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l'angoisse d'avoir moins mangé...et de ne pas avoir faim

Se réconcilier avec ses sensations alimentaires Satiété, rassasiement gustatif et rassasiement global
06 oct 2015 à 16h

Bonjour à tous,

Je suis à l'étape "je teste ma satieté" et j'ai un problème : je réduis les portions de mon déjeuner et je n'ai pas faim avant le prochain repas. Tant mieux me direz-vous ! mais en fait, ça m'angoisse... je ne pense qu'à ça ! Comme s'il me manquait quelque chose.

Je ne sais pas si c'est une sensation qui va disparaitre avec le temps ? Ma crainte est de tomber dans la compulsion alimentaire vu que je ressens ça comme une frustration.

Avez-vous le même problème?

merci d'avance !

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10 commentaires
Hello, j'ai connu ça pendant longtemps, la peur de manquer, cette angoisse et cette peur qui nous prends le ventre et la tête !!! Il m'arrivait souvent de penser la nuit si éventuellement la faim serai au rendez-vous le lendemain matin! Et quoi manger au cas où !! Je n'ai que conseil, lâcher prise. Sur les conseils de mon médecin, j'avais toujours à porter de main quelque chose à manger genre barre de céréales ou fruits au cas où! Meme au travail, et bizarrement je n'avais pas faim et réussissais à manger avec une bonne faim à l'heure juste. Courage ca va passer je suis sûre que tu vas y arriver. Courage Amicalement

[quote=fafette]

Je ne sais pas si c'est une sensation qui va disparaitre avec le temps ? Ma crainte est de tomber dans la compulsion alimentaire vu que je ressens ça comme une frustration.

[/quote]

tu as tout à fait raison de poser la question, car ceci est trèèèèèèès important

 

c'est en effet une frustration que de s'apercevoir que notre corps a finalement besoin de moins de nourriture

en même temps un soulagement car cela nous indique que l'on pourra probablement perdre du poids

mais néanmoins une frustration

 

il est en effet important de manger ce qui te fait plaisir, et c'est aussi très bien d'attendre l'étape ad hoc pour réintroduire le fromage

 

mais je rajouterai une chose importante ....

 

oui cette frustration va finir par s'atténuer, mais à une seule condition  :  que tu l'expérimentes régulièrement en pleine conscience

sinon en effet,  se sentir  "frustrée"  et se laisser  "frustrée"   parce que c'est bien, parce qu'il faut, parce que je veux maigrir....  eh bien c'est bien entendu des compulsions qui reviennent très très vite

 

mais être frustré en pleine conscience, cela n'a rien à voir

et pour ma part j'ai pu observer que c'était très important

 

voila le lien vers le défi que j'avais lancé en ce sens, c'était sur la fin de repas, mais ça peut fonctionner tout au long de la journée

//www.linecoaching.com/content/defi-de-satiete-n-1-me-confronter-la-petite-frustration-de-fin-de-repas

 

la frustration est une émotion que nous avons vraiment intérêt à vivre en pleine conscience pour la dédramatiser et pouvoir continuer à être bienveillant envers-nous-mêmes de façon plus profonde

Je te remercie beaucoup pour cette réponse qui m'éclaire vraiment !

Je vais tenter ton défi :) Je pratique la pleine conscience dès que je peux, même 2-3 minutes, et je sens les bénéfices sur mon "calme". J'espère que ça pourra m'aider pour la frustration.

Bonne journée

Merci pour tous vos retours !

En fait, je mange ce qui me fait envie, même le soir. Mais je pense que vous voyez juste : tout d'abord, j'adore le fromage, vraiment. SAuf qu'au fil des ans, il est devenu mon aliment doudou et je suis incapable de bien gérer mes quantités. Par peur d'en manger dans des quantités industrielles, j'e n'en mange plus et j'attends patiemment l'étape "deguster les aliments caloriques" !

Et ensuite, j'aime gouter plusieurs plats... le problème est que c'est plus simple le soir de faire un seul plat... Avez-vous des astuces pour manger beaucoup de plats en petite quantité (pour respecter ma satiété) sans que cela ne soit trop contraignant en cuisine ?

Merci beaucoup :)

 

Peut-être, en effet, me suis-je mise plus ou moins en mode "régime". Les menus étaient, certes, toujours composés d'aliments que j'aimais, mais souvent "diététiquement corrects". Supprimés le fromage, le biscuit ou le chocolat, qui souvent accompagnaient le café, dans l'intention d'ôter des unités. Et, oui, sans doute, me suis-je interdit, pendant l'étape, certains aliments. Il faudrait que je vérifie précisément les menus, mais il y a sans doute une piste.

Super didi que tu aies pu et su rester dans des petites quantités tout en te faisant plaisir...

 

C'est parfois difficile quand on aime les choses de ne pas en abuser et  évidemment quand c'est gras et sucré les résultats se voient dans les rondeurs supplémentaires et nous décourage !  (C'est l'expérience qui parle wink)

Et c'est pour cela que souvent il est conseillé de ne pas introduire d'aliments "grossissants" en début de programme quand on est habitué depuis de longues années à ne plus en consommer

Avant LC, je faisais des régimes basés  sur le diététiquement correct, à manger de tout mais toujours dans une idée de "light" du chocolat oui mais du chocolat noir (que je n'aime pas)  au lieu de manger celui au lait  (dont je raffole), des haricots verts mais à la vapeur, pas de beurre  etc Et alors les compulsions revenaient de plus belle et surtout j'étais éternellement insatisfaite. Il me manquait ma dose de sucre émotionnel mais je n'en avais pas conscience à ce moment là.

Et pour tendre vers de l'apaisement (et donc ne plus être obsédée par la nourriture, à y penser tout le temps)  il faut sortiir de ses restrictions, de ses choses tellement difficiles que l'on s'inflige. Et effectivement, desfois il vaut mieux manger la mousse au chocolat qui nous tente , même sans faim, la déguster et s'en délecter que d'angoisser.

C'est un apprentissage long et jamais terminé mais avec les expérimentations quand même, petit à petit on avance ...

 

Bonne continuation Edith , didi, fafette et avec beaucoup de bienveillance envers vous mêmes....

Non tu n'es pas seule. L'étape de la satiété, je l'ai passée la semaine dernière. Et à chaque fin de repas, j'ai ressenti ce manque, alors qu'objectivement, je n'avais pas faim. La difficulté est de supporter cette frustration sur le long terme et je crains le retour massif des EME. Désolée de ne pas être plus constructive...

En coup de vent  avant de repartir au boulot....

 

 

Fafette et Edith

De quoi était composés les repas ? C'est une question à se poser...

D'aliments aimés (donc éventuellement du gras, du sucré... ) ou d'aliments type régime.....?

 

Si ce sont des aliments choisis uniquement sur des critères "diététiques" ou "sains" ou "sur ce que je trouve dans le frigo" par exemple cela peut expliquer la sensation  de manque .

Le manque évoqué : manque de quoi ? de plaisir ? de sucré ? de pain ? de pâtes ou riz ? de sauce ? etc....A réléchir.

La notion de plaisir dans le choix des aliments est fondamental. "De quoi ai je envie de manger ?"

 

Et aussi des fois dans un même repas  on peut être rassasié d'un aliment mais pas être arrivé à sasiété : par exemple avoir assez mangé de viande mais avoir envie de fromage.

 

Bonne continuation dans l'observation et l'expérimentaion.

je pense Lorraine que tu as raison sur le choix des aliments (Edith et Fafette, dîtes nous ce qu'il en est pour vous en terme de choix des aliments).

 Pour moi qui vient de terminer sans aucun problème cette étape, je n'ai toujours mangé que des aliments qui me faisaient envie et même si c'est en quantité moindre, je n'ai pas eu de frustration et j'ai trouvé cette étape très parlante pour moi, elle m'a fait avancé sur les quantités qui me sont nécessaires.

Peut-être que ça t'angoisse parce que tu te dis qu'il ne faut pas que tu manges parce que tu n'as pas faim. Plus on se dit il ne faut pas plus on a envie de manger ! En fait, tu peux te dire que tu as le droit de manger même sans faim mais dans ce cas tu prends un aliment que tu adores et tu le déguste sans culpabiliser. Ainsi, il n'y aura pas de risque de faire une compulsion.