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La méthode au quotidien

Maigrir sans régimes : La méthode Linecoaching La démarche Linecoaching: comment changer en profondeur
17 mai 2012 à 08h

 

Bonjour

Je reviens sur le site après une longue période d’absence et toujours le même problème. Certains diront que c’est le syndrome du perfectionnisme. Ça y ressemble mais je me demande s’il n’y a pas quelque chose d’autre.

Alors voilà.

Quand je suis en vacances ou que j’ai l’esprit « libre », j’arrive à prendre soin de moi, à appliquer la méthode et à être à l’écoute.

Le souci, c’est que dès que je reprends une activité normale, je suis comme prise dans le tourbillon de l’existence et plus rien n’a d’importance…

Avant, je faisais des régimes. Le résultat, c’est que je perdais beaucoup de poids dans mes périodes de disette et que j’en reprenais  davantage dans mes périodes de « vie normale ».

Aujourd’hui, j’essaie de suivre mes sensations. Du coup je perds un peu de poids dans mes périodes de Linecoaching et j’en reprends un peu aussi dans mes périodes de « vie normale ».

Dans l’ensemble, je me suis stabilisée et j’ai même perdu un peu de poids. Pas grand-chose, mais c’est déjà ça.

Le bilan est positif : Je me sens mieux, je n’ai plus d’aliments tabous, je mange plus lentement et je savoure davantage.

Le problème, c’est toujours ces fichus émotions…

Depuis un mois et demi que je ne fais plus du tout attention à ce que je mange,  tout va pour le mieux question dégustation et écoute des sensations. Je mange ce que je veux et c’est un vrai bonheur.

Mais, si j’ai le malheur d’avoir une EME, je n’ai pas du tout le réflexe de faire un exercice de respiration. Ce n’est pas quelque chose d’acquis dans mon quotidien.

Et je vais même pousser l’honnêteté jusqu’au bout : je n’ai JAMAIS réussi à faire un exercice de RPC pour une EME.

C’est plus fort que moi : je mange… Incapable d’affronter mes émotions.

Alors voilà, je ne sais pas trop quoi faire. Je vois bien que la seule barrière entre moi et ma perte de poids, c’est la gestion des EME parce que pour le reste, je m’en sors plutôt bien.

Mais je ne sais pas comment faire.

Il n’existe pas de réveil « attention, EME ! Fais tes exercices ! »

Je sais qu’il faudrait que je fasse un petit exercice de RPC tous les jours… Mais c’est encore le même problème. Quand tout va bien et que j’ai l’esprit « open », je fais mes exercices et je me sens bien.

Quand je n’ai pas la tête à ça, ce n’est même pas la peine de me parler de RPC. Je fais exactement comme je le faisais avant avec les régimes. Je me promets de m’y remettre le lendemain…

Donc j’en arrive à ma fameuse question :

Comment fait-on pour gérer ses émotions au quotidien ? C’est-à-dire, sans y penser…

Merci d’avance

Heliade

PS : J’ai écrit un article sur la méthode, si ça vous intéresse de le consulter : //www.lodysseedheliade.com/2012/02/un-avis-sur-linecoaching.html

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29 commentaires

J'ai vu par hasard, le "truc" de la pompe au chocolat. Je n'en suis pas encore là dans le programme, mais tu l'as déjà eu, toi ? Ca à l'air plutôt bien ! Mais je crois qu'll faut quand même faire une RPC avant laugh

Je suis allée voir ton blog. J'ai beaucoup aimé quand tu as écrit "c'est dur d'être libre"... Ma foi, tu as raison. Mais retournerait-on en arrière ? Je crois que je ne ferai plus jamais un régime de ma vie. 

 

""Comment fait-on pour gérer ses émotions au quotidien ? C’est-à-dire, sans y penser…"

Pourquoi ne veux-tu pas penser à ces émotions ? Ce sont elles qui font le sel de notre vie. Je ne pense pas qu'on puisse les gérer sans les entourer d'une certaine prévenance envers nous. 

"Quand je n’ai pas la tête à ça, ce n’est même pas la peine de me parler de RPC. Je fais exactement comme je le faisais avant avec les régimes. Je me promets de m’y remettre le lendemain…"

Justement, n'est-ce pas là, l'annonce d'une EME qui approche ? Es-tu certaine de ne pas du tout pouvoir les voir venir ? Je te dis ça parce que dans mon cas, je sais que les moments euphoriques (début de week-end, bonne nouvelle, sentiments heureux) ouvrent grand la porte sur des EME coriaces. Mais je sais aussi que si je ne dors pas assez, ça me pend au bout du nez. Ou alors quand je suis maussade (souvent lié à la fatigue d'ailleurs). 

Tu n'as pas des "comportements à  EME" ? Des comportements qui seraient le signal d'alarme ?

Si tu trouvais déjà ceux-là, ça te permettrait d'en affronter déjà un bon nombre. 

Bonjour

Je suis exactement dans la même situation! J'ai commencé en février et j'ai beaucoup appris: la bonne faim, la satiété, la reconnaissance des eme... J'ai réalisé, oh combien , ne pas être seule dans cette aventure. Par contre, je ne parviens toujours pas à réagir aux eme autrement qu'en mangeant. La rpc, je n'y pense pas au bon moment, ce n'est pas un réflexe. J'y pense après m'être empiffrée. J'essaie une piste peut-être utile, sortir de chez moi dès l'apparition de l'eme. Ce n'est pas toujours possible mais cela atténue la violence de l'eme et permet de prendre un peu de recul, de réflexion, par rapport  aux aliments" réconfort" et à la quantité à ingérer. Fuir l'endroit où l'eme est née est peut-être un début de solution? Même si tout n'est pas résolu, Lc nous aide vraiment dans la compréhension de nos comportements. Super courage à tous.

Bonjour Hylliade ,

Tu écris :

"...Le problème, c’est toujours ces fichus émotions…

Depuis un mois et demi que je ne fais plus du tout attention à ce que je mange,  tout va pour le mieux question dégustation et écoute des sensations. Je mange ce que je veux et c’est un vrai bonheur.

Mais, si j’ai le malheur d’avoir une EME, je n’ai pas du tout le réflexe de faire un exercice de respiration. Ce n’est pas quelque chose d’acquis dans mon quotidien.

Et je vais même pousser l’honnêteté jusqu’au bout : je n’ai JAMAIS réussi à faire un exercice de RPC pour une EME.

C’est plus fort que moi : je mange… Incapable d’affronter mes émotions.

Alors voilà, je ne sais pas trop quoi faire. Je vois bien que la seule barrière entre moi et ma perte de poids, c’est la gestion des EME parce que pour le reste, je m’en sors plutôt bien.

Mais je ne sais pas comment faire.

Il n’existe pas de réveil « attention, EME ! Fais tes exercices !... »

Je sais qu’il faudrait que je fasse un petit exercice de RPC tous les jours… Mais c’est encore le même problème. Quand tout va bien et que j’ai l’esprit « open », je fais mes exercices et je me sens bien."

 

Ton post m'inspire, car comme toi je suis en fin de programme avec plein de progrès réalisés et une façon de manger qui est devenue -à peu près- régulée.

A l'approche de la fin de l'abonnement je me suis questionnée sur comment tenir sur le long terme...Comment faire pour que le naturel ne revienne pas au galop..Je me suis dit comme la pleine conscience fait entièrement partie du programme LineCoaching qu'elle  est conseillée tant et plus  par les experts ça doit bien être pour quelque chose quand même....Alors une fois les apprentissages sur les sensations alimentaires assimilés, je me suis réellement penchée sur la RPC.

Je me dis que les EME peuvent être éviter (ou de plus ou plus éloignées) , pour prévenir de leur apparition je suis -tente d'être- extrêmement attentive à tous les actes de pleine conscience.

Je travaille à ça depuis 2 mois environ. C'est très progressif, pas simple, pas inné mais passionnant.

Ce matin aux courses à être avec ma liste, mon caddie et moi. Dans "le mode être" plutôt que dans "le mode faire" (cf livre "méditer pour ne plus déprimer"). Idem quand je fais la cuisine. Je tente pour tous les activités de la vie quotidienne. Selon les activités c'est plus ou moins facile (la douche, je la prends encore avec tous mes collègues!).

J'en suis venue à attacher de l'importance à cette pleine conscience car j'ai réalisé que dans les moments de stress (surtout au boulot) "je m'exite", m'agite, et tombe dans les automatismes, et c'est là où je suis la plus encline à manger vite n'importe comment et n'importe quoi...Et le stress c'est aussi souvent nous -moi- qui nous nous le mettons. Donc apprendre à être posée, calme, apaisée en toutes ou beaucoup de circonstances  et la pleine conscience amène à ça. J'en vois les effets de plus en plus. Idem pour les ruminations, c'est à dire quand je ressasse les moments stressant du boulot

Et puis quotidiennement je fais un exercice que j'aille bien ou moins bien : pas toujours le même pour pas m'ennuyer et en fonction de mes envies (étirements, méditation, bodyscan...).

Même quand j'ai pas envie je m'oblige . J'en ai fait une obligation comme quelque chose de vital (telle que dormir, se laver) ou de l'ordre du devoir (telle que aller travailler, l'éducation de ma fille). Si je n'en faisais pas une obligation, idem que toi, je ne ferai que desfois de temps en temps  A ma grande surprise, plus ça va et plus je trouve ça agréable. Je constate que comme tous les apprentissages, au début c'est laborieux et ennuyeux puis avec l'entraînement y a le plaisir qui arrive.

Et puis les fois où j'ai une EME, vite vite je respire quelques secondes, une respiration -encore- visible par tous, et j'arrive avec mon souffle à la faire s'envoler. !..

 

Tu ne parles pas de la fréquence de tes EME, peut être sont-elles rares....Alors peut être ce n'est pas grave de craquer desfois....

Si tu réponds à tes EME de manière compulsive sans réfléchir : Si tu es entraînée à la pleine conscience, tu pourras arrêter le tourbillon de ton émotion, et choisir de manger ou pas.

Tu dis que tu es incapable d'affronter tes émotions. Qu'ont-elles donc de si terribles, tu sais on en meurs pas, la preuve je suis toujours vivante...wink

J'en suis à un stade où je me dis que c'est dans la pleine conscience que se trouve la solution de ne pas retomber dans les pièges d'un rapport à la nourriture troublé.....

 

Je ne sais pas ce que vaut "objectivement"  ce que je viens de relater....Ce n'est que le récit  de mon expérience, et peut être y aura t-il des aspects qui feront "tilt" en toi pour continuer à avancer...Je te -nous- souhaite une bonne continuation .

Waou Lorraine, je crois que ce que tu viens de dire est la clé de tout et même c'est l'essence du programme, si j'arrive à ce stade là et je l'espère je pense que j'aurai franchi le pas vers la liberté. Et puis l'idée de l'application de la RPC aux gestes du quotidien est géniale, même en vaquant à ses occupations journalières on peut le faire: cuisine, .....

Très bon courage à nous toutes

Oui, Sezama bon courage à toi et à nous tous. J'avais lu que tu avais eu une petite baisse de moral, on dirait que ça va mieux..... Et, je ne sais pas si ton pseudo a un raport avec le sézame, en tous les cas j'adore cette petite graine sur le pain et le nougat, l'huile de sézame aussi ds les salades Miam et tout ça  à déguster en pleien conscience bien sûr....Bonne soirée à tous Lorraine/Fabienne

salut lorraine ça va un peu mieux oui parce que je ne compte absolument pas me laisser abattre, donc á chaque fois que je tombe je remonte en selle et je continue mon chemin. d'ailleurs c'est pour cela qu'on propose des formules de plusieurs mois. et puis des craquages comme ça permettent de mettre le doigt sur le probléme pour mieux le résoudre, apparemment la fatigue chez moi génère des EME qu'il faut absolument combattre avec la RPC . Et là c'est mon problème, je suis surmenée et je n'arrive plus à la caser, mais il le faut et je le ferai. Quant à mon pseudo ce sont les initiales de mon mari et mes enfants, d'ailleurs moi j'ai pensé à sezame ouvre toi et que les portes du bien être allaient le faire pour moi, quant à la graine j'adore quand elle est en version salée surtout

Pardon, Héliade pas Hylliade

Lorraine/Fabienne

@ Sandrine : quand je dis "gérer sans y penser", je ne parle pas de penser aux émotions mais de penser au fait qu'on gère ses émotions... Ce n'est pas naturel comme de manger en respectant ses envies et sa satiété.

@ Lorraine : le problème, ce sont les phases... J'ai des phases "no problem, je suis zen" et des phases "ça va pas du tout, je ne contrôle plus rien".

@Je ne sais plus laquelle de vous deux qui me dit que je n'ai pas beaucoup d'EME : Non, en effet, je n'ai pas beaucoup d'EME mais je n'arrive pas du tout à les "affronter", c'est à dire à leur donner un nom. J'en avais déjà parlé avec ma psy qui m'a demandé ce qui me faisait si peur mais je n'ai jamais eu la réponse...