Pourquoi on grossit et comment maigrir

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La nourriture est une source de réconfort permettant de faire face, parfois, à certains aléas de la vie. Dans certains cas, prendre du poids peut être la traduction d’un grand mal-être. D’un autre côté, vouloir s’affiner est le moyen qu’on entrevoit pour lutter contre tout mal-être, de quelque nature qu’il soit. Comment trouver une solution durable, trouver ou retrouver le bonheur d'être soi ?

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Pour perdre du poids, comprendre comment on grossit

Amandine est une femme mariée et a deux enfants. Elle aime beaucoup sa petite famille et s'y consacre corps et âme dès qu'elle rentre de son travail, et même parfois alors qu'elle y est encore. Souvent, tout ne va pas forcément comme elle le voudrait et il lui arrive de se sentir dépassée, épuisée, énervée. Elle aurait alors bien besoin de prendre le temps de s’occuper d’elle, mais comment faire comprendre à tout ce petit monde qu'elle a elle aussi des besoins ?

Ce n'est pas toujours évident de prendre du temps pour soi et les petits plaisirs que vous vous accordez sont vite culpabilisants, si bien que vous ne pouvez en profiter réellement. Dès qu'une occasion se présente, vous la saisissez, car un tien vaut mieux que deux tu l’auras.

Quand, pour toutes ces raisons, le comportement alimentaire se trouve déséquilibré, les sensations alimentaires ne sont plus prises en compte, elles passent au second plan. Les besoins ne sont plus satisfaits de façon équilibrée et vous pouvez prendre du poids. Les régimes sont souvent considérés comme la seule solution, mais on sait aujourd’hui qu’ils sont inefficaces dans la durée.

Comment retrouver une écoute attentive et bienveillante de vos sensations, de vos envies, de vos besoins pour permettre une perte de poids durable, tout en apaisant les tensions ?

Pourquoi la prise de poids est souvent la conséquence d'une volonté de maigrir

Une prise de poids n'est pas toujours bien vue par votre entourage, par la société et surtout, par nous-mêmes. L'apparence ayant une place prépondérante aujourd'hui, on aspire à se rapprocher le plus possible des canons imposés. Quand vous mangez au-delà de vos besoins, en réponse à vos émotions, la culpabilité et le mal-être ne tardent pas à vous envahir. Mais n'est-ce pas plutôt avec vous-même qu'il faudrait vous efforcer de renouer ?

En effet, ce ne sont pas des restrictions alimentaires supplémentaires, des règles contraignantes qui feront disparaître les raisons qui vous ont poussé à ignorer vos besoins. Pour perdre du poids durablement et vous sentir bien, il faut pouvoir apaiser vos émotions et renouer avec vos sensations alimentaires.

C'est une nouvelle prise en compte des besoins de votre corps et une gestion apaisée de vos émotions qui vous aideront à trouver des réponses appropriées et à manger selon vos besoins véritables.

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Commentaire

AUDREYY.

ven 07/12/2012 - 10:18

J'aime beaucoup la phrase "les raisons qui vous ont poussé à ignorer vos besoins" Pour une fois ne pas se focaliser sur "les raisons qui vous ont poussé à trop manger". J'ai l'habitude de chercher ce qui me fait trop manger, c'est culpabilisant, inefficace et me centre sur la nourriture. Découvrir que j'ignore mes besoins est beaucoup plus large, plus juste. Cela me donne de l'espoir car mes besoins sont beaucoup plus divers que des besoins de chocolat ou de fromage

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jolienoisette.

jeu 25/10/2012 - 21:10

Prendre conscience que mes fulgurantes envies de sucre sont certainement liees a mes emotions, avoir faim, ou pas... J'ai l'impression de ne rien controler des qu'il s'agit de nourriture. Pourtant ds ma vie pour tt le reste j'ai une volonte d'acier. Ce programme est ma derniere chance!!

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gisou.

jeu 25/10/2012 - 11:12

Cette méthode est agréable car elle me permet de retrouver une certaine paix intérieure avec moi-même sans nécessairement devoir culpabiliser;il faut peut être cessé d'apprendre la perfection sur tous les plans(vie professionnelle,privée,familiale)parce qu'on finit par s'oublier et se perdre soi même. Cette méthode vous permet dêtre bien dans vos baskets;c'est chouette.

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maligne.

ven 19/10/2012 - 10:09

Le problème, c'est que dans cette société ce qui est source de plaisir rapide et efficace est culpabilisé d'office : la télé, c'est le diable. La nourriture aussi. La masturbation, presque. J'ose le dire? Quand je suis faitguée, je fais des siestes, en plein jour, pendant que mes enfants sont à la cantine. Au lieu de leur faire à mager, si!!! Je suis bien plus dispo envers eux quand je les retrouve. Dans d'autres cultures, et même la plupart des cultures ancestrales, quand on fait une chose qu'on n'aimerait pas faire (manger en excès, comme un automate, par exemple), on est considéré "hanté", possédé". C'est mille fois moins culpabilisant! Nous, qui sommes si "rationnels", nous devons porter la responsabilité de tout, surtout de ce qu'on mange, car "y qu'à pas manger". C'est dommage, car si on pensait que celle qui mange est une partie de moi sur laquelle je n'ai pas prise et qui veut me dire quelque chose, comme une petite fille qui envoie des coups de pied, ou un chien qui jappe pour sortir, on ne se culpabiliserait pas. Du coup, on n'entrerait pas dans une névrose qui nous ferait souffrir bien plus que de la balance.

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emma-.

jeu 18/10/2012 - 19:01

je vous remercie de mettre en exergue les difficultés que l'on peut rencontrer au quotidien avec autant de précisions et une analyse fine et accessible. Merci d'allier psychologie et nutrition :). Merci merci pour votre travail qui devient le nôtre pour soi ;)

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Momo79.

dim 14/10/2012 - 21:15

Je m'y reconnais parfaitement, mais le temps est et restera pour moi un réel problème.... Parfois j'aimerais être capable de mois dormir, ou bien d'être plus efficace et rapide dans ce que je fait, enfin je me sens d'une façon ou d'une autre coupable de ne pas être une wander woman... J'aimerais tellement tout faire bien, ne plus avoir à supporter la sensation de l'échec...

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flobelle.

mer 10/10/2012 - 19:11

Je ne peux que souscrire à cette analyse car elle ressemble à s'y méprendre à mon quotidien. Je pense vraiment que le fait de trop manger est un signe d'oubli de soi et de ses besoins propres. j"espère que je vais vraiment progresser sur ce point.