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quand je cuisine

L’alimentation émotionnelle Les envies de manger émotionnelles
12 oct 2011 à 19h

Je craque un peu pour plein de petite raison, géneralement le fatigue, l'ennui, si j'ai un peu mal au ventre ou si on me met un truc bon sous le nez.

Mais là ou j'ai l'impression de manger en quantité c'est quand je cuisinne, je goute et re-goute, si bien que je n'ai plus faim a la fin et j'ai plein de nourriture préte devant moi qui sent trop bon.

c'est assez casse-pied.

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13 commentaires
En fait ce qui m'agace c'est que quand je commence a gouter je fais ca de manière frenetique. Je ne profite pas de ce que je fais et ca me met mal à l'aise, c'est comme si je me voyais de l'extérieur en me disant : mais qu'est ce que tu fais, tu pourrais manger ca a table avec tout le monde Je ne me sens pas sereine quand je fais ca et ce comportement me gêne Je crois que je vais tenter d'éviter de gouter, et si je n'y arrive pas je tenterai de gouter doucement en profitant de ce que je goute. J'ai remarqué que je ne sens jamais l'odeur de mes aliments quand je mange un peu frenetiquement. Comme si la nourriture me gênait et que du coup je me jétais dessus le plus vite possible pour que ce moment soit terminé. Si je n'ai plus faim pour le repas le mieux sera de sauter le repas ou de prendre une portion très reduite

J'ai aussi tendance à goûter ce que je cuisine surtout quand je reçois.

Quand le repas commençait il m'est arrivé de ne plus avoir faim mais je mangeais un peu quand même.

Depuis LC mon comportement s'est amélioré. 

moi aussi mais pour eviter ca je prépare mes repas la veille comme ca ca m'evite certaines tentations quand je peux bien sur

je mange quand jai faim juste à réchauffer

 

dur dur dur

Je déterre ce vieux poste parce qu'il correspond exactement à ma plus grosse difficulté... Des que je cuisinée goute, enfi je commence par gouter et au final je mange une bonne partie de ce que je fais et au finalje n'ai plus faim pour le repas. Je cherche des idées pour arrêter de faire ca parce que je n'aime pas cette façon de faire. J'ai l'impression de le regarder de l'extérieur en me disant : tu fais quoi la au juste ? Mais je n'arrive pas à m'arrêter... Peut être qu'il faut que je fasse la politique de : on ne goûte pas du tout Histoire de perdre cette habitude

J'ai ce même comportement, mais uniquement quand je fais de la "bonne" cuisine... Et parfois ça m'a embarquée dans des situations délicates (une bonne compulsion lors de la préparation d'un repas pour des invités.... et le contenu de la casserole diminue ! Aïe les portions après...)

Comme Noelle te le propose je le traite comme eme (à la source, il y a une émotion que j'appelle le "plaisir de faire plaisir"....c'est d'ailleurs la seule émotion positive que j'ai repéré chez moi...) et pour éviter le compulsion j'opte pour l'eme-zen : je me fais une petite (très petite) part de ce qui mijote, dans une assiette, et je déguste avec fourchette ou cuillère c'est selon, en PC...... Et ça marche ! J'aurai moins faim au repas... pas grave parce que depuis toujours cuisiner me "coupe la faim"....

Par expérience, c'est mieux que je "m'interdire" de goûter (et plus) parce que je sais que je ne tiendrai pas cet interdit !

il y a aussi la politique de  " je me fais un repas en goutant ce que je prepare", puisque tu as l'air d'apprecier de gouter tes preparations, qui doivent etre delicieuses

c'est un peu comme de t'autoriser a manger,  en degustant, un aliment tabou

moi, j'avais tabou-isé les pommes de terres sautées et les gateaux, et je me suis fait des repas aux patates sautées , et je me suis preparé des gateaux  pour moi toute seule

ça n'a duré qu'un temps, et ça a remis les patates sautées et les gateaux  à leur place de "plat normal"

bonjour,

je suis nouvelle au programme, et je voulais juste dire que je partage les memes sensations lorsque je cuisinie, et pas d ebol, je suis cuisiniere!!! Du coup, je dois souvent goûter, sauf les plats que je maîtrise, mais imaginez quand j ai une petite faim... Je goûte de trop, et au moment du repas, je n ai plus faim. Enfin là, je fais des efforts, je goûte moins, ou en petite quantité et ça se passe bien.

à bientôt

Haha alors j'ai une vision très différente de manger pendant qu'on cuisine :

Je ne supporte pas ça et je ne supporte pas les gens qui font ça (bon, faut pas non plus exagérer, hein, je ne suis pas  hystérique).

En fait ça me rappelle une situation infernale  :

vous faites des crèpes pour pleins de gens et pendant que vous êtes debout derrière la cuisinière à trimer, ils viennent tour à tour les manger et au fur et à mesure a lieu d'augmenter, ça stagne ... Et du coup, pour moi c'est un manque de respect, et comme je n'aime pas que les autres le fassent, je ne le fais jamais moi-même.

Quand je goûte pour rectifier l'assaisonnement par exemple, je ne goûte jamais rien de solide. On ne peux pas dire que je "mange".

Bon, et comme je suis une grande fille qui essaie d'être un peu tolérante dans la vie et de s'améliorer, quand je cuisine et qu'il y a un fond de saladier avec du chocolas à lécher (au hasard), je le mets de côté, et j'accèpte qu'il soit léché seulement une fois les préparations toutes terminées (parce que si je le lave, là, c'est mon cher et tendre qui deviendrait hystérique, pour le coup !).

Du coup, depuis peu de temps, je me l'accorde également et c'est super gérable et très raisonnable : un moment de plaisir après la satisfaction d'avoir terminé !

(ha et pour les crèpes : maintenant, j'accorde les deux premières, les ratées, en précisant bien : "c'est tout, hein !")

Aujourd'hui, j'ai préparé des cookies faits maison. J'ai réussi à ne pas goûter les morceaux de chocolat et la pâte avant cuisson, fière de moi : c'est une première ! Mais à la sortie du four, difficile de résister à l'envie, alors qu'il était 13h, et que je n'avais pas faim. Le plaisir n'était pas vraiment au rendez-vous : trop sucré, trop cuit... Par contre, j'ai "craqué" mais avec moins de culpabilité que d'habitude, j'ai essayé de déguster, et j'ai réussi à m'arrêter bien avant là où je me serais arrêtée avant de connaître LC ! Là, j'attends que la régulation fasse son travail et que la faim revienne. Du coup, j'ai un peu de frustration de ne pas avoir mangé le plat que j'avais préparé pour ce midi... Avez-vous des conseils pour ne pas succomber aux EME quand on fait la cuisine, et en particulier de la pâtisserie (bah oui, je craque plus facilement que quand je fais de la soupe ^-^ ? 

Pour ma part, je gère avec la concentration.

C'est-à-dire que je me concentre vraiment sur ce que je goûte en cuisinant et sur mon envie. Maintenant, ej sais qu'en cuisinant certaine chose, je sais que j'adore goûter plusieurs chose ici et là. Alors je ne prévois plus de repas le midi lors de ces journées-là. J'accepte que ce soit comme ça. que mon plaisir à cuisiner vient aussi avec le plaisir de goûter.

Si EME il y a, c'en est une de plaisir. Comme lorsque je cuisne des douzaines de muffins d'avance. J'adore ça. Ça me prend plusieurs heures et je goûte différents ingrédients chemin faisant. À la fin, je me pause avec un des muffins (ou 2 selon la faim qui rese) et je goûte intensément la production du jour. J'ai tellement de plaisir maintenant que j'en prend le temps.

Si c'est en préparant le repas du soir par exemple, là c'est différent. Maintenant que je ne combat plus ma satiété, je trouve ma faim tellement précieuse que c'est devenu mon outil pour ne pas trop goûter en cuisinant. Juste un peu si j'ai trop faim.