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obstacles à la pratique régulière

Linecoaching au quotidien Pratiquer la Pleine Conscience au Quotidien
16 jan 2012 à 08h

Je me rend asbolument compte des bienfaits de la rpc et du bodyscan. Je sais faires de choses en pleine conscience. Mais je vois aussi les obstacles au quotidien.

Par exemple ce week end j'ai fait quelques pauses respiratoires, des petites, mais pas de fichier rpc ni de body scan.

Les obstacles pour moi sont internes. Si j'ai le temps de regarder un épisode d'esprits criminels, j'ai le temps pour un fichier. Si j'ai le temps de bouquiner une heure quand j'ai fini  mon boulot comme hier soir au bureau j'ai le temps de faire du body scan ou autre.

POur moi les obstalces considérés comme extérieur (pas le bon endroit, pas de temps, pas le matos) ne jouent pas. J'ai fait au début de la rpc aux toilettes et dans les escaliers ca marchait.

Donc je vais me pencher sur ces résisitances qui fotn que je ne le fais pas..................

Et vous quels sont vos obstacles?

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9 commentaires

J'ai décidé il y a plusieurs semaines, de faire une séance matin, midi et soir.

Je choisis mon fichier en fonction du temps que j'ai et du problème que je veux aborder éventuellement.

Cela ne "marche" pas à chaque fois : je ne me retrouve pas forcément calme, tranquille, plus zen. Mais j'ai découvert que ce n'est pas le but ! Parfois je ne peux me fixer sur ma respiration plus de 1/2 seconde (mais 100 fois 1/2 seconde... c'est bien !)

C'est dans ma vie ailleurs que je vois que quelque chose change : je suis moins prisonnière de "pensées automatiques", je les repère plus vite, ainsi que mes états d'âme, qui du coup me polluent moins. Je juge moins. j'accepte mieux les choses comme elles sont.

Je savoure le ciel du matin, un moment de silence, une parole gentille, toutes choses auxquelles je n'aurais pas fait attention avant.

La RPC, ce n'est pas de la relaxation. Ce qui se passe est différent. Il faut perdre toute idée que quelque chose de bien défini va se passer... pour découvrir quelques semaines plus tard que la perception de la vie est devenue plus sensible.

J'en suis encore à m'obliger à faire 3 séances par jour. Ce n'est pas devenu automatique, mais je pense que cela va venir comme la gymn du matin ou se laver les dents... En tout cas, c'est mon objectif.

 

Donc, je ne réponds pas à la question sur les obstacles, mais je me souviens au début en avoir rencontré un : vouloir réussir parfaitement ma séance de PC ! Du coup, si je n'y arrivais pas, je laissais de côté...

J'ai également ce problème....parfois je dois me forcer un peu (finalement c'est comme pour aller au sport), puis je suis contente de l'avoir fait.

Bizarrement, je suis souvent sur le forum à lire vos mots qui encouragent et qui répondent à bon nombre de mes questionnements........mais du coup je me dis que je ferais mieux de faire quelques exercices ! Je pense que cela demande un investissement et que je fais un petit blocage !

Je vais essayé de fixer des moments plus précis sur la semaine (j'ai de la chance d'avoir des filles qui vont déjà à l'école!)....comme si j'allais à un cours. D'ailleurs je me donne rendez-vous ce matin à 9h00 dans ma chambre à coucher (en espérant que le téléphone reste silencieux, ainsi que la sonnette de la portre d'entrée...).

Alors moi pour le moment pas d'obstacles, dans le sens ou dès le matin, sachant tout le bien que cela me fait je me visualise dans la journés els moments ou je vais pouvoir en faire. Et donc j'en fait plus, un fichier de 13mn + un body scan en gros dans la journée, plus si je peux. Et le matin je ne m'éjecte pas de mon lit, je savoure, je respire, je profite, je "m'éveille" vraiment.

Hier soir je me suis fait mal au dos, j'ai travaillé ce matin, très très mal pourtant. Et la rpc m'a aidée à prendre conscience que ce n'était pas possible, que ca ne fonctionne pas comme cela. Donc j'ai arrêté de travailler à midi, me suis reposée jsuqu'à maintenant et vais continuer dailleurs. Et ca c'est un des effets de la pleine conscience de se respecter réellement.

POur le téléphone c'est simple: je le coupe il ne me dérange pas.

Je ne sais pas dire s'il y a une différence énorme dans le respect de mes sensations alimentaires par contre. Mais de ce que j'ai retenu des bouquins qui traitent du sujet il faut 15 jours de pratique régulière (2 fois par jour) pour pouvoir ressentir des effets sur différents aaspects., sommeil, tranquilité d'esprit, humeur, alimentation.

Dans l'idée je suis toujours aussi enthousiaste sur le sujet et ma foi s'il y ces obstcales et ces résistances c'est que ce n'est pas si facile que cela de s'assoier seul avec soi même, pas quantifiable, rentable ou créatif............

[quote=Lia]

 Et le matin je ne m'éjecte pas de mon lit, je savoure, je respire, je profite, je "m'éveille" vraiment.

Alors là je note. Je suis sûre que je vais pouvoir le faire. Mes dix premiers jours sont passés et j'accède enfin à la RPC. 

Ce que je n'avais pas réalisé jusqu'à aujourdh'ui (la naïve) c'est que cela nécessiterait du temps. Eh oui, tout bête, mais crucial. Pour s'occuper de soi, il faut prendre le temps. Y a pas de miracle. J'avais à peine lu deux lignes que déjà je me contortionnais mentalement pour faire de la place dans mon horaire quotidien, Ridicule et contre productif. ça me stressait d'avance. Doucement les basses que je me suis dite et j'ai filé sur le forum toujours riche de trucs, combines et autres bons conseils. Pas nécessaire de réinveter l'eau chaude ou souffrir mille morts par fierté mal placée.  Alors prendre le temps de bien se réveiller me fera le plus grand bien. D'autant que je ne suis pas du matin. Mais, allez savoir si cela ne va pas changer.

Un sage a dit un jour : "on fabrique, on a"

Et si je me fabriquais des matins difficile...... A méditer.

Bone soirée.

 

Je viens aux nouvelles.

ça donne quoi par chez vous ?

Ici, d'en avoir parlé ça a fait un déclic. Je m'y suis mise, j'essaye de pratiquer quand j'ai quelques minutes, si je suis interrompue, tant pis, je sais que j'ai 1 moment où je peux pratiquer à coup sûr et que pire des cas, même si je ne fais pas les 10 minutes, petit à petit ça ira.

Et étrangement, du coup, j'arrive à faire mes 2 X10 minutes.

L'idée de mettre mon perfectionnisme de côté à fait du bien on dirait. Ou alors c'est d'être préoccupée par l'étape suivante, ou d'avoir réussit à caser ça dans mes routines quotidiennes, je ne sais pas...

C'est une sacrée bonne question que vous posez là... Pendant plusieurs mois, bien que convaincue du bien-fondé de la pratique de la pleine conscience, j'ai délaissé ces exercices et je sais pertinemment que ce n'est pas le manque de temps, j'ai la chance d'avoir des enfants suffisamment grands pour "vivre leur vie" et un boulot qui me laisse du temps pour moi...

Je pense que mon esprit n'est la plupart du temps pas prêt pour ces séances et c'est pour cette raison que je continue à fureter sur le web ou à bouquiner ou à tricoter alors que je sais que je pourrais faire autre chose. En rentrant le soir du boulot, j'ai plusieurs heures devant moi mais je me dis que ce n'est pas le bon moment, que je suis trop crevée et que je vais m'endormir (de fait, c'est ce qui se produit, le plus souvent, si la PCS dépasse 5 minutes), que ce n'est pas ce que j'ai envie de faire, là, en ce moment. Alors je me force un peu. Si la pratique des espaces de respiration devenait plus naturelle pour moi, je pense qu'elle passerait mieux mais pour l'instant, ça relève de l'exercice que je m'impose de faire et donc, forcément, je suis moins motivée. Je me sens contrainte et je me suis tellement habituée à m'écouter depuis ce début de ce programme que j'ai l'impression de régresser en m'obligeant à faire quelque chose.

Néanmoins, je constate depuis quelques jours que je pratique plus souvent, même en journée au boulot (5 minutes, voire 3 minutes) sans que ça soit une contrainte. Ce cap a été franchi depuis les congés de Noël où j'ai dû faire face à des émotions violentes et où la PCS m'a vraiment aidé à ne pas tomber dans les saladiers de chocolats. Depuis, je me tourne vers elle plus volontiers, en douceur, et ça me fait du bien. Ce ne sont que des petites touches mais je progresse. Je me rends compte, en vous écrivant que j'ai presque fait une séance chaque jour depuis la semaine dernière ! Certaines font 3 minutes, d'autres 15 minutes. Mais je progresse.

C'est là que je m'interroge sur ce qui pourrait me bloquer ailleurs.

Avec des tout petits, quand on est interrompu, c'est pour de bon, y'a pas vraiment possibilité de reprendre après.

Mais là, par exemple, ça fait bien 10 minutes qu'ils jouent ensemble tranquillement et que j'aurais pu mettre ce temps à profit pour faire de la RPC plutôt que de trainer sur mon ordinateur...

Je crois que ce qui me pèse c'est l'incertitude, je ne sais jamais si je vais pouvoir finir une séance ou pas, ça me frustre.

D'un autre côté, ça n'a aucune conséquence de mettre fin à une séance avant les sacro saintes 10 minutes... Donc là, à écrire, je crois qu'il faut que je travaille un peu sur moi, pourquoi est ce que je tiens tant à faire une séance Parfaite.

Dans le calme absolu, sans interruption possible, et en "bon" état (pas trop fatiguée)...

En soit, même 5 minutes, c'est déjà 5 minutes, non ?

Du coup je squatte ton poste...

Mes enfants...

Et ceux des autres... (je suis assistante maternelle)

En ce moment ils sont tous en décalé pour les siestes, j'ai un mal fou à trouver 10 minutes vraiment au calme.

Le matin au réveil, j'ai ma cadette qui dors mais mon aînée qui me squatte (et si elle ne me squatte pas c'est qu'elle est devant la télé et le bruit me déconcentre).

Pendant les siestes j'ai ma cadette qui a le chic pour se réveiller en plein milieu de mes tentatives de RPC, ou alors c'est ceux que je garde qui s'y mettent...

Me reste le soir, quand mon mari rentre, mais je suis tellement vannée que je m'endors au bout de 6/7 minutes...

Pourtant je trouve le temps de faire pleins de choses (y compris de poster ici), donc j'aimerais bien mettre le doigt sur ce qui me dérange.

Je me demande si je ne cherche pas un niveau de perfection impossible à atteindre, des enfants qui jouent ne devrait normalement pas m'empêcher de faire de la RPC.

Mais l'incertitude de savoir si ou quand je vais être coupée en pleine RPC me pèse.

Alors pour moi la possibilité d'être interrompue ne me pèse pas. C'est arrivé plusieures fois ej suis posée dans ma chambre à respirer et mon fils entre avec un truc super urgent à me dire. Je reste très tanquille j'écoute en général il repart et je continue. Enfin ca a marché comme ca quelques fois.