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J'ai craqué et je culpabilise à mort

L’alimentation émotionnelle Les envies de manger émotionnelles
07 fév 2013 à 21h

Groumpf groumpf groumpf, n'a va pas ce soir. Tout allait pourtant tellement bien, j'étais tellement fière et heureuse de ma journée et là...bim...j'ai trébuché.

De ce que je vois de mon comportement...je ne supporte pas la fatigue...et je suis très souvent fatiguée, même en dormant 8h par nuit, même en ayant un travail sédentaire. Mes analyses de sang étaient bonnes récement, pas de carences. Donc je ne sais pas trop d'où vient cette fatigue. Ce que je sais c'est que lorsque je rentre chez moi je n'ai qu'une envie, me faire un bon goûter et me poser.

La plupart du temps j'ai vraiment faim en rentrant du boulot, donc ça n'a pas posé problème. Sauf deux fois dont la dernière aujourd'hui où j'ai bien bien bien "EMEisé" lol

Goûter, sans faim. J'arrive à faire cette EME en version zen. Je me prépare ma petite assiette à dessert avec amour, un thé et je me pose. Je sais que j'en ai besoin de celle-ci. Je la veux. Je l'assume. Je me dis que j'attendrai que la faim revienne, ce soir..demain matin ? Mais deux heures plus tard j'ai le ventre qui tiraille un peu, je sais que c'est un miniscule début de faim mais ça m'insupporte. Je mange...je m'en veux...je dépasse ma limite, je suis lourde...je m'en veux...je vais à la cuisine, je fais des gâteaux pour mes collègues, je tape un peu dans tout ce qui me passe sous la main, le nutella, la pâte crue... Pas en grosse quantité, je pioche...mais c'est pas un comportement rationnel, je le vois bien...

Je sais qu'il n'y a pas mort d'homme, ça ira mieux demain. Mais je stress, je sais que demain matin je monterai sur la balance comme tous les jours avec la boule au ventre de savoir si ce craquage aura tué tout mes effort pour aller mieux. Intellectuellement je sais que non et que quelques grammes en plus ou même en moins ça ne compte pas...mais emotionnellement c'est une autre histoire :/

La question que je me pose c'est de savoir si mon analyse de cette EME est exacte. La fatigue, le besoin de réconfort après des journées de boulot que je n'aime pas dans le fond et pour me débarasser de la culpabilité de craquer, craquer un peu plus  ? (parfois je me demande où se trouve le bouton logique dans mon cerveau dans ces moments là XD)

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45 commentaires

Est-ce qu'attention et reconnaissance en vont pas de pair dans ce contexte ?

je suis très touchée Ambre, parce que dans ta description de ta soirée, on dirait moi.... exactement pareil

 

donc je te comprends

la seule chose que je peux te dire c'est qu'aujourd'hui, à l'heure fatidique (17h30)....où je rentre de chercher ma fille, et où avant j'avais cette fatigue, ce besoin de goûter......

je n'ai plus besoin de goûter.......

c'est juste plus là.........

 

par contre j'essaie d'être plus vigilante sur mon besoin de repos et de m'accorder par exemple une pause canapé devant un truc drôle (pas de prise de tête)

c'est comme si mon besoin de détente s'était dissocié de la nourriture........

 

donc oui, je pense que ta fatigue est surtout psychologique, que tes EME du soir sont tout ce qu'il y a de plus classique et je sais pour l'avoir vécu que c'est pénible!!!!!!

mais la bonne nouvelle : dans le programme tu as ici une étape "fin de journée" qui m'a perso beaucoup apporté sur ce plan là....

 

 

le petit conseil que je peux te donner, c'est quand tu rentres, de l'énoncer à voix haute :  "j'ai envie de me détendre, de me reposer de ma journée"  et puis respirer un petit peu

si tu as une EME, observe-là une minute,  elle est là par réflexe, parce que tu as associé la nourriture à la détente....  n'essaies pas de combattre mais d'accueillir

tu peux aussi dire à voix haute   :  "j'ai envie de manger un goûter pour me détendre" et puis laisser un peu cette pensée résonner

 

cela pour quoi?    briser les automatismes

 

ensuite tu choisis de manger ou non ce goûter, de réduire peut-être un peu la quantité en dégustant plus longuement

ça peut être un quart de carré de chocolat que tu dégustes si lentement, en puisant tout le réconfort qu'il te procure

 

l'avantage étant que cela ne te coupe pas l'appétit pour le diner.... c'est tout, parce que là je te comprends...  certes on se dit : bon il suffit d'attendre la faim, mais cette attente est un peu pénible parce qu'il y a une petite faim et que l'on picore sans satisfaction.....

 

voilà j'espère t'avoir donné quelques clé avec mon expérience

et aussi, j'ai tendance à faire aussi beaucoup de gâteaux pour les autres, d'ailleurs ils me les réclament

 

et puis un jour je me suis aperçue que je faisais ces gâteaux pour être "acceptée" dans le groupe

depuis je m'efforce de ne pas en faire systématiquement....  c'est dur encore je dois dire, j'aime tellement quand on me remercie pour mes gâteaux

mais cela m'a aidé de ne plus en faire systématiquement, à me dire que j'avais de la valeur même si je ne faisais pas de gâteaux et c'était le cas, mes amis m'aiment tout autant quand je leur apporte uniquement ma présence!

C'est vrai, j'ai tellement relié la nourriture au réconfort après une longue et dure journée (je ne fais pas ce que j'aime, je refoule ma frustration constamment)

Du coup pas étonnant ces EME de fin de journée, j'ai hâte de voir la partie du programme qui s'en occupe. En attendant je vais suivre tes conseils Izabelle, merci beaucoup.

Pour les gâteaux, à la limite rien que le fait d'en faire est compulsif, j'aime trop ça lol. Après, le problème, c'est de ne pas en manger soi-même sans avoir faim. C'est du boulot ! ^^

moi j'adore aussi faire des gateaux pour la prouesse technique....  et alors il faut goûter pour savoir si c'est bon!!!!

c'est pour ça que j'en fais moins, quand même, j'ai pas de collègues non plus alors ça limite les occasions.....  j'en fais quand je vais en stage,  et là j'en un lundi, je suis en train de me forcer à ne pas faire un gateau, c'est très dur, petite bataille dans ma tête....

biz