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dur dur de jeter

Maigrir sans régimes : La méthode Linecoaching La démarche Linecoaching: comment changer en profondeur
14 fév 2012 à 23h

Ca me rapelle la chanson "dur dur d'être un bébé"...

 

J'en suis à l'exercice ou il faut consommer une partie d'un aliment, et ça me met extrêmement mal à l'aise. Parce que je suis plutôt pauvre donc racheter c'est un coût certain.

Ensuite parce que grâce à LC j'éduque mes papilles donc je mange moins mais de meilleur qualité (=plus cher donc + dur de jeter).

 

Et puis, j'ai aussi comme une forme de regret. Cette nourriture du bonheur, c'était celle que me donner ma maman les rares weekend ou elle avait son droit de visite.

Le dimanche soir on mangeait tous les restes, parce que chez mon père, c'était très austère et que c'était ma soupape.

 

Je fais beaucoup de RPC et je m'accroche pour faire l'exercice au mieux, mais pourquoi cela me touche à ce point ?

Vous l'avez vécu comment ?

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14 commentaires

Bonsoir Black-kam

Je suis très contente d'être tombée juste avec mon analyse et surtout que ça t'ait servi!

Bravo pour ta victoire ce soir (et non il n'est pas du tout absurde de "faire son deuil" des aliments ... bon il ne faudra peut etre pas le faire tous les soirs jusqu'à la fin de notre vie, mais dans le cadre de cette étape, je crois que c'est justement le but ;)

question avancée dans le programme, je suis encore récente (étape de la découverte de la faim) mais je connaissais la technique par l'un des livres et j'avais plus ou moins essayé de commencer à l'époque ... ce qui fait que je n'ai plus d'éléments tabous ou quasi plus  et que je sens bien ma faim ... les étapes sont donc pour le moment assez facile pour moi .. mais je m'attends à ce que ça se complique, surtout avec la découverte de la satiété !!!

Bon courage et bonne continuation!!

Nikaia

 

Vous êtes formidables ! Bravo black-kam, pour avoir intégré cet exercice et en avoir compris l’intérêt. Merci à vous toutes pour vos décodages.

Pourquoi jeter ?

Parce que ce qu’on jette est la partie en trop, celle qui, si on l’avale (je ne dis même pas, si on la mange) nous fait du mal. « Ce qui est mis à la poubelle évite que ce soit vous la poubelle », dis-je.

Nous sommes dans un monde de pléthore alimentaire, et être capable de jeter ou de laisser la partie en trop dans son assiette est donc salvateur.

En ce qui concerne l’arrière plan psychologique, le problème est dans le renoncement à quelque chose que l’on a, et dans l’angoisse de séparation que le fait de s’en défaire peuvent susciter. Les personnes ayant de la difficulté à jeter de la nourriture, à ne pas finir leur assiette, peuvent aussi avoir de la difficulté avec les séparations (les brouilles, les départs, les décès).

Utiliser le terme de deuil, black-kam, me paraît parfaitement adéquat.

Quant aux personnes qui, de par le monde, souffrent effectivement de la faim, aidons-les, non pas en mangeant à leur place (finis ton assiette, il y a des pauvres Africains qui ont faim…) mais en faisant par exemple des dons, au travers d’une ONG. Ou bien, en donnant de l’argent à une personne nécessiteuse. De l’argent, pas nos restes, de telle sorte que cette personne puisse aller elle-même s’acheter ce dont elle a envie. La nourriture est là, partout autour de nous.

Une société juste doit permettre à chacun de se procurer les aliments dont il a besoin, dans les quantités qui lui conviennent, en les choisissant selon son goût.

Bonjour,

 

Je me permets juste de rajouter une idée, même si elle est un peu hors-sujet, que l'on peut aussi emballer les aliments qu'on jette dans un sachet propre, c'est triste à concevoir mais peut-être que quelqu'un sera content de tomber sur ce sac d'aliments intacts.... Je sais  que c'est peut-être de la bonne conscience facile mais je ne crois pas que ça perturbe le programme et que c'est une idée (qui m'a été suggérée) qui est pragmatique.

Bonjour black-ham,

je suis dans la même situation que toi. Lors de l'exercice j'ai jeté une fois mon paquet de gateaux (qui plus est des Cote d'or) donc j'avais l'estomac noué0 Mias cela m'a permis de prendre conscience que je n'étais pas obligé de finir les restes et que ça reviens au même de jeter à la poubelle que de me pendre pour une poubelle.En quelque sorte il nourra pas "nourri". Et j'ai aussi pris conscience du fait que nous sommes dans une société de consommation et que malheureusement je ne "peux" pas tout gouter.

Par contre, pour le reste de l'exercice, j'ai gardé la partie restante pour le lendemain.

Bon courage