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Doit-on se fier à son IMC ?

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L'indice de masse corporelle (IMC) est une norme internationale qui sert à évaluer le degré d'obésité et estimer les risques qui en découlent pour la santé. Mais, peut-on vraiment se fier à cet indice ?

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Doit-on se fier à son IMC ?
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On calcule l'IMC en divisant le poids par la taille au carré (kg/m2). La norme se situe entre 20 et 25. On considère qu’un individu est en simple surpoids si l’IMC dépasse 25, et est obèse lorsque son indice de masse corporelle est supérieur à 30.

IMC, pourquoi, pour qui ?

On utilise l'IMC chez les adultes jusqu'à 65 ans afin de déterminer leur excès pondéral. L'IMC n’est pas significatif pour les nourrissons, les enfants, les femmes enceintes ou qui allaitent, les personnes gravement malades ainsi que chez les personnes âgées.

L’IMC est peu fiable en ce qui concerne le niveau d’adiposité : on peut être gras et avoir un IMC normal, ou bien être très peu gras, mais avec beaucoup de muscles, et avoir un IMC au-dessus de la norme. Bien évidemment, l’IMC ne donne pas d’indication en ce qui concerne les troubles du comportement alimentaire, et d’une façon plus générale, sur l’état de santé.

Du point de vue médical, le surpoids n’augmente pas le risque en matière de santé, voire, selon certaines études, le diminue. L’obésité est par contre considérée comme un facteur de risque.

En matière d’esthétique, les critères sont différents et la mode est aujourd’hui à la minceur. La taille mannequin se situe aux alentours d’un IMC à 18, voire moins.

IMC, vraiment crédible ?

Il convient tout d’abord de comprendre que l’IMC est issu de travaux épidémiologiques, portant non pas sur des individus, mais sur des populations. Il s’agit donc d’une moyenne. À partir de là, les statistiques permettent de corréler cet IMC avec l’espérance de vie, la morbidité (la plus ou moins bonne santé), la présence de certaines maladies (maladies cardio-vasculaires, cancers…)

Comme l’IMC ne tient pas compte du poids du squelette, de l’importance des muscles, des aspects génétiques, du passé médical des individus, de l’histoire pondérale, de l’hygiène de vie, les prévisions s’avèrent imprécises lorsqu’on les rapporte à un individu donné.

Mieux vaut donc considérer l’IMC, au niveau d’un individu, comme un indicateur parmi d’autres, et ne pas en faire une religion.

Poids d'équilibre et poids idéal

L’IMC, qui détermine un poids médicalement idéal, est très différent du poids d'équilibre, que fait un individu lorsqu'il mange en moyenne en fonction de ses sensations alimentaires de faim et de rassasiement. Le poids d'équilibre est le poids physiologique pour un individu donné, celui pour lequel le corps est réglé, auquel il a tendance à revenir spontanément lorsqu’il s’en écarte, toujours s’il écoute, bien sûr, ses sensations alimentaires.

Tous les individus ne sont pas tous forcément programmés pour être minces. Il existe dans l’espèce humaine une grande variété de types physiques, des Don Quichotte et des Sancho Pança ! La génétique joue en effet un grand rôle, ainsi que l’histoire pondérale (les régimes à répétition ont tendance, le plus souvent, à faire monter le poids d'équilibre).

Mieux vaut donc s’intéresser à son poids d'équilibre, et accepter celui-ci, même s’il n’est pas entièrement conforme à ses vœux, ou au critères de la mode, voire même aux critères médicaux. Le poids d'équilibre est en effet le seul poids auquel on peut s’installer durablement, sans effort de privation. On s’y installe en écoutant attentivement ses sensations alimentaires de faim et de satiété, en devenant capable de ne pas répondre à ses états émotionnels par des comportements alimentaires exagérés. C’est là ce que Linecoaching vous propose comme démarche.

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Commentaire

Colombie.
lun 02/03/2015 - 17:14
Je suis contente de relire que l'IMC n'est qu'un indicateur. j'ai vu une diététicienne l'été dernier qui m'a indiqué avec son appareil à impédancemétrie que j'étais très musclée pour mon âge et que j'ai un masse osseuse importante. compte tenu de ma taille, je devais perdre 48KG. avec les résultats obtenus par ses mesures, c'est environ 30 à perdre. Mon IMC sera (environ 32) alors considéré comme au premier stade de l'obésité. Je suis venu sur LC car malgré ces chiffres, je ne pouvais suivre le programme alimentaire préconisé.
Cantate34.
ven 27/02/2015 - 20:48
De plus, l'IMC ne tient aucun compte de la localisation des tissus adipeux. Autour des organes ou bien sous la peau. Certaines études montrent que la surmortalité n'est pas tant liée à l'obésité qu'au manque d'exercices physiques.
Cantate34.
lun 29/12/2014 - 09:22
Je suis contente d'entendre que l'IMC est juste un indicateur, que son calcul se fait à partir de données internationales concernant des populations fort diverses. Quand on a un physique de néerlandaise avec un très gros squelette et une bonne masse musculaire, on fait rapidement sauter les standards.
Caris.
ven 30/05/2014 - 09:08
Plus le dictat de l IMC ....j y souscris.....ayant été souvent condamnée quand je dépassais ou menacée si j en approchais...je préfère tendre a mon poids idéal qui tient compte de mon vécu....et non d une règle de 3....

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