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Le découragement source d'EME

L’alimentation émotionnelle Les envies de manger émotionnelles
24 mai 2012 à 15h

Bonjour,

je me rends compte actuellement que bon nombre de mes EME quand je suis à la maison sont liées au découragement : face aux tâches ménagères (ménage, cuisine, linge en plus de s'occuper des enfants et après de longues journées au boulot), souvent je grignotte "pour me donner du courage". Aussi parfois, quand je vois tout ce que j'ai à faire les bras m'en tombent et je n'y arrive pas, là je mange je mange et je n'arrive pas à démarrer quoi que ce soit de constructif. En bref, je mange sans faim donc culpabilise, et en plus culpabilise de ne pas avancer dans mes tâches, un vrai cercle vicieux d'émotions négatives et un gros mal-être!

C'est là que la RPC montre son utilité : aujourd'hui, seule à la maison avec 1 million au moins de trucs à faire (enfin potentiellement, parce que je me mets la pression toute seule bien sûr), je sentais l'angoisse monter... Alors au lieu de partir dans une spirale infernale j'ai fait un body-scan de 30 minutes, qui n'a pas apaisé toutes mes angoisses, mais ensuite j'ai vaqué à mes occupations, alternant du moins agréable et du plus agréable, en essayant de le faire au présent, sans retourner dans ma tête toutes les centaines d'autres choses que je dois faire, projette de faire, aimerais faire... Et ma foi ça marche. J'essaie d'être bienveillante avec moi et de ne pas voir toujours le verre à moitié vide : mieux vaut regarder ce que j'ai fait et m'en féliciter que de pointer du doigt ce qui n'est pas fait (on retombe sur le bon vieux perfectionnisme ;-)).

Sinon, je me dis que dans les cas de grosse fatigue et découragement, on peut aussi s'accorder le droit de se chouchouter 5 minutes, rien que prendre conscience de ce processus et l'accepter me paraît être une grosse avancée.

Et vous, qu'en pensez-vous?

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1 commentaires

bonsoir,

eh bien tout ce que tu dis ça me parle... et je pense que beaucoup vont se reconnaitre...

tu parles de perfectionnisme je rajouterai fonctionner en tout ou rien : j'ai tellement de choses à faire, je sais que je n'arriverai pas à tout faire, alors je rechigne, comme un cheval refuserai l'obstacle, et plutôt que de risquer de me retrouver en échec, je ne fais rien (procrastination)

pour moi aussi la RPC m'aide dans ce domaine, mais cela se fait petit à petit, ce n'est pas encore automatique mais je sens que j'identifie déjà mieux ces moments ou je vais basculer dans une compulsion pour échapper à des contraintes et des tâches ...