on veut absolument contrôler tout ce qu'on mange, on y pense beaucoup trop ! Ces pensées constantes, c'est le résultat de ce que le Dr Zermati appelle la "restriction cognitive" : on essaie constamment de contrôler mentalement notre alimentation (et régulièrement on perd le contrôle / on re-contrôle / etc... ) et donc on y pense tout le temps...
Comment arrêter ça ? Ben c'est justement le but de ce programme : lâcher-prise, ne plus contrôler mentalement ce que l'on mange, se recentrer sur notre ressenti corporel, retrouver nos sensations alimentaires (petite / grande faim / pas faim) et manger "naturellement" quand on a faim, en s'arrêtant quand on n'a plus faim. ça paraît simple, dis comme ça, mais ça demande beaucoup d'efforts, de concentration sur soi, de patience,... et de remises en cause personnelles !
Et je te rejoins : ce serait sans doute plus simple de mettre les pieds sous la table et de ne pas avoir, en plus, à gérer les courses, la préparation du repas, etc..., bref, toute cette logisitique qui nous replonge régulièrement la tête dans justement ce qui nous angoisse : la nourriture...
C'est sans doute pour ça que les hommes sont en général plus épargnés par la restriction cognitive : d'abord ils ont moins de pression sociale sur leur poids, ensuite ils mettent plus souvent les pieds sous la table sans se soucier de l'intendance... ;-)
A bientôt, et bon courage à toi !