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Methode LC et frustration

Maigrir sans régimes : La méthode Linecoaching La démarche Linecoaching: comment changer en profondeur
30 Aoû 2011 à 11h

Bonjour,

Il fallait bien que ça arrive un jour, après l'euphorie des premières semaines et la sérénité retrouvée face aux aliments, voilà qu'on "m'impose" de sauter mon petit-déjeuner..

.Le premier jour, ça c'est pas trop mal passé, quoi que...j'ai moins écouté mes sensations et donc j'ai surement mangé plus que j'en avais besoin.

Aujourd'hui, deuxième jour, cet exercice me laisse dans un état qui n'a aucune mesure avec l'effort demandé.

Je suis frustrée et en colère et du coup, j'en ai marre de la méthode et je me  ressorts la litanie habituelle des "t'es vraiment nulle, cette méthode me gave, je ne vais pas y arriver"...et le spectre d'un désert mental s'impose à moi avec toujours mon problème à régler, et l'angoisse de ne pas maigrir, voire pire de regrossir ressurgit...Je m'imagine déambulant de médecin en médecin essayant encore et encore de trouver LA solution miracle. Pourtant je sais qu'au fond de moi, cette méthode est la bonne, cela faisait plus d'un an que je n'avais pas vécu une sérénté si grande face à la nourriture.

Il est vrai que pour moi le petit-déjeuner est sacré et depuis que je travaille (à l'hôpital) une seule règle d'or "sauver et prendre son  petit-déjeuner" car après on n'est pas sure de pouvoir manger...Et là, vous me demander de faire l'infaisable...

Mais que se passe-t-il tout à coup dans mon univers où le ciel était bleu, un orage se préparerait-il ? Si oui comment y parer ? La PC je suppose ?

Merci de votre réponse.

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13 commentaires

Pas de réponse mais des questions pour ma part.

J'en suis à noter si j'ai faim, combien je mange et si je me suis arrêtée quand je n'avais plus faim!!!

et là c'est le pb. je me rends bien compte que je mange, trop même si c'est peu, c'est trop pour moi... et je ne parviens pas à dire stop.

là je me dit que ce que je trouvais chouette dans cette approche : se laisser aller, cool, laisser faire, s'écouter et ne plus se frustrer.... ne marche pas à cette étape pour moi. si j'arrête de manger quand je n'ai plus faim, je me frustre.

et là pas possible pour l'instant .....

que faire,  comment ne pas se sentir frustré quand la tarte arrive et que tu sais que tu n'a plus faim et s'arrêter de manger là devant cette tarte ??? même si c'est une petite part de tarte.. c'est encore de trop .....

Capuccino..

Javais la même angoisse que toi pour le petit déjeuner .. Enfin équivalente. Pour moi c'est un repas plaisir intense :)

Et ne pas manger le matin, était vraiment une privation, une punition limite.

Ce que je fais c'est que je bois un thé ou café / ricoré avec un nuage de lait.. en gardanten bouche le breuvage le plus longtemps possible. Des fois j'essaie de macher même. Et du coup j'ai l'imprssion de petit déjeuner.

Et en milieu de matiné j'ai enfin faim. Et là je prends une collation pour avoir faim au repas du midi :) Donc pas un petit déjeuner à proprement parlé mais des fruits et des fruits secs par exemple ou autre.

Vu ton angoisse, je me demande si tu ne devrais pas avoir de la bouffe de côté.. Si le matin tu n'as pas faim à 8h30.. rien ne t'empeche de garder ton petit pain pour plus tard non ? ou alors amène quelque chose commme ça tu sais que c'est à disposition.

L'essentiel étant que ça ne provoque pas des crises d'hyperphagies pour autant ;)

Même si tu travailles à l'hopital, tu dois pouvoir prendre une pause :)

Certains font des pauses pipi, ou cloppes.. et bien tu te feras une pause miam miam.. En mangeant lentement (c''est à dire en mastiquant tout simplement longtemps pour bien profiter dugout des aliments ), en savourant et c'est tout

N'hésite pas à faire la séance de RPC de 3 minutes... Tu t'enfermes dans les toilettes et zouh 3 minutes de relaxation.. Même à l'hopital, ils ne vont pas t'empecher de faire pipi quand même héhé ;)

Et surtout pas d'extrémisme.. Je me retrouve dans ton récit.. si tu as mal ressenti des sensations c'est que tu as tout raté héhé.. Mais non

Nous sommes comme les bébés qui apprenont à marcher.. bein ils tombent au début et c'est pas très stable en plus héhé

Merci pour cette réponse.

Je n'avais pas pensé à cette histoire de courage, mais pourquoi pas...Je travaille en équipe et le lever à 5 heures est parfois un peu dur mais à cause de mon "régime permanent" je ne mangeais jamais à cette heure-là pour ne pas grossir puisque nous prenons le petit-déjeuner en équipe vers 8h30 ou avec ma collègue un peu plus tard...Depuis que j'ai commencé L.C je mange à cette heure-là si j'ai faim et je remange plus tard aussi selon ma faim. Certaines fois je ne prends qu'une boisson pour accompagner mes collègues...

C'est peut-être uniquement la peur d'avoir faim qui m'habite, tout simplement...mais il est vrai que c'est surtout pour ce repas-là. Il m'arrive tellement souvent de ne pas manger le midi et jamais le soir au travail iniquement par manque de temps que tout est compliqué quand on veut se réguler.

De toute façon, j'ai zappé cette exercie-là et me suis attaqué à l'exercice suivant qui me semble moins stressant.

Il y a une tendance a l'auto sabotage qui représente une fuite : je vais pas y arriver donc autant laisser tomber.

Ceci dit, on a tous nos impératifs, et parfois ne pas manger quand on a un boulot avec certaines responsabilités ne permet pas de "jouer" à être mal au moment où on peut avoir vraiment besoin de nous. Les exercices qui ne me conviennent pas dans LC, je les adapte. Je pense qu'on peut faire ça à condition que ça ne soit pas un échappatoire pour ne pas travailler sur le problème en question, et que l'excuse soit bonne.

Moi par exemple, je ne jetterai pas d'aliments comme du chocolat, c'est hors de question pour moi. Mais c'est parce que je sais que cela ne  me fera pas avancer. Ca peu en concerner d'autres, mais pas moi. Ca ne m'empêchera pas de poursuivre sereinement la méthode.

Je crois aussi qu'il ne faut pas être dans le tout ou rien. Si tu ne peux pas faire un quelque chose matériellement, ça n'empêche pas de continuer !

Nicci, j’aime bien ce que vous dites sur le fait de ne pas considérer les exercices comme des obligations, des ordres, mais des propositions.

De cette façon, qu’on les réalise ou pas, ils font réfléchir à son propre fonctionnement. On mesure ses résistances et on apprend sur soi-même.

C’est semble-t-il ce qui se passe pour vous, capuccino.

Nicci, cependant vous n’expliquez pas pourquoi il est hors de question de jeter du chocolat. Je vous rappelle qu’il s’agit d’un exercice visant à prendre conscience des enjeux, des ressentis,  et pas une conduite à pérenniser.

Ceux qui refusent ont le plus souvent 2 raisons : le côté culturel (on ne doit pas jeter de la nourriture) et le côté angoisse de séparation (je ne suis pas capable de supporter de me séparer de quelque chose ou de quelqu'un). Une autre idée ?

Docteur, je ne jetterai plus de chocolat pour deux raisons qui me semblent bonnes. Je suis capable de jetter des choses mangeables quand il le faut, un plat non terminé par exemple.

Mais du chocolat, j'en ai jetté beaucoup dans le vide ordure quand j'étais plus jeune, vers la vingtaine. J'entamais une plaquette et sachant que j'allais la finir, me sentant coupable, je la jettais avant de la terminer en me disant que ça y était, j'étais au régime, raisonnable. Ce qui ne m'empêchais pas de ré-acheter une tablette, puis même processus.

J'estime donc que je dois être capable de traiter l'exercice sans jetter, puisque je suis de toute façon très capable de prendre la voiture juste pour aller acheter une nouvelle tablette.

La deuxième raison c'est que j'habite dans une région du pacifique où une bonne tablette de chocolat de 100g coûte environ 8 euros, et que je ne conçois pas un tel gâchis, cela va effectivement contre mes valeurs. Je suis capable de jetter d'autre choses pour ne pas me transformer en poubelle vivante, mais le chocolat est non périsable sur du long terme.

Il y a effectivement sans doute un peu des deux raisons que vous évoquez dans mon comportement, mais comme je le dis plus haut, je peux racheter à l'infini, donc inutile de jetter, à mon avis cela ne fera que me ruiner un peu plus.

Pour répondre à ton histoire de chocolat cher, maoi aussi j'ai acheté des aliments chers que je ne voulais pas jeter... Puis finalement, au lieu de les jeter, j'ai appris à ne pas les acheter... Le rapport culpabilité/coût/plaisir n'était finalement pas gagnant... Et désormais, quand j'achète, au hasard, des chocolats à Noël ou à Pâques, je suis très difficile sur celui que je choisis. Et si je tombe par hazard sur un qui n'est pas à mon goût, et bien je le jette quand même et je tâche de ne pas finir la boîte pour autant.

[quote=capuccino]

Bonjour,

Il fallait bien que ça arrive un jour, après l'euphorie des premières semaines et la sérénité retrouvée face aux aliments, voilà qu'on "m'impose" de sauter mon petit-déjeuner..

.Le premier jour, ça c'est pas trop mal passé, quoi que...j'ai moins écouté mes sensations et donc j'ai surement mangé plus que j'en avais besoin.

Aujourd'hui, deuxième jour, cet exercice me laisse dans un état qui n'a aucune mesure avec l'effort demandé.

Je suis frustrée et en colère et du coup, j'en ai marre de la méthode et je me  ressorts la litanie habituelle des "t'es vraiment nulle, cette méthode me gave, je ne vais pas y arriver"...et le spectre d'un désert mental s'impose à moi avec toujours mon problème à régler, et l'angoisse de ne pas maigrir, voire pire de regrossir ressurgit...Je m'imagine déambulant de médecin en médecin essayant encore et encore de trouver LA solution miracle. Pourtant je sais qu'au fond de moi, cette méthode est la bonne, cela faisait plus d'un an que je n'avais pas vécu une sérénté si grande face à la nourriture.

Il est vrai que pour moi le petit-déjeuner est sacré et depuis que je travaille (à l'hôpital) une seule règle d'or "sauver et prendre son  petit-déjeuner" car après on n'est pas sure de pouvoir manger...Et là, vous me demander de faire l'infaisable...

Mais que se passe-t-il tout à coup dans mon univers où le ciel était bleu, un orage se préparerait-il ? Si oui comment y parer ? La PC je suppose ?

Merci de votre réponse.

[/quote]

Bonjour Capuccino,

Cette expérience est difficile. Vous avez donc raison de la ressentir comme telle, elle l'est notamment quand on a beaucoup souffert de "privation" par les régimes et que l'on ne supporte plus l'idée d'avoir faim, ou lorsque le petit déjeuner du matin sert aussi à répondre à une envie de manger émotionnelle, souvent inconsciente. Par exemple, la nécessité de se donner du courage pour démarrer la journée.

Comme pour toutes les expériences du programme, elle est l'occasion d'apprendre sur vous même, et les points de blocage sont parfois plus riches d'enseignements et de progrès futurs que les réussites "faciles". Si cette expérience s'avère trop difficile, n'hésitez pas à cliquer sur le lien "je rencontre des difficultés, cliquez sur aide" au centre de votre page A vous de jouer, juste au dessus des boutons pour saisir un compte-rendu. En choisissant la raison "je ne supporte pas d'avoir faim", vous pouvez sauter cette activité et passer à l'activité suivante de l'étape faim, qui est plus facile.

Mais bon, sachant que vous avez ce recours, essayez paisiblement de tester à nouveau ne fusse qu'une petite faim du matin, et de voir le résultat... apprivoiser sa faim, savoir se passer d'un repas pas extraordinaire, surmonter une envie de manger émotionnelle, ça mérite d'être tenté. Et si ça ne marche pas du premier coup, vous pourrez retrouver plus tard cet exercice dans vos outils, et le retenter à un moment où vous serez un peu plus aguerrie dans le programme. Rien à perdre, tout à gagner... Prenez soin de vous et traitez vous avec indulgence et amour... Bonne continuation

[quote=Votre coach]

Cette expérience est difficile.( ...) notamment quand on a beaucoup souffert de "privation" par les régimes et que l'on ne supporte plus l'idée d'avoir faim, ou lorsque le petit déjeuner du matin sert aussi à répondre à une envie de manger émotionnelle, souvent inconsciente. 

[/quote]

Bien sûr enlightened 

Je ne comprenais pas pourquoi ça m'angoissait tant mais je me suis tellement affamée depuis des années qu'inconsciemment je refuse de renouveler l'expérience... Merci coach ! 

[quote=capuccino]

Bonjour,

Il fallait bien que ça arrive un jour, après l'euphorie des premières semaines et la sérénité retrouvée face aux aliments, voilà qu'on "m'impose" de sauter mon petit-déjeuner..

.Le premier jour, ça c'est pas trop mal passé, quoi que...j'ai moins écouté mes sensations et donc j'ai surement mangé plus que j'en avais besoin.

Aujourd'hui, deuxième jour, cet exercice me laisse dans un état qui n'a aucune mesure avec l'effort demandé.

Je suis frustrée et en colère et du coup, j'en ai marre de la méthode et je me  ressorts la litanie habituelle des "t'es vraiment nulle, cette méthode me gave, je ne vais pas y arriver"...et le spectre d'un désert mental s'impose à moi avec toujours mon problème à régler, et l'angoisse de ne pas maigrir, voire pire de regrossir ressurgit...Je m'imagine déambulant de médecin en médecin essayant encore et encore de trouver LA solution miracle. Pourtant je sais qu'au fond de moi, cette méthode est la bonne, cela faisait plus d'un an que je n'avais pas vécu une sérénté si grande face à la nourriture.

Il est vrai que pour moi le petit-déjeuner est sacré et depuis que je travaille (à l'hôpital) une seule règle d'or "sauver et prendre son  petit-déjeuner" car après on n'est pas sure de pouvoir manger...Et là, vous me demander de faire l'infaisable...

Mais que se passe-t-il tout à coup dans mon univers où le ciel était bleu, un orage se préparerait-il ? Si oui comment y parer ? La PC je suppose ?

Merci de votre réponse.

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Bonsoir,

J'en suis à la même étape je pense et elle m'inspire des difficultés similaires.

J'ai toujours faim au réveil et même dans un bureau faire une collation décalée est compliqué. Heureusement je m'en doutais et ne m'étais engagée qu'à 1 journée de "grande faim" mais je ne me suis pas encore résignée à la faire. Je pense que je la ferai samedi qui sera le dernier jour de cette expérience et où ce sera plus gérable, dans la pratique et sans doute psychologiquement.

Outre l'analyse prévue par le carnet cela m'aura permis de mettre le doigt sur une angoisse insoupçonnée...surprise