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Psy... qui s'y colle?

Linecoaching au quotidien Mon vécu du programme
29 juin 2014 à 11h

Voilà, moi j'ai mis près de deux ans à passer à l'acte du rendez-vous chez le psy (bon j'avais déjà fait une psychanalyse avant et une psychothérapie comportementale et cognitive ainsi qu'une thérapie de couple et une thérapie systémique.) Non non je ne suis pas folle hi hi!!

Je viens de trouver une super psy et je me suis dit que ça serait sympa que l'on partage nos expériences psy pour voir.

Qu'en pensez-vous? Car moi, je pense que qui dit kilos dit problèmes psy derrière aussi!!

Donc je commence: celle-ci est bienveillante, travaille sur l'hypnose, la psychologie positive, la PNL (je ne connais pas du tout) et la psychologie systémique.

Elle a posé le cadre pour une bienveillance respective, qu'elle cheminerai à mon rythme et que toute séance doit-être annulée 48h avant (inconscient qui ne veut pas affronter le gros morceau, oblige!!). 54 euros la séance (remboursé environ 8 euros par la mutuelle puisqu'elle est praticienne, il paraît que maintenant ça se fait). Une fois tous les 15 jours, plus si besoin, moins au bout d'un moment. Il faudra entre 10 et 15 séances voir plus.

J'ai hâte de commencer dans 15 jours.

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17 commentaires

[quote=marieal]

il y a quand même des trucs à voir avec une psy non?

quand on a trop de choses à faire pour ne pas avoir le temps de s'occuper de soi, c'est un signe...

ta façon de décrire ton entourage m'interpelle, je pense que ta famille a laissé des traces, et que le profiteur précedement là aussi...

ce sentiment de vide que tu décris, si tu n'as pas réussi à le comprendre seule, peut être qu'une aide extérieure te sera utile?

ta description de ton parcours LC, très perfectionniste, on dirait moi il y a 6 mois...

et ce besoin de compenser, cette sensation qu'il faut que tu t'affames pour maigrir, si avec ça tu fais pas des eme....

va voir un psychologue du GROS, il-elle t'aidera à comprendre comment tu fonctionnes avec ton alimentation...

[/quote]

Rendez-vous pris avec une naturopathe adepte de la RPC. Hasard total. 

Je ne sais pas si je suis perfectionniste. Je n'ai pas cette impression. 

J'ai payé un programme, j'ai eu l'intention de le suivre le plus loin possible. J'ai participé à une rencontre. J'ai posé des petits sous, c'était pour essayer d'avoir un résultat. A la fin, je ne sais pas si j'ai progressé. Pour moi, le progrès, c'est perdre du poids. Mon corps, si gros soit-il ne me pose pas de problème pour attirer les regards. Du coup, si je veux maigrir, c'est vraiment pour moi seule. Santé et esthétique sont mes motivations. Je n'ai pas envie de plaire à un chéri. 

Mais.. dès que je maigris, je le sens et mon cher petit corps me le rappelle. Il sonne et demande son dû. C'est comme si j'étais à mon set point. Alors que je n'ai jamais été aussi lourde. (79/167) Ce ne sont pas des EME.

J'ai une "famille" juste épouventable. C'est droit mon contraire mais je n'ai pas beaucoup subi leur méchanceté car je suis gentille mais ne me laisse pas du tout marcher sur les pieds, et sans m'énerver. On me dit de "fermer ma geule" au téléphone ? - Je boucle et ne rapelle pas. Je tiens au respect, j'ai bientôt 40 ans, on ne me dit pas de "fermer ma gueule". Je ne suis pas aussi irrespectueuse et sans limite. Quel intérêt de converser avec des gens aussi peu éduqués ?

C'est décevant quand on voit des familles qui se soutiennent. Des amis m'ont demandé comme j'étais parvenue à être ce que je suis avec des gens qui ont passé leur vie à essayer de me dévaloriser. Tout le monde s'y est mit et je suis la personne qui a le mieux réussi dans presque tous les domaines. Vous imaginez la jalousie... Je suis même la plus mince ! Ils sont tous super gros dans ma famille vivante. 

J'avais une grand-mère - encrore 98 kilos à 86 ans ! -  dont la santé déclinait. Le dimanche, après ma rupture d'avec un ami, je venais souvent vers elle pour avancer mon travail en lui tenant compagnie et apportais à manger pour éviter d'avoir un mauvais repas de sa part. (Elle décongelait des légumes datant des années 90, le pain était rassi, les produits de mauvaise qualité...)  Elle avait souvent un reproche envers mes repas. J'ai arrêté. Elle ne me disait pas: "Je regrette tes petits plats" mais plutôt "Les plats tout préparés à réchauffer qu'on me livre par le système d'aide à domicile , c'est vraiment mauvais." Le langage codé qui a la "pudeur" de ne pas être reconnaissant, je n'en tiens pas compte. J'attendais qu'elle me demande frontalement des petits plats du dimanche. Mais elle ne l'a pas fait. Ca aurait été s'abaisser... Conséquemment, je n'ai pas essayé de lui plaire et d'être gentille. Naturellement, il ne faut pas se mettre dans des situations où on ne fait pas ce qu'on a envie. Ma mère décédée aurait encore été gentille avec elle je pense. Moi plus ! 

Ma grand-mère ne voyait de beau que son fils malhonnête. Elle me disait avoir donné des sous pour les vacances à mes cousines, histoire de me rendre jalouse. Je lui ai dit: "Elle ont de la chance, je n'ai pas eu ça. Tu peux me donner pareil, même si je reste ici." Affirmer ses besoins, elle ne s'y attendait pas non plus! Finalement, autant lui montrer qu'elle faisait une nette différence entre ses petits enfants. Après ces dernières petites provocations, j'ai quasiment cessé mes visites. 

Bref, je n'ai pas l'impression de subir les profiteurs. J'ai une maison avec ma famille. Je contrôle toutes les factures envoyée par ma famille et je gère la maison avec une agence qui s'occupe de l'administration. Heureusement, l'agence s'est rendue compte que ma famille était malhonnête et que j'étais de loin l'interlocutrice la plus sensée. Je suis architecte, ça aide... J e considère que ces contrôles, c'est du travail désagréable.

J'étais dans un EMS tout à l'heure car j'expose des tableaux. J'ai discuté longtemps avec une femme de 90 ans très sympa. Je lui ai dit que sa famille avait de la chance... Moi, je fais un exercice de composition. J'évite tout ce qui est toxique et je ne me laisse pas marcher dessus. Mais le fait d'avoir des ennemis dans sa famille et pas de soutiens, ça vous enlève une éventuelle béquille. C'est vraiment triste d'avoir à avancer sans ça. 

 

 

 






 

Bonjour Petit Chat,

 

Tu dis que tu n'as pas besoin de voir un psy ? Tu as bien relu ce que tu as écris ??

Tu es seule même au milieu d'un millier de personnes tu te sens seule et tu le seras toute ta vie car le plus important tu ne l'as pas eu !

Je parle en connaissance de cause ma famille sans être toxique n'a pas répondu présent quand j'en avais besoin.

 

J'ai toujours cru que j'étais forte et que j'avais reussi à surmonter tout ça mais aujourd'hui je suis maman et quand je regarde ma fille je m'aperçois que je passe plus de temps à énumérer toutes les erreurs que je ne fairais pas avec elle plutôt que de profiter du temps avec elle...

 

La semaine dernière je suis allé à ma toute première scéance avec une psychologue, j'ai compris que seule je n'aurais jamais le courage de regarder au fond du puit et de faire la paix avec ce qui s'y trouve. Je sais aussi que si je ne règle pas cette "affaire" avec moi-même ça va tout détruire.

Et je REFUSE de leur laisser cette victoire !!!

 

Tu dois te faire aider, tu es trop loin de toi même pour y arriver seule.

 

Bon courage ! smiley

(C'est bon là, j'ai pris RDV si tu regardes plus bas.)

Alors, je m'y colle : 4 thérapies. C'est fini, sauf grosse urgence j'en fais plus.

J'ai fait ma première thérapie à 31 ans, lorsque je suis rentrée d'Allemagne après mon second divorce. Mon ex-mari m'ayant mis plus bas que terre, j'avais besoin de faire un travail sur moi pour savoir si vraiment l'échec de ce second mariage était, comme il me le disait, entièrement de ma faute. Par le bouche à oreille au travail, j'ai rencontré une psychologue très à l'écoute, qui fut la première à me dire ce dont je me doutais, mais j'avais besoin de l'entendre : "votre mère ne vous aime pas". Je me souviens que j'allais la consulter pendant ma pause de midi, et revenais parfois travailler avec les yeux rougis. Puis j'ai changé de ville et j'ai dû arrêter, malheureusement elle ne connaissait pas de collègue à laquelle me recommander dans mon nouveau lieu de vie.

A 40 ans, désirant reprendre ce travail sur moi, je tombe sur une psychanalyste fort renommée, fort onéreuse, fort silencieuse, qui avait parfois 1 h 30 de retard, pendant ce temps je payais la baby-sitter pour faire garder mon fils, ça me coûtait la peau des … et je ne supportais plus ses silences qui pouvaient durer jusqu'à 20 mn et m'épuisaient, j'ai arrêté au bout de 6 mois.

A 47 ans, encore un divorce, cette fois c'était plus grave parce que c'était le père de mon fils. Je demande à mon médecin généraliste de me trouver "quelqu'un qui parle et qui est remboursé par la Sécu".

Je rencontre un psychiatre très bien, qui va me suivre 3 ans, me libèrera de l'emprise de ma mère, mais il avait de plus en plus de patients, avait jusqu'à 3 h de retard. J'ai saturé de sortir de son cabinet le vendredi soir à 22 h 30.

Puis à 51 ans, la 4ème et dernière, également psychiatre et remboursée par la Sécu, qui m'a suivie à l'hôpital psychiatrique dans lequel un burn-out professionnel m'avait conduite, et qui a continué à me suivre pendant 12 ans à son cabinet.

[quote=Petit Chat]

J'évite tout ce qui est toxique et je ne me laisse pas marcher dessus. Mais le fait d'avoir des ennemis dans sa famille et pas de soutiens, ça vous enlève une éventuelle béquille. C'est vraiment triste d'avoir à avancer sans ça.

[/quote]

Oui… mais parfois il vaut mieux être seule que mal accompagnée, non ? Arriver à éliminer les personnes toxiques de sa vie, même si c'est la famille.

2 thérapeutes différents au cours de ma vie m'y ont aidée, le premier m'a bien aidée, l'année de mes 50 ans j'ai enfin osé me dénuméroter pour que ma mère ne puisse plus m'appeler. Ses appels téléphoniques me bouffaient la vie, tant en fréquence qu'en contenu du dialogue.

La thérapeute suivante était du même avis et m'a bien aidée à déculpabiliser d'avoir coupé les ponts car en osant couper les ponts avec ma mère, une partie de la famille, refusant d'en comprendre les (très graves et destructrices) raisons, a coupé les ponts avec moi.

Cette thérapeute m'a suivie pendant 12 ans, elle fut de bon conseil, grâce à elle j'ai pu suivre une TCC qui a duré une année, mais la TCC n'a pas donné les résultats escomptés. Je voulais résoudre mes problèmes de bouffe/surpoids, ça n'a pas marché. Je crois que nous étions trop de personnes différentes dans le groupe de 10, et la thérapie n'était pas assez personnalisée.

L'année dernière, ma psy et moi étions en désaccord sur plein de choses, cela me perturbait pas mal, j'étais de plus en plus déstabilisée au cours des dernières séances, et un soir en rentrant, après avoir une fois de plus fait tout le trajet en voiture en larmes de son cabinet jusqu'à mon domicile, je me suis posée sur mon canapé avec un gros sac de Chips et une bière, et me suis dit que puisque ça ne me convenait plus et que ça me perturbait, pourquoi ne pas arrêter ces séances ? Après tout, elle était à mon service, pour m'apporter quelque chose à moi, pas pour me dicter ce qu'il faudrait que je fasse alors que ça ne me convenait plus du tout, pourquoi me sentir obligée de continuer ? Je n'avais aucune obligation de continuer les séances, c'est moi qui était allée la consulter.

J'ai donc arrêté à presque 63 ans la 4ème thérapie de ma vie, pensant en avoir fait le tour.

Résignée.

[quote=Marieal]

... m'a énormément aidé à aller voir la partie immergée de l'iceberg...( la partie apparente étant le surpoids selon elle).

[/quote]

C'est tout à fait ça yes

Donc je pense qu'avec LC, même si je sais que ça va être long et parfois douloureux, c'est maintenant ou jamais pour régler une bonne fois pour toutes mes problèmes de comportement alimentaire. Comme pas mal d'entre nous sur LC, ce n'est pas tant la perte de poids à elle seule qui m'intéresse, mais savoir une bonne fois pour toutes comment perdre des kgs sans les reprendre,pourquoi je grossis, et surtout pouvoir être enfin en paix avec la nourriture.

Surtout qu'entre-temps ma mère est décédée, je suis en pré-retraite, je me sens enfin libre ! J'espère que cette sensation va durer.

Wow. Impressionnant comme parcours de vie. (J'ai adoré te lire.)

Ca ne m'étonne pas que des gens, suite à un divorce, se sentent culpabilisés. J'avoue que je suis sortie d'une relation une fois avec le même sentiment. Des amis m'ont rassurée par la suite en me disant que j'étais juste sortie avec un c.. Ce qui fut notoirement confirmé. J'avais perdu 6kg en le quittant ! Magnifique ! Il me pourrissait la vie. 

Le fait d'être mal aimé de ses parents, c'est une croix à porter. Elle est plus lourde quand on a encore contact avec eux. Couper les ponts, c'était pour moi une évidence quand j'ai eu 23-24 ans. Ma mère était jalouse de moi parfois. Comportement ambivalent.  Le jour où je lui ai montré mon appart, elle m'a sualuée en me disant que les bisous valaient aussi pour Noël et mon anniv', car on ne se verrait pas. J'avais renoncé à passer Noël avec elle, c'était l'occasion pour elle de planter des coups de poignards. Elle gâtait son mec devant nous et nous, on recevait de la daube. Message compris. J'avais arrêter Noël. D'ailleurs, elle nous avait mis à la porte, mon frère et moi. Sympa, non ? 

Elle a eu la grâce de décéder. Testament  à la faveur de son mec. On a ramé pour négocier notre dû... Derniers mots de ma mère pour moi: "Fous le camp." Je lui demandais si elle avait besoin de quelque chose. Cool ma mère...

Parent peu aimant: difficile de se trouver un mec aimant quand on a l'impression qu'on ne vaut pas grand chose. Retrouver de la valeur, y croire, c'est tout le travail de la reconstruction et de LC...

Je crois que depuis mon expérience avec le c.., il est désormais impossible que je sorte avec un manipulateur. D'ailleurs, c'était comme si j'étais, à l'époque, sur une pente glissante et finalement que je cède aux avances d'un vieux sans le vouloir réellement. J'ai fait des tas de petits voyages avec ce bonhomme mais quelle perte de temps au niveau affectif. Un prof de sport persuadé de la bonne combine qui se fichait des théories de Zermati quand je les lisais. Alors que j'étais si émotionnée quand j'ai lu Zermati pour la première fois que j'avais envie de pleurer de joie. Le gars voulait que je vienne manger chez lui et il me préparait des salades vertes en guise de repas ! L'amour passe par l'estomac: J'ai pris mes affaires dans un petit sac et je suis rentrée chez moi. Non mais ! Ca a quand même duré 2 ans et demi cette idiotie.

Actuellement, je ne me contraindrais plus à tant de sacrifices et je ne supporterai plus de vivre avec un gars qui me provoque et m'énerve comme ce c..-là. J'ai eu d'autres histoires depuis, plus jolies.

J'ai eu un choc il y a un an avec le prince de ma vie qui a renoncé à m'épouser. J'avais commencé à acheter les peluches... J'ai pris une dérouillée si puissante que j'ai de la peine à m'en remettre. Il avait trop d'engagements familiaux et ne pouvait pas s'engager une nouvelle fois. Il était désolé et honnêtement, il avait raison. Il m'a dit des tas de compliments comme rarement on me les a faits. J'ai envié les femmes de sa vie car elles avaient eu la chance de partager sa vie. Moi pas.

Renoncement. C'est ce qu'il y a de plus difficile dans la vie: le renoncement. J'ai considéré que c'était un coup du sort. Il m'est arrivé deux fois dans ma vie de devoir renoncer à ce que je considérais comme le meilleur: un fois pour un job, une fois pour un amoureux. A un an d'intervalle. Ca choque. Ca laisse des traces quand c'est à 38-39 ans que ça se passe. Ce n'est pas comme à 20 ans. A presque 40 ans, il y a une dead-line plus ou moins nette. L'espoir de trouver un prince se réduit. Le good job devient de plus en plus difficile à envisager. J'ai suivi des fromations complémentaires lourdes et à présent, c'est comme si j'étais trop diplômée... Il y a de quoi devenir cinglée. Les gens me voient et ne comprennent pas pourquoi je n'ai pas de job. Et bien parce que c'est comme ça mon karma. Un sac rempli de choses que je ne choisis pas toujours. 

Citation de Cronenberg: "On ne rencontre pas les gens, on les convoque."  
Ca me plaît comme citation. Je convoque donc un prince et un good boss. Si seulement c'était vrai...

Ce soir, fait troublant, je reçois un appel: le copain de ma mère est décédé il y a deux jours. Funérailles demain. Je n'irai pas, j'ai 3 rendez-vous plus importants pour mes expositions. On me demande l'autorisation de mettre ses cendres sur la tombe de ma mère. Je fais la demande laconique à mon frère qui est en Indonésie par SMS. On s'en fiche pas mal.

Ce soir, j'avais quand même envie d'aller le voir à la crypte. Comme une sorte d'ultime service. J'ai demandé un accompagnement parce qu'il n'y avait strictement personne dans le centre funéraire et que je n'aime pas trop ça. Le thanatologue est venu, je lui ai tenu le bras et la main. Il a ouvert la porte de la crypte et j'ai eu un choc très très violent. Je ne m'attendais pas à le voir aussi exposé et aussi vite. Je n'avais jamais vécu ça de ma vie. Le thanatologue m'a accompagnée avec beaucoup de compréhension. Je ne l'ai pas lâché ! Il m'a dit ensuite qu'il adorait son métier, qu'il se sentait utile. 

Je me demande pourquoi j'avais envie d'aller voir le copain de ma mère alors que vivant, il ne représentait rien du tout pour moi. J'ai expliqué que je faisais ça pour ma mère. C'est peut-être le cas ? - Pas de regret, en tout cas, c'est fait. 

Bonsoir,

J'ai approché la Programmation Neuro Linguistique dans plusieurs séminaires il y a bien longtemps. Il ne m'en reste pas un souvenir très précis, je me rappelle juste que j'avais apprécié cette approche.

Je me rappelle aussi, si je ne confonds pas, qu'on pouvait déterminer si quelqu'un était plutôt visuel, plutôt auditif ou kinésique (=canaux de perception préférentiel) aux termes employés, à la direction de son regard, etc.

Mais je suis bien curieuse de savoir comment tu vas trouver ça wink

Oui Petit Chat je comprends bien ta déception et je suis navrée que tu aies autant de mal à t'endormir. Si j'ai bien compris tu te couches en ayant faim et ça te travaille ?

 Pourras-tu nous éclairer sur la spygyrie j'ai aucune idée, c'est la thérapie avec les pierres ? Qu'est-ce qui dans cette technique t'a permis de perdre du poids ? Est-ce que ça a un rapport avec le lâcher prise ?

 

MERCI A VOUS TOUTES DE NOUS FAIRE PARTAGER VOS EXPERIENCES ET "COMBINES" devil

Bisous

 

La spagyrie, c'est une forme de potion magique élaborée sur mesure pour différent troubles. Je crois qu'on parle aussi de fleurs de Bach. 

Je devais ne prendre 10 min avant de manger. Ca me forçait à attendre et ça avait un effet coupe-faim. 

La PNL, j'en ai fait des apporches. 

En voilà une: 

//www.lebonheurpourlesnuls.com/2010/03/perdre-du-poids-cest-facile/

Il faut cliquer sur un lien qui mène à la PNL. Aucun miracle pour moi malgré une belle assiduité à la visualisation. Si ça marchait, il n'y aurait plus de gros !

Je vais quand même appeler un psy demain car je me rappelle les mots de Zermati qui parlait d'une obésité qui s'agrave si elle n'est pas prise en charge. (C'est le cas de le dire...)

La semaine passée, je suis allée me faire "désenvoûter". J'aurais tout fait ! Les gens qui l'ont fait m'ont dit qu'il y avait peut-être parfois un effet placebo qui résulte de leurs rituels. J'ai trouvé que la démarche était honnête. C'est un homme et une femme qui ne sont pas en couple mais qui vivent dans la même maison. Ils m'ont dit qu'il y avait pas mal de magie noire et de satanisme à cause d'Internet. On trouvait à peu près tout pour jeter des sors. Je suis toujours restée très septique sur ces trucs.

Je mourrais de faim et de fatigue, j'avais roulé 150km sans pouvoir me restaurer. J'étais sur la batterie. J'ai trouvé que leurs prières et gestes étaient longs. 45 minutes de prières et de manipulations avec épée, madonne, crucifix, eau bénite...

Depuis, j'ai reçu 4 propositions de plus pour faire des expositions de mes tableaux. A tel point que je suis débordée de travail. Ca va trop vite. Ca m'angoisse, c'est la meilleure ! Et je n'arrive pas à me mettre au boulot! J'ai pas envie ! Ca me soule !

Et demain, j'ai une postulation à rédiger pour un poste intéressant.

J'y allais aussi pour une hernie discale. Le bonhomme me dit : "Pour ça, je ne sais pas si je vais pouvoir faire qqch. Je ne suis pas rebouteux mais magnétiseur. On va essayer quand même mais ça risque de ne pas durer. Vous savez, ça va ça vient les hernies. " Et je n'avais plus rien après 5 minutes de magnétisme alors que ça me lançait depuis le dos jusque dans le talon quand j'étais en route et depuis une semaine. J'ai dit que j'avais pris beaucoup de poids. Il m'a dit que c'était normal avec l'angoisse.

Je n'attribue concrètement que le soulagement de mon hernie discale. Pour le reste, je ne sais pas si ça a eu un effet. Quoiqu'il en soit, je n'ai pas l'intention d'y retourner et je vais entrprendre une psychothérapie. C'est décidé ce soir, depuis mon message et avant ma prochaine plongée au pays enchanté de la dépression.