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La pitié

Maigrir sans régimes : La méthode Linecoaching La démarche Linecoaching: comment changer en profondeur
12 juin 2013 à 09h

Bonjour Docteurs

J'ai laissé un message dans la rubrique colère et frustration, à propos de la pitié, sujet qui n'a pas inspiré les LCés, car je n'ai pas eu de réponses (ce que je comprends, je n'en veux à personne !!!)

Donc je reviens avec un nouveau sujet sur le sujet où je vais posé la question directement aux doc, en espérant quelques éléments de réponses

Est-ce que on peut considérer la pitié comme une émotion ? parce que ça me semble faire partie du paquet d'émotions qui me fait avoir des EME.

Cette pitié que je ressens pour une (ou plusieurs) personne dans certaines situations fait que du coup, je n'arrive pas à dire ou à faire ce que je veux moi, d'où frustration, colère etc ... que je ne dis pas non plus, j'ai trop pitié. Et donc probablement EME

C'est un peu confus dans ma tête !!

Bonne journée à tout le monde

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20 commentaires

Bonjour et merci beaucoup pour ce fil. 

"Ne me laissez pas tomber !!" ai-je entendu hier soir après avoir dit que la "rallonge" demandée n'était pas dans mes moyens. J'ai déjà pris des distanzes depuis quelque temps. Difficile envers des personnes âgées et diminuées voire privées de se déplacer seules.

Mais, je trouve que cela devient une relation malsaine. D'un côté, je suis détestée (une impression) et en même temps la personne qu'il "faut" demander parce que la demande est hors cadre de la prise en charge. Donc, déjà arrivée au stade "bourreau" ??

A mon avis, il s'agit d'une vraie dépendence et tout son corollaire face auxquels je me sens incompétente. Toutefois, vu l'ensemble, il me semble impossible de couper net.

J'ai l'intention de m'adresser à sa famille, elle-même ne semble pas vouloir le faire.  

 

Je vous remercie d'avance de vos commentaires et

vous souhaite une bonne journée.

teresa  :-)

   

Alors moi je le dis tout crû.. je n'accepte plus qu'on me demande "de ne pas lâcher.".. si on veut mes services il faut ... les mériter.... point barre et j'estime n'avoir aucune obligation même pas  envers ma famille s'ils  ne me respectent pas.

Après, chacun a la responsabilité de tenir "debout "dans la vie et si ce n'est pas possible, d'être reconnaissant à ceux-celles qui les aident... je vous  assure que comme cela on souffre moins et les gens comprennent très vite!!!

Non mais.... la pitié n'est bonne pour personne...

"Non mais ... !!! La pitié n'est bonne pour personne ... "

Voilà une phrase géniale, merci merci, Pleined'espoir !!!yes

Non mais !!!angry

Curuni,

(Et Monia), je comprends parfaitement votre ressenti à toutes les deux, j'ai deux soeurs dont l'une a 10 ans de moins que moi et j'ai aussi énormément de mal à prendre la distance nécessaire. En ce moment, elle ne va pas très bien et je m'inquiète bien plus que ce que ferait une soeur. Quand elle est née, je me suis comportée comme une maman avec elle et c'est mon psy qui a mis le doigt là-dessus, à savoir qu'il fallait que je prenne plus de recul.

J'imagine combien cela doit être difficile pour toi. Il y a 2 mois, elle a fait quelque chose qui m'a énormément blessée, je me suis autorisée (après validation par le psy :-) ) à lui dire toute ma colère et ma souffrance. De gros éclats de voix beaucoup de larmes (pour moi), mais tant pis, ça m'a fait du bien d'oser exprimer mon ressenti. Une fois l'orage passé, tout est redevenu comme avant et je continue à m'inquiéter pour elle, en gardant à l'esprit que j'en fais parfois plus que je ne devrais en tant que grande soeur, mais bon, notre mère est défaillante à ce niveau-là.

Bon courage en tout cas.

Hello Fleur2lotus,

Merci pour ton témoignage, je vois que je ne suis pas la seule dans ce cas...

J'ai envie parfois "d'exploser" (encore hier soir) mais j'ai été élevée en mode "pas de bruit, pas de cris et pas de sentiments apparents", en plus, comme mon frère est chez moi pour encore 2 mois, je ne veux pas que la situation s'envenime et je veux que ça se passe au mieux.

Pour ne rien arranger, je me sens prise entre le marteau et l'enclume car mon mari est à deux doigts de craquer, je le comprends mais je continue à vouloir protèger mon frère.... J'ai l'impression d'être écartelée ou d'avoir à "choisir" entre les deux et ça, ben c'est trop pour mes petites épaules...

Je m'accroche en me disant qu'il ne reste que 2 mois, moins la semaine où mon mari et moi partons en vacances mais ça me paraît interminable !

Et, bien sûr, j'ai toujours cette satanée culpabilité de me dire que je suis trop exigeante, mal aimante, asociale....

Tout un programme....

Bonne journée à toi !

Curuni

Si ça peut t'aider un peu, faire son lit, je trouve ça normal et ranger ses affaires c'est la moindre des choses quand on vit avec d'autres personnes. Ne le vit pas comme un cadeau que te fait ton frère, c'est comme quand mon homme vide le lave-vaisselle ou se décide à trier sa montagne de fringue entre ce que je vais avoir comme lessive et ce qui n'a pas besoin d'être lavé.

Pendant longtemps, j'ai dit merci, mais c'est normal de vider de temps en temps le lave-vaisselle, quand à me filer du linge à laver, fallait être bête pour encore dire merci quand t'as pleuré toute la semaine pour ne pas voir 3 lessives à faire le week-end.

Je trouve que tu as beaucoup de courage de reconnaître que là c'est juste pas possible d'avoir cette discussion.

Je me répète, mais je te souhaite bien de la force, les relations fraternelles ne sont pas toujours évidentes, mais peut-être que ça fera écho en toi "tu n'es pas la mère de ton frère".

bonjour Fleur2Lotus,

bien sûr tu as raison mais en ce moment je me sens tellement mal que le moindre truc me donne envie de pleurer et puis tu as mis le doigt sur un point hypersensible : je ne suis pas la mère de mon frère c'est tout à fait vrai... Je le SAIS mais je ne le RESSENS pas comme ça.

Je n'ai pas d'enfants alors je ne sais pas si c'est comme ça "en vrai" mais moi mon frère je le vois toujours comme un petit garçon à protèger (surprotèger même). Alors ce matin (avec le moral dans les chaussettes), quand il a fait ces petits gestes qui sont banals et normaux, moi je l'ai ressenti comme une façon pour lui de "s'effacer" de chez nous et donc je me dis qu'il ressent qu'on a besoin d'air et, ça me fait mal.... car je pense ne pas avoir le droit de ressentir ça et que je dois l'aimer comme il est et être contente qu'il soit chez moi.....

Je suis tellement mal qu'en l'écrivant.... je pleure...(troisième crise de larmes depuis ce matin... Youpi...)

Ceci dit, je suis aussi tentée de remercier mon mari dès qu'il fait quelque chose pour la maison... Alors que lui ne me remercie jamais de passer l'aspirateur....

C'est bien profond tout ça....

Merci de ton message !

[quote=curuni]

Ceci dit, je suis aussi tentée de remercier mon mari dès qu'il fait quelque chose pour la maison... Alors que lui ne me remercie jamais de passer l'aspirateur....

[/quote]

Coucou tout le monde,

Alors, pour montrer qu'on est content de ce qu'à fait quelqu'un et qu'on veut l'encourager à continuer (même si on considère que c'est normal qu'il l'ait fait), au lieu de dire "merci", "c'est super ce que tu as fait"...je te propose d'essayer d'utiliser le compliment descriptif qui est bien plus puissant, et qui donne confiance à l'autre, envie de continuer.

Exemple au lieu de dire "tu es génial d'avoir rangé la cuisine", dire plutôt "je suis ravie que la cuisine soit rangée", "je vois une chambre en ordre", "ça fait plaisir d'avoir une entrée dégagée"... ça peut paraitre faux au début mais ça marche très très bien avec les enfants et aussi avec les adultes. Ca donne confiance en soi car ça repose sur quelque chose de réel et pas une impression subjective.

3 notions entrent en jeu dans le compliment descriptif : décrire simplement ce qu'on voit, exprimer  ce qu'on ressent, exprimer ses attentes si on attend un peu plus que ce qui est fait (mais seulement dans un troisième temps).

Hello Poneyville,

excellente idée !!

Que je vais appliquer dès que j'en aurai l'occasion !!! Merci...

Hello Curuni,

Le plus  difficile dans ces histoires, c'est de ne pas se culpabiliser de s'occuper de soi et de ne plus se laisser manger par les autres...c'est vrai que ça donne une image moins belle de nous mais  quand tu parles  de deux mois encore avec ton frère , je frémis sans pouvoir me retenir: c'est bcp deux mois!

Perso j'ai "lâché" deux  amies qui me  tiraient en bas et qui étaient d'un égocentrisme effrayant... voilà plusieurs mois que j'ai pris cette décision car je me sentais couler....mais parfois la culpabilité revient sournoisement.....alors je me dis... ben oui je en suis plus cette grosse gentille d'avant mais après tout où est ce écris qu'il faut être uen grosse gentille?

Connais tu ce bouquin: "Les filles sages vont au paradis, les autres vont où elles veulent"ce titre m'a longtemps agacé puis ... j'ai bien aimé....

peut-être à méditer...

F