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Plats préparés et aliments industriels : les dangers de la Process food

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Décriés par les spécialistes, les aliments industriellement transformés – process food – sont de plus en plus montrés du doigt. Risques sanitaires, surpoids, pollution, pratiques illégales… ils sont accusés de nombreux maux. Que se cache-t-il derrière nos plats préparés ?
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Plats préparés et aliments industriels : les dangers de la Process food
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Assez pratiques, les plats cuisinés sont rapides à réchauffer, nourrissants et parfois même plutôt bons. Une soirée lasagnes-télé – sans passer des heures en cuisine - est bien agréable après une journée de travail intensif, où l’on n’a pu avaler qu’un petit sandwich. Pourtant, que ne dit-on pas sur eux : ils seraient sympathiques, mais « trop » : trop riches, trop gras, trop sucrés, trop salés…

Food, Inc. et les dangers de la Process food

Dénonçant l’industrie agro-alimentaire américaine, le film Food, Inc – R,Kenner, 2008 – a fait grand bruit aux Etats-Unis. Il montre comment l’industrialisation des produits alimentaires met en danger les hommes, la planète et l’économie. En utilisant des images chocs, il interroge sur les risques de ces nouvelles pratiques.

Le documentaire dénonce les risques sanitaires, écologiques et humains de la production industrielle de viande. Pour produire à grande échelle et rapidement, les conditions industrielles d’élevage doivent user d’hormones et d’antibiotiques… qui se retrouvent à taux élevé dans l’assiette du consommateur. Les contraintes sanitaires sont difficilement respectées, et la traçabilité difficile à suivre, d’où les risques de contaminations bactériennes à l’E.coli, listeria, salmonelles, parfois mortelles.

Côté légumes et céréales, les productions massives et calibrées appauvrissent les sols et font l’objet d’un immense gâchis. Le maïs, grande star du film, est cultivé à outrance et à renfort de pesticides pour produire un sirop très concentré en fructose. Pour son faible coût et son pouvoir très sucrant, on le retrouve dans tous les produits de la chaîne agro-alimentaire américaine, du soda aux morceaux de poulet pané. Il est aujourd’hui soupçonné de favoriser l’obésité, les troubles cardio-vasculaires et le diabète.

Et en Europe ?

Le film aborde avant tout les travers d’une industrie américaine. L’Europe et la France sont-elles concernées au même titre ? Certes nous consommons nous aussi de la nourriture transformée : barres de céréales, plats cuisinés surgelés ou en conserve, pains industriels… dont les étiquettes ne cessent d’égrener les additifs. Mais l’Europe est plus précautionneuse : elle autorise en moyenne 900 additifs contre 3000 aux Etats-Unis. La France est la plus précautionneuse de tous : 400 additifs autorisés en France. Ces additifs sont souvent accusés, mais ils sont pourtant nécessaires pour la préparation, la conservation et la saveur des aliments, et sont plus étroitement surveillés chez nous qu’ailleurs.

Il n’en reste pas moins qu’on accuse le chlorure de sodium, c'est-à-dire le sel de cuisine, un conservateur de longue date et un agent de sapidité, d’augmenter les risques d’hypertension ; on accuse les graisses dites saturées d’être nocives pour la santé cardio-vasculaire ; on s’en prend au saccharose en même temps d’ailleurs qu’aux édulcorants qui feraient le lit du diabète.

Toutes ces accusations sont-elles véritablement fondées ?

Les scientifiques n’ont pas fini d’en discuter… Mais le résultat est là : tout cela aboutit au fait que manger devient de nos jours un exercice périlleux.

Certes, tout n’est pas parfait dans notre alimentation, mais une alimentation parfaite a-t-elle jamais existé ? On a oublié les intoxications bactériennes et virales autrefois courantes, la tuberculose, le charbon, le botulisme, les moisissures cancérigènes, l’intoxication au plomb, au vert-de-gris… Quant à la traçabilité des aliments, aux provenances douteuses, les Romains en parlaient déjà.

Rappelons-nous aussi qu’une alimentation parfaite est à la fois impossible et nullement nécessaire. Notre organisme peut supporter, dans une certaine mesure, les imperfections de nos aliments et s’y adapter. Ne vivons-nous d’ailleurs pas de plus en plus vieux ? Serait-ce possible si nous étions aussi empoisonnés que nous le pensons ?

Pour manger en paix, faisons le choix de la qualité et de la frugalité. Soyons attentifs à la qualité de ce que nous mangeons et choisissons nos aliments en prenant le meilleur. Cela nous coûtera certes plus cher, mais comme nous consommerons moins en quantité, nous devrions nous y retrouver. Dans la mesure du possible, cuisinons nous-mêmes, à partir de produits de qualité, mais n’ayons pas peur, lorsque l’occasion s’en présente, de faire appel à des produits cuisinés de bonne qualité. Rappelons-nous que nous avons la chance d’habiter dans un pays dont l’industrie agro-alimentaire est renommée pour sa qualité. Ne crachons donc pas dans la soupe !

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Commentaire

Witchia.
sam 19/04/2014 - 19:50
Perso j'essaie autant que possible de préparer moi-même mes repas. Souvent j'en prépare plus que nécessaire et congèle le reste. Ca permet de manger équilibré un soir de flemmingite aigue.
agibert.
lun 13/01/2014 - 14:15
préparer des plats simples ne nécessite pas des heures dans la cuisine!
shackleton.
mer 25/12/2013 - 21:54
J'aimerais trouver, moi, des supermarchés avec uniquement des produits non transformés (avec taux de TVA réduit). J'ai remarqué une fois quelque chose d'absolument ahurissant : par mégarde, ma mère avait acheté des yaourts aux fruits "light" (pouah, d'ailleurs). Par curiosité, je me suis amusée à lire la composition : au bas mot 13 lignes, avec beaucoup d'additifs. Plus tard, je regarde l'étiquette d'un yaourt aux fruits bio : 2 lignes. Ca veut tout dire. Mais comment trouver le temps de retravailler des produits bruts ?

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