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Quand être gros est une qualité

Notre rapport au corps Mon corps et moi!
10 juin 2015 à 21h

Comme nous sommes dans un monde où la minceur est de règle et que les gros sont mal vus, je voudrais rééquilibrer la balance (pardonnez-moi l'expression) et montrer que ce n'est pas le cas dans toutes les civilisations:

La préhistoire :

 

Le corps de la femme est représenté avec un gros ventre, et de gros seins, des grosses fesses, symboles de sexualité, de fertilité, de générosité et de vie. On peut penser qu'il s'agissait là de leur vision de la femme idéale.

 

Le boudha

bouddha

Le gros bouddha n’est pas une présentation du bouddha historique. C’est plutôt une présentation de Butai ou Putai. Butai était un Chan, c’est à dire un moine bouddhiste Zen chinois.

Selon la tradition chinoise, Budai a été un moine qui a vécu au cours de la dernière dynastie Liang de la Chine. Il était originaire de Fenghua, son nom bouddhiste a été Qieci, ce qui veut dire Promesse en chinois.

Il était un homme de bon caractère et respecté par les chinois. Son identification avec le Maitreya Bodhisattva (futur Bouddha) est également attribuée à un hymne bouddhiste qu’il a prononcé avant sa mort.

La création de ses statues s’est répondue en Chine puis à travers le monde. On le trouve aujourd’hui un peu partout surtout dans les temples Zen. Ces statues et statuettes le représentent comme étant gros et rieur vu qu’il a été comme çà durant sa vie.

Dans le folklore chinois, Budai est apprécié pour sa joie de vivre, sa plénitude et sa sagesse. Une conviction traditionnelle existe dans le floklore populaire chinois (mais qui ne fait pas partie de la doctrine bouddhiste). Cette tradition dit que le fait de frotter le ventre de Bouddai apporte la richesse, la chance et la prospérité aux gens. (Source: //www.comprendrebouddhisme.com/connaitre/bouddha-maigre-gros.html)

 

Au moyen âge, être gros était un signe de puissance et richesse. Plus on était maigre, et plus on était pauvre. Et surtout moins on avait de chance de survivre aux famines.

 

A la renaissance, voici la beauté idéale: La Vénus de Botticelli illustre à la perfection l'image de la femme à cette époque. Elle est à la fois charnelle et céleste. Teint diaphane, cuisses dodues, poitrines généreuses et embonpoint sont signes de beauté, de richesse et de bonne santé. La taille devait être fine et lisse, sans pli, ni bourrelet. Pour l'obtenir cette taille parfaite, les femmes utilisaient des corsets à baleines qui emprisonnaient leur bustes et donnait un effet d'extrême finesse au niveau de la taille.

Les hanches féminines étaient larges. Ce n'est pas pour rien qu'on compare la silhouette de la femme de la Renaissance à un sablier ou à une bobine de fil, car l'effet obtenu est équivalent. (source: //www.aufeminin.com/portraits-de-femmes/evolution-corps-feminin-d39391c483866.html)

 

plus près de nous, dita von teese remet les formes au gout du jour:

De quoi relativiser nos kilos en trop!

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21 commentaires

le tout est de trouver la coupe de v^tements qui nous va. Me concernant je suis ronde de partout, y compris les bras alors cette coupe-là ne me va pas.

Dans la série des jolies rondes connaissez-vous les nanas de Nikki de St Phalle ?

et puis, n'est-elle pas sublime ?