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sensation de satiété

Maigrir sans régimes : La méthode Linecoaching La démarche Linecoaching: comment changer en profondeur
30 mai 2012 à 21h

bonjour,

je suis à mon premier jour de line coaching, ce soir j'ai diné, j'avais très faim et j'ai essayé en mangeant de sentir ma satiété..........et ce fut très dur, au fur et à mesure que je mangeais je sentais toujours le creux au ventre même à la fin, j'ai du coup décidé de la fin de mon repas quand j'ai eu moins de plaisir sur mes bouchées, j'ai bu de l'eau et là je me suis sentie lourde mais à la fois encore un creux au ventre, donc je ne sais pas vraiment si je suis rassassiée ou pas ??? peut être ai je mangé trop vite ??? je ne faisais rien d'autre en même temps, à part diner avec mon chéri et mon fils.

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54 commentaires

Je vais commencer l'étape, apprendre à respecter la satiété au cours de laquelle on note les unités alimentaires ingérées et l'on s'arrête avant d'avoir trop mangé. Comme je suis invité à un mariage et à des fêtes, je vais attendre mardi pour commencer: Je crois qu'il est mieux de faire ainsi...

 

Merci Lily et Edith de mettre le doigt sur un des problèmes de fond: moi aussi, en vous lisant, je me rends compte à quel point je déteste le silence et le vide. je me demande aussi pourquoi et je pense que c'est peut-être lié à des problématiques profondes liées à mon enfance. le surpoids est une conséquence, la peur du vide, de l'abandon peut-être...

Celà montre à quel point il faut travailler sur ses habitudes alimentaires certes, mais aussi sur les raisons superficielles (régimes successifs) et plus profondes (aspects + psy) de ces comportements.

J'ai déjà fait une thérapie qui m'a aidée à l'époque, LC est aussi une sorte de thérapie qui nous aide à nous trouver dans nos sensations physiques (satiété-EME) et indirectement, nous retrouver nous-même, affronter le silence qui fait peur, regarder le videen face grâce à la RPC et nous réconcilier avec nous, les autres, la vie, la nourriture, la balance, tout quoi!

 

Gourmandise et gloutonnerie : tamar s’interroge là dessus.

Autrefois, ces deux termes étaient synonymes. Puis, au XVIIIe siècle, en France, on a donné à « gourmandise » le sens actuel : manger avec délectation. Tandis que gloutonnerie a continué à signifier manger vite et beaucoup. Le péché de gourmandise, du coup, a subi un contresens en français : le péché, c’est la goinfrerie, et en anglais, on dit the sin of glutonny.

Bon, la gloutonnerie, comment en sortir ? Par la gourmandise, justement. C'est-à-dire par une plus grande attention au goût, en mangeant en pleine conscience, jusqu’à la terminaison du plaisir gustatif.

Deux obstacles : la restriction cognitive et les EME. Lorsqu’on s’interdit certains aliments, ou qu’on culpabilise en les mangeant, on gâche son plaisir, et comme on ne trouve pas le plaisir recherché, on mange tant et plus. On ne veut pas s’arrêter, car après avoir franchi la ligne blanche, autant poursuivre ce plaisir interdit, même si ce plaisir est plus mental que sensoriel. Ou bien, lorsqu’on mange pour enfouir des pensées pénibles, minorer des émotions, là encore, on mange gloutonnement. Il y a urgence.

Mais manger pour supprimer un déplaisir apporte du plaisir ; aussi la gloutonnerie s’avère-t-elle, de ce point de vue, un plaisir.

 

Quant à la sensibilité de chacun à ses sensations alimentaires, vous avez raison : il existe des différences d’un individu à l’autre, d’ordre en fait génétique. Certains sont extrêmement sensibles à leurs sensations alimentaires de faim et de satiété, qui s’imposent à eux de façon impérative, tandis que d’autres ont une génétique plus permissive. Mais justement, ceux qui ont une génétique permissive seront ceux qui bénéficieront d’une éducation alimentaire qui leur permettra de mieux identifier ces sensations alimentaires, et donc de manger selon leurs besoins.

 

Ce fil de discussion, qui part un peu dans tous les sens, est passionnant ! Merci à toutes et tous pour vos posts si intelligents !

juste pour suivre ce fil très intéressant. ;)

A Edtihtorny :

Le travail effectué sur LC m'a amené au même constat : je suis comme toi incapable de supporter le silence. Même en me couchant, j'allume la télé ou la radio... Le travail sur la RPC m'a permis d'abord de m'en rendre compte, ensuite d'accepter quelques pauses dans le silence dans ma journée...

La RPC est un très bon outil pour affronter cette peur du vide et de l'ennui, qui selon moi (ou pour moi) est surtout une peur d'être avec soi. En respirant, on apprend ou on ré-apprend à être avec soi, avec son corps et ses sensations physiques. Du coup, je pense qu'avec le temps (je n'y parviens pas encore...) on apprivoise le silence, et on apprécie ces temps de retrouvailles avec soi...

Cela a un rapport direct avec notre rapport à l'alimentation. Trop manger, c'est aussi combler le vide. Et c'est aussi se déconnecter de soi et de ses sensations corporelles.

Donc je suis sûre maintenant qu'apprendre à aimer le silence est intimement lié à la rééducation de mon rapport à l'alimentation.

Je n'aurais jamais cru que je découvrirai ce genre de choses en arrivant ici, mais j'en suis très heureuse !!

Lily

Merci Lily !! C'est exactement ça, oui...

Je savais secrètement que cette horreur du vide n'était pas "normale", mais je me gardais bien de la prendre à bras le corps : après tout, depuis qu'on a des lecteurs mp3 etc., rien de plus facile que de meubler ses nuits sans même déranger son conjoint. Finies les insomnies... identifiées comme telles ! Tel un bébé, je me fais raconter des histoires. Mais s'il faut se confronter au silence pour retrouver une appétance naturelle... eh bien... allons-y, c'est parti ! (Je te rassure : rien de brusque ; pas folle la vache !)

Belles journées, et merci de partager ces mots qu'on met petit à petit sur nos émotions : ça aide à affiner le diagnostic !

Bonjour à toutes,

Comme je suis actuellement en vacances, je n'ai pas d'accès régulier et sûr à internet et ne lis vos messages que maintenant (ce qui fait pas mal de lecture d'ailleurs, vous avez été prolifique, bravo!).

 

Merci à Saggatine pour sa Réponse :

Ginkgo, ce qui m'aide à jeter c'est de me dire que de toute manière CA REVIENT AU MEME, c'est juste que dans un cas la poubelle est bien identifiée en tant que telle (c'est un contenant plus ou moins grand généralement situé dans la cuisine, avec un couvercle) et dans l'autre cas la poubelle est masquée par un corps humain qui de fait va se mettre au même rang que le contenant nommé poubelle.

Je n'avais jamais vu les choses sous cet angle et cela me parle.!

Mon épouse a été étonnée d'un changement dans mon attitude, changement dont je ne m'étais m^me pas apperçu : le frigo est vide et n'a jamais été aussi vide en 33 ans de vie commune. C'est comme si j'avais moins peur, moins besoin de remplir ce vide...et je crois que cela est grâce au cheminement parcouru dans LC. On prend petit à petit à nouveau conscience de tout ce que l'on avait oublié.

En ce qui concerne le fait de jeter, je me demande églament s'il n'y a pas en moi une part d'avarice?

Je n'ai pas encore totalement identifié le sentiment de satiété et ne suis pas encore capable d'écouter la petite voix ( je la perçois mains ne l'écoute pas) qui me dit, tu as assez! Je me dis encore au-dessus de cette petite voix, tu dois finir! c'est bon! tu ne vas pas laisser ce bon aliment! demain, tu risques de ne plus en avoir! etc..

Alors, je dois m'habituer à écouter ma petite voix au lieu de tout ce que j'ai mis en place durant des années!

Bonne journée et à bientôt, dès que la connexion le permettra...

Bigre, je me rends compte que j'ai écrit au moins une fois "sasiété" sur ce forum (au lieu de satiété)  indecision

C'est dire si le concept m'est familier ! devil

Je voulais juste rebondir sur la réponse de Lilly,

Lorsque'on passe à table avec une "bonne faim", qu'on mange ce qu'on aime, avec plaisir et en écoutant ses sensations alimentaires, on en ressort la plupart du temps avec un sentiment d'apaisement et de contement ; on avait faim, ce n'était pas forcément agréable, on a mangé, on n'a plus faim, alors on peut passer à autre chose.

Quand on se retrouve dans ce même cas de figure mais qu'à la faim du repas, on a le "ventre trop plein" ou qu'on a encre envie de "se mettre quelque chose en bouche" c'est qu'on cherche à apaiser autre chose que la faim avec la nourriture. Et quoi que l'on mange, quelle que soit sa qualité, sa quantité, on n'en retirera pas cet apaisement et ce contement recherché si l'on continue à manger "comme si on avait faim". 

Comme l'explique Lilly, il y a de grandes chances de se retrouver face à des Envie de Manger Emotionnelles pour lesquelles il convient de trouver d'autres outils (proposés dans le site) autre que la nourriture pour les apaiser, ou alors utiliser la nourriture mais en mode "dégustation".

Avancez tranquillement dans le programme, observez-vous et bientôt vous arriverez à noter les différences entres ces situations.

Merci à Lily et à Capuccino - et à tous ceux qui partagent leurs riches expériences.