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Carnet "je teste ma satiété" : question

Linecoaching au quotidien Mes exercices du quotidien
22 Juil 2014 à 13h

J'ai commencé hier mon activité sur la satiété et je dois remplir un carnet pendant 7 jours.

Savez-vous pourquoi on doit noter dans ce carnet les aliments que nous mangeons à chaque repas ?

Ces aliments vont ils être analysés et pris en compte dans le bilan ?

Je m'étonne un peu car jusqu'à présent je n'ai jamais eu à noter la composition de mes repas dans les carnets LC frown

Merci par avance pour vos réponses !

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19 commentaires

Grand merci JulieVidocin.

Ça me rassure c'est le top. J'avais besoin d'être rassure car j'avais l'impression que je faisais mal. Donc la ça me rassure. Maintenant faut tout mettre ca en pratique. Le plus dur c'est la collation du 16h si j'ai faim. Je ne sais pas encore doser mon goûter pour avoir faim au repas a 18.00-18.30 (on mange tôt en Angleterre). J'ai toujours cette peur de trop manger. Il faut que je me souvienne qu'on se regule dans la dizaine de jours. Exemple j'ai été en vacances 4 jours et parfois j'ai mange sans faim. Ça a tout décale + mal de ventre. Puis les jours d'après je n'ai mange que deux repas. 

Rien a voir avec satiété...mais la je dois vivement distinguer mes brûlures d'estomac de la faim. Car parfois elle cache la faim. Comme hier matin j'ai su repérer ma faim malgré les brûlures et j'ai mange. Mais j'avais peur de mettre trompe. Aujourd'hui je crois que j'ai bien fait. Car les brûlures sont la mais je n'ai pas faim. Par contre le fluide m'aide a baisser cette petite douleur. Le café m'aide beaucoup. Je vais peut être revoir le médecin car les médicaments ne font plus effets. Peut-être c'est l'un des symptômes de ma fibromyalgie.

Kaylee, prendre son temps c'est important. C'est la deuxième fois que je refais le programme car le premier je l'ai fait a la va-vite. La je vis mieux la RPCs. Avant je la faisais de temps en temps. Mais la je la fais assez souvent dans la journée sans l'écoute de notre docteur et  parfois avec. Par contre, manger au resto par exemple, m'angoisse un peu. Si j'ai faim l'après midi, j'ai l'impression que je mange trop a mon goûter donc n'ai plus faim pour le resto ou alors pas assez et ça m'agace d'attendre le repas de fête. On y travaille tout doux.

pour l'avoir fait un certain nombre de fois, je me retrouve dans vos écrits, notamment les premières fois

j'avais déjà réduit mes portions en m'arrêtant plus ou moins à satiété, donc j'avais déjà pris de nouvelles habitudes

alors enlever une partie conséquente de mon repas était une souffrance,  cela réactivait la "peur de manquer", et donc cela nous oblige à nous y confronter

pour peu qu'on soit encore un peu en fuite de ce que l'on ressent, cela peut facilement provoquer des EME

 

j'ai refait cette étape après avoir bien avancé sur la gestion émotionnelle,  eh bien cela ne me provoquait plus d'EME

je trouvais plus simple de "déporter"  mon dessert  au niveau de la collation  plutôt que de chambouler mes portions qui étaient déjà petites

je visualisais le dessert que je pourrais prendre plus tard si j'avais faim

 

j'y suis encore revenue car j'ai enfin pu réduire mes portions

 

c'est un exercice à mon avis à prendre avec des pincettes de prim-abord pour les mangeurs émotionnels, car cela peut en effet provoquer des EME considérables

mais quand on a un peu avancé sur cette problématique heureusement ce n'st plus le cas, on accepte de se confronter à ces émotions de peur et de manque   pour remettre à plat nos habitudes

 

je crois qu'au début c'est bien de ne pas "trop" réduire, et ne pas se dire que ça y est, au bout de 7 jours, la satiété parfaite sera trouvé

on tatonne, on remet en cause nos habitudes (ce qui destabilise nos équilibres fragiles),  et c'est dans le temps qu'on va trouver peu à peu  ces nouvelles habitudes de satiété, plus adaptées à nos besoins réels

Question

je me demande...

pourquoi dois t'on tester la satiété? car (appétit prévisionnel) on dois manger un peu plus pour avoir a nouveau faim pour le repas suivant donc on dépasse la satiété?  a quoi ca sert d'apprendre a reconnaître la satiété si l'on ne la respecte pas?

et si on la respecte, on mangera toutes les heures/2 heures?

Il y aura des jours on aura besoin de plus/moins de nourriture donc vaut mieux se fier a la faim.

Merci de m'éclairer...j'ai besoin de dire Ah ouai ok j'ai pigé ;)

[quote=Pascaline]

Question

je me demande...

pourquoi dois t'on tester la satiété? car (appétit prévisionnel) on dois manger un peu plus pour avoir a nouveau faim pour le repas suivant donc on dépasse la satiété?  a quoi ca sert d'apprendre a reconnaître la satiété si l'on ne la respecte pas?

et si on la respecte, on mangera toutes les heures/2 heures?

Il y aura des jours on aura besoin de plus/moins de nourriture donc vaut mieux se fier a la faim.

Merci de m'éclairer...j'ai besoin de dire Ah ouai ok j'ai pigé ;)

[/quote]

 

Pascaline, c'est une question que je me suis longtemps posée. Parce qu'effectivement, à une époque, à trop vouloir bien faire, je me retrouvais à avoir super faim toutes les 2h (à la maison, ça passe, et encore, mais au boulot, ça devient vite compliqué). Si j'ai bien suivi les réponses des docteurs aux chats, la satieté est un repère. Il faut d'abord bien la ressentir, la respecter pour, dans un 2e temps, la dépasser pour se caler sur les rythmes sociaux "normaux". Parce que tout ce que tu manges au-delà de ta satieté, dans ces cas-là, tu le fais consciemment : pour ne pas avoir à manger avant x temps, pour se sentir confortable. C'est toi qui choisis d'ajuster. Des fois, tu vas la dépasser allégrèment parce que les conditions sont conviviales, tu manges un aliment rare et super bon. Mais contrairement à ce que l'on pouvait faire avant, tu le fais consciemment, par choix. Je pense que ça peut aider pour une collation aussi : avant, quand j'en prenais, ça me coupait l'appétit pour le repas qui suit. Maintenant, je sais que pour les collations, je mange juste de quoi calmer ma faim 1h voire 2h, le temps de rentrer du travail et faire à manger par exemple. Dans ce cas-là, la satieté s'avère précieuse à respecter.

Peut-être que ça ne sera pas révélateur, en effet. Moi, j'ai beaucoup bloqué, je l'ai faite à contre-coeur, de mauvaise grâce, comme un truc imposé par lequel il me fallait passer pour accéder à la suite.

Je fractionnais déjà (quand on commence à écouter les sensations du corps sans avoir de compulsions trop perturbantes, je pense que c'est instinctif), et c'était déjà pas bien confortable de découvrir le peu de nourriture qui correspondait à ma faim. La réduire encore, même un peu, c'était me priver d'autant d'occasion de me réconforter (sauf que je ne savais pas vraiment me réconforter avec de la nourriture, et que je ne sais pas toujours très bien encore). Donc une sale étape dont j'aurais pu me dispenser, à mon avis de ce moment. J'ai fini par lâcher prise, et arrêter de lutter contre l'idée de le faire, en me disant "Bon, c'est pas cool, mais ça ne durera pas".

Sauf qu'en fait, c'est un exercice. Le temps qu'il dure, passé les premières ruades, le corps expérimente, éprouve, ressent, et apprend à connaître puis à reconnaître. Et moi, comme j'écoutais (du moins après mon temps de lutte), je ressentais aussi. Par exemple quand j'avais fractionné pas mal, la faim revenait avant l'heure espérée. Quand je fractionnais moins, elle ne revenait pas avant l'heure espérée, parfois "trop tard", parfois à peu près à l'heure. Et soudain, j'ai retrouvé les repas du soir en commun avec mon mari de plus en plus souvent. Et puis quasiment à chaque fois. J'ai appris ce qu'était la bonne taille pour une collation (plus exactement, j'ai compris quelles étaient les mauvaises tailles, parce que la bonne, c'est comme la recherche de la note bleue !). J'ai ressenti les différents états de mon corps après un repas copieux, trop copieux, fractionné un peu, beaucoup. J'ai appris à ressentir le bien-être de "rester un peu sur ma faim" (l'histoire de la petite place. Je pourrais prendre un carré de chocolat après mon dessert, mais je le retarde, par exemple, ou je retarde le deuxième si c'est trop pénible pour ma tolérance émotionnelle du moment). J'ai vu avec stupéfaction que mon corps était plus à l'aise quand je "restais sur ma faim". Moi et ma tête, on n'était pas du tout à l'aise, mais lui, si, tranquille, apaisé. Après l'étape, quand je n'ai plus (trop) fractionné, j'ai ressenti le "tout petit trop-plein" qui était ma norme avant pour dire "J'ai assez mangé", et qui est maintenant un repère ("satiété dépassée de manière pas trop grave - pas de faim à prévoir avant le repas du soir").

Maintenant, c'est un de mes signes. Si je ressens cette sensation de "pas trop plein", ça veut dire que je vais bien dans ma tête, que j'arrive à encaisser l'inconfort émotionnel en me sentant simplement bien dans mon corps. Ca m'arrive après les règles, quand mon corps s'apaise, si aucun gros inconfort ne vient à ce moment-là (ma tolérance émotionnelle est encore très basse).

C'est un moment que je n'ai pas aimé, mais c'est un des moments où mon corps a appris le plus. L'exercice de la grande faim, celui du fractionnement, et l'audio de la RPC sur les inconforts physiques, ce sont les moments où j'ai eu l'impression de laisser mon corps ressentir des trucs dont je tirais un enseignement, un enseignement physique avant de devenir mental. En fait, j'ai l'impression que dès que mon esprit se cabre, mon corps a justement un truc à apprendre. Et le corps, c'est pour le moment ce qui m'aide dans l'apprentissage LC, bien plus que mon esprit. Je ne pense pas que ça soit très bon de faire passer l'un avant l'autre, mais pour le moment, j'ai tellement fait passer mon esprit en premier dans ma vie que c'est devenu mon dictateur, celui qui me fait trébucher. Une émotion dans ma tête ("Oh mon Dieu, j'ai trop/pas assez mangé") ressemble à une catastrophe ("je ne vais plus maigrir, je vais grossir"). Dans mon corps, elle se traduit par des crispations, un resserrement des sinus, une envie de faire quelque chose, de bouger, d'entreprendre un truc. Elle fait nettement moins peur.

pattie,

 

c'est super ta façon d expliquer ton ressenti sur l etape ,c'est bien dit et ça m apporte vraiment beaucoup ,tu mets des mots sur une amorce de ce que je commence à ressentir.merci à toi

Merci pour cette description, Pattie, et ce mode d'emploi, en quelque sorte.

Je ne suis pas encore à cette étape, mais j'appréhende ce carnet et je vais me mettre à la recherche du fil sur le fractionnement, à titre préventif.

Les aliments ne seront pas analysés ni pris en compte dans le bilan. Le bilan est une affaire purement informatique à partir de ce que tu coches, pas de ce que tu écris. Si j'ai bien compris, ce que tu écris ne sert qu'à toi (pour revenir par exemple sur un moment où tu avais bien senti la satiété, voir quel aliment tu avais consommé) et si tu fais appel à un coach, elles peuvent regarder pour savoir mieux te conseiller.

Moi aussi, ça m'avait embêtée, de noter les aliments, comme dans un régime. En fait, cette étape est celle qui m'a dérangée, je pense que c'est la seule. Elle ressemble énormément à un régime : on écrit ce qu'on mange, on expérimente le fait de prendre moins de l'aliment d'un plat et/ou moins de plats... Je me suis sentie limitée, déstabilisée, contrôlée de l'extérieur, tout le contraire de LC, quoi.

Ce qui m'a énormément aidée, c'est que j'ai lu les fils du forum sur le fractionnement, et que j'ai compris que c'était une étape perturbante pour d'autres que moi. Ca m'a permis de voir comment les autres faisaient, et que bon, s'ils s'en tiraient vivants, il y avait des chances que j'y survive. Mais je n'en revenais pas de voir que les autres refaisaient cette étape sans y être "obligés" par le parcours.

Maintenant, je comprends. Fractionner, c'est devenu mon mode d'alimentation. Je saute l'entrée pour garder la place du dessert, je coupe ma part en deux pour avoir de la place pour les légumes, je mange un quartier de pommes pour garder ma faim pour le dîner... Je sais que je peux encore réduire, mais là, j'entrerais dans la part émotionnelle de ma nourriture, et ça, je l'approche avec précautions, en contournant. Cette étape m'a permis de savoir que j'étais une petite mangeuse (je ne le savais pas du tout), et une mangeuse très émotionnelle (je ne me doutais pas à quel point). C'est aussi un des outils qui me permet de profiter vraiment d'un repas inhabituel, en famille ou entre amis : quand je connais le menu je sélectionne les plats, quand je peux me servir je me sers peu, comme ça je garde assez de plaisir (pas forcément de faim, mais bon) pour profiter du dessert, qui est ce que je préfère.

Bon courage à toi !

Je te remercie Pattie pour ta réponse qui m'apporte beaucoup plus que demandé yes

C'est effectivement une étape particulière. Pour ma part, hier lors de ma première journée, je n'ai fait que de penser à ce que j'allais manger en moins (une UA en moins ou diminuer les quantités).

Résultat, vu que j'ai mangé moins d'UA, j'ai fait 2 collations dans la journée alors que c'était devenu très rare depuis le début de LC.

En fait, je crois que j'avais déjà commencé "inconsciemment" le fractionnement depuis quelques temps... Moi qui, avant LC, mangeait toujours une entrée, un plat, un laitage et un dessert (4 à 5 UA), j'ai vite abandonné pour uniquement 2 ou 3 UA.

Donc il est difficile pour moi de "manger moins"...

Ce matin, j'ai donc décidé de manger "normalement" au petit-déjeuner et je n'ai pas eu faim de la matinée donc pas de collation jusqu'au déjeuner. Et ce midi, j'ai quand même retiré une UA et je verrai si j'ai besoin d'une collation...

En fait, en relisant bien les consignes de l'activité, il est indiqué, qu'il faut réussir à ajuster les quantités progressivement au fil des 7 jours :

"Sur les jours suivants, si cette tendance persiste, vous pouvez essayer par réglages succéssifs de trouver la bonne quantité de nourriture à intégrer, celle qui vous permet de faire revenir la faim à l'heure habituelle de vos repas".

Si ça se trouve cette activité ne sera pas "révélatrice" pour moi... On verra bien ce que dit le bilan à la fin des 7 jours.