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Quels sont les risques sur notre santé d'un manque de fer ?

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Un manque de fer peut être dangereux pour la santé dans la mesure où lune carence en fer fait chuter le taux d'hémoglobine, rendant notre organisme plus sensible aux attaques extérieures.  Dans ce contexte, quel rôle joue le fer sur notre organisme? et dans le cas d'un manque de fer, comment y faire face? 

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Quels sont les risques sur notre santé d'un manque de fer ?
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Quel est le rôle du fer?

L’hémoglobine de nos globules rouges, qui capte l’oxygène de l’air inhalé dans les poumons, le véhicule jusqu’aux cellules du corps, puis l’échange contre le gaz carbonique, comporte un atome de fer indispensable à son fonctionnement.
Le fer est aussi présent dans la myoglobine, aidant les muscles à créer une réserve d’oxygène, nécessaire pour faire face aux efforts physiques. Enfin, le fer intervient aussi dans de nombreuses autres fonctions métaboliques des cellules, participant à l’activité d’enzymes tels les catalases, les cytochromes, les peroxydases.
Le fer s’avère encore nécessaire à la synthèse d’ADN, sans doute parce que le fer joue un rôle dans la structure de la ribonucléotide réductase, une enzyme indispensable à cette synthèse. Avec un manque de fer, les cellules manquent d’énergie, se renouvellent moins, la température corporelle s’abaisse et le corps est plus sensible aux infections.
Le fer est donc un oligo-élément essentiel au bon fonctionnement de l’organisme. 
 

Manque de fer : symptômes et dangers

Il existe trois différents types de manque de fer.
  • La première concerne une baisse des réserves en fer, mesurable par le taux de ferritine, qui mesure l’état des réserves et qui est abaissé, mais le fonctionnement corporel n’est pas encore atteint.

  • La seconde consiste en une insuffisance de fer avec des altérations du fonctionnement corporel, sans anémie, mais avec une réduction des performances, tant dans l’activité professionnelle que physique et sportive. Les implications économiques sont évidentes, en particulier dans les pays du tiers monde où les sujets carencés peuvent avoir une activité réduite de 20%.

  • Enfin, si la carence martiale est encore plus importante, on arrive à l’anémie ferriprive, évaluable grâce au taux d’hémoglobine sanguin. Les jeunes enfants sont tout particulièrement exposés aux carences martiales, car le lait est relativement pauvre en fer. Viennent ensuite les femmes réglées, car les règles entraînent une perte périodique de fer ; les femmes enceintes elles aussi, peuvent devenir anémiques car leurs besoins augmentent du fait de la croissance du fœtus. L’anémie ferriprive de la femme enceinte peut avoir de graves conséquences : elle augmente la fréquence de maladies et la mortalité, la fréquence des avortements spontanés, des naissances prématurées et d’un petit poids de l’enfant à la naissance.

Un manque de fer prolongé entraîne une réduction de la quantité d’hémoglobine et du nombre de globules rouges dans le sang, qui deviennent  petits et pâles. De ce fait, le sang ne remplit plus convenablement son rôle de captage et transport de l’oxygène. On parle alors d’anémie, qui se traduit par une pâleur, une fatigue, une accélération du pouls, un essoufflement à l’effort.
Dans les pays développés, 1 à 5% des adultes et 10% des enfants et des femmes enceintes sont touchés par l’anémie. Quant au manque de fer, avec ou sans anémie, sa fréquence atteint près de 30% des enfants entre 6 mois et 2 ans, 14% entre 2 et 6 ans, 15 % des adolescents et 10 % des femmes réglées.
 

Les aliments riches en fer

Comme l’organisme est bien évidemment incapable de synthétiser des atomes de fer, c’est à nos aliments de nous apporter ce minéral pour combler un manque de fer. 
Le fer est en fait difficilement absorbé par le tube digestif. Il est présent dans les aliments sous deux formes différentes:
  • Le fer héminique est un fer lié à l’hémoglobine et à la myoglobine et ces protéines facilitent son passage. On ne le trouve donc que dans les viandes blanches et rouges, volailles et poissons.
  • Le fer non héminique est quant à lui présent dans les produits végétaux et dans les produits animaux. Tandis que la forme héminique est absorbée à hauteur de 25%, le fer non héminique n’est absorbé qu’à hauteur de 5%. Les fruits secs, légumineuses les grains entiers, les œufs, le chocolat, ainsi aussi quel les légumes verts, renferment principalement du fer non héminique. Les produits laitiers contiennent très peu de fer.
La vitamine C améliore l’absorption du fer en faisant disparaître l’effet inhibiteur de certaines molécules comme les phytates ou les tanins qu’on trouve dans le thé ou le café, dans les fruits, dans le vin ou la bière, mais aussi dans les céréales et les légumineuses. Les protéines de l’œuf ou du soja, le calcium réduisent encore l’absorption du fer.
 

Comment faire face à un manque de fer?

L’Organisation Mondiale de la Santé estime qu’environ 25% de la population mondiale souffre d’anémie, avec comme cause principale pour la moitié d’entre eux, un manque de fer. 
Cependant, une supplémentation systématique, par exemple dans le pain, qui a été proposée dans certains pays nordiques pose question : trop de fer inhibe l’absorption du zinc, et on remplace un problème par un autre. Ensuite, trop de fer pourrait augmenter le risque de cancer en stimulant la production de radicaux libres. Enfin, trop de fer pourrait nuire aux articulations et au système cardiovasculaire. Les personnes sujettes à l’hémochromatose pourraient aussi voir leur état s’aggraver dans d’importantes proportions.
 
La conclusion est sans doute qu’aucune solution ne saurait convenir à tous. Les jeunes enfants et femmes réglées ou enceintes auront intérêt à privilégier les aliments naturellement riches en fer ou bien encore enrichis artificiellement par l’industrie agro-alimentaire, tandis qu’hommes et personnes âgées, qui sont rarement touchés par ce déficit, s’abstiendront de consommer trop d’aliments enrichis en fer.
 
Une alimentation variée et comprenant des aliments riches en fer héminique, c'est-à-dire des viandes et des poissons est sans doute le moyen le plus simple pour éviter les carences. Pour les végétariens et surtout les végétaliens, souvent touchés par les carences martiales, il faudra veiller à consommer suffisamment de fruits secs, légumes verts, légumineuses, de grains entiers, en associant si possible ces prises à la consommation de fruits ou légumes riches en vitamine C. Il faut veiller à ne pas consommer en même temps des aliments inhibiteurs de l’absorption, et surveiller le taux d’hémoglobine si on est une personne à risque.
 
Vous l'aurez compris, le manque de fer favorise globalement la fatigue corporelle, il est alors essentiel de favoriser les aliments à hautes teneurs en fer.
 

ARTICLES COMPLEMENTAIRES

Pour aller plus loin, découvrez notre sélection des 10 aliments les plus riches en fer. Enfin, plongez dans la découverte des minéraux ainsi que des oligo-éléments qui contribuent au bon fonctionnement de notre organisme.

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