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Mes moments à Eme

L’alimentation émotionnelle Les envies de manger émotionnelles
08 nov 2015 à 08h

 

Grace aux différents carnets,  maintenant je sais quand et pourquoi j'ai des EME, comme quoi Izabelle a raison, les carnets sont là pour qu'on s' observe,  et non pour faire juste :)

J'ai des EME suite aux régimes, je fais de la restriction cognitive.  J'ai donc des EME lorsque je suis invitée,  car souvent j'ai à disposition des aliments que je ne m'autorise pas habituellement. Du coup je fais le plein, car dans mon cerveau de régimeuse, je ne vais plus en avoir. Idem si j'achète un aliment tabou en me disant que je vais maîtriser sa consommation,  cette fois... blablabla

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6 commentaires

[quote=Pititbout17]

 

Grace aux différents carnets,  maintenant je sais quand et pourquoi j'ai des EME, comme quoi Izabelle a raison, les carnets sont là pour qu'on s' observe,  et non pour faire juste :)

J'ai des EME suite aux régimes, je fais de la restriction cognitive.  J'ai donc des EME lorsque je suis invitée,  car souvent j'ai à disposition des aliments que je ne m'autorise pas habituellement. Du coup je fais le plein, car dans mon cerveau de régimeuse, je ne vais plus en avoir. Idem si j'achète un aliment tabou en me disant que je vais maîtriser sa consommation,  cette fois... blablabla[/quote]

Très intéréssant comme discussion. Moi aussi il y a certains aliments que je ne m'autorisais pas comme le tarama par exemple et je compulsais dessus dès que je tombais dessus. j'ai trouvé une solution un peu radicale, je me débrouille pour en avoir toujours dans mon frigo du moins au début qd je souhaite désacraliser un aliment. Je m'en empifre une ou deux fois (en l'assumant et en en faisant un repas entier) genre une demi baguette et un petit pot de tarama. Ben après 2 ou 3 fois, je pense que le cerveau imprime que de un, il peut en avoir quand il veut et de deux c'est quand même un peu écoeurant quand tu en manges beaucoup. C'est comme ça que je peux maintenant rester plusieurs jours avec un pot de tarama ou une plaquette de chocolat. Pour le chocolat j'ai instauré le carré du soir, du coup je sais que je vais le retrouver tous les soirs et ça aide bien. Bon je ne dis pas que j'ai résolu ce problème complètement (les chips par exemple c'est encore terrible) mais ça va mieux.

De mon coté, le moment à EME (enfin plutôt la période) je viens de le réaliser. En fait c'est quand je me concentre trop sur la nourriture et que j'essaye de trop bien faire. A un tel point qu'en fait je maigris dans des périodes où je lache prise (vacances...) alors que je maintiens mon poids dans des périodes ou je "surveille" ce que mange. Bizarrement c'est le fait d'être entourée de nourriture qui me fait maigrir parce que dans ces cas là j'écoute plus mon corps que ma tête (tiens ça ça me fait envie). Dans ces cas là ( par exemple un buffet avec beaucoup de choix), je crois que je suis le processus suivant, je réfléchi au gout de ce qui est proposé et certains trucs me dégoutent par avance (ça peut être parce que c'est trop gras par exemple) et du coup je me tourne vers quelque chose qui me fait plus envie. Quand je suis en EME, je vais me tourner vers ce qui attire mon cerveau et non mon goût et dont je me serais privée dans les jours précédents pour "équilibrer" ou parce que ce n'était pas à disposition. Dans ces cas là je ne réfléchis pas du tout au goût que j'attend de ce que je vais manger.

Je crois que j'ai compris pourquoi je traine sur le démarrage de l'étape dégustation. C'est qu'elle m'est indispensable (quelle surprise.... ^^)

Et sinon je crois aussi que je vais aller vivre dans un hotel avec tout à volonté ça me fera perdre 10 kg ^^ (oui je suis bizarre)

Plus sérieusement, la fatigue et le froid me font aussi manger.

Au plaisir de vous lire,

Claire

[quote=Clairette287]

[quote=Pititbout17]

Je m'en empifre une ou deux fois (en l'assumant et en en faisant un repas entier) genre une demi baguette et un petit pot de tarama. Ben après 2 ou 3 fois, je pense que le cerveau imprime que de un, il peut en avoir quand il veut et de deux c'est quand même un peu écoeurant quand tu en manges beaucoup. C'est comme ça que je peux maintenant rester plusieurs jours avec un pot de tarama ou une plaquette de chocolat.  Bon je ne dis pas que j'ai résolu ce problème complètement (les chips par exemple c'est encore terrible) mais ça va mieux.

Bizarrement c'est le fait d'être entourée de nourriture qui me fait maigrir parce que dans ces cas là j'écoute plus mon corps que ma tête (tiens ça ça me fait envie). Dans ces cas là ( par exemple un buffet avec beaucoup de choix), je crois que je suis le processus suivant, je réfléchi au gout de ce qui est proposé et certains trucs me dégoutent par avance (ça peut être parce que c'est trop gras par exemple) et du coup je me tourne vers quelque chose qui me fait plus envie.

Et sinon je crois aussi que je vais aller vivre dans un hotel avec tout à volonté ça me fera perdre 10 kg ^^ (oui je suis bizarre)

Claire

[/quote]

Quelle joie de te retrouver Claire, je suis bien contente de pouvoir te lire à nouveau.

Je suis comme toi. Quand je m'autorise certains aliments, parce que j'ai des "envies", et que et puis zut, car la restriction cognitive à laissé des traces. Et vivre pendant plus de 35 ans avec elle, c'est pas en 6 mois que l'on renverse la vapeur. Même avec la meilleure intention du monde. Je "m'accroche aux branches" pourtant. Mais je crois qu'il m'est plus salutaire de descendre de l'arbre quand je n'y tiens plus dessus, pour ensuite remonter dessus. Et ainsi de suite. C'est laborieux, et je me sens bien avec.

C'est vrai que du coup, quand je n'en peux plus de me goinfrer de cet aliment, l'état d'urgence disparait.

Je  te rejoins quand tu parles de l'hôtel. Je l'ai expérimenté pendant mes dernières vacances en pension complète chez des amis hôteliers.

Aux repas, je me disais, pas de panique, demain le cuisto en refera. Ou ce midi je mange ça et ce soir je prendrai cela. J'ai pris conscience que la chambre froide et la cuisine me mettraient toujours à disposition une nourriture variée et délicieuse. Que je n'aurai qu'à choisir. Et en cas d'EME, ben la cuisine est fermée. Alors je me disais : à toi, pas la peine d'insister, le resto est fermé, et le petit déjeuner c'est demain.

Le cerveau passe au second plan, reste les sensations et notre intuition. Et notre liberté.

bravo Pitibout, tu as très bien observé tout cela !

on se rend peu compte à quel point la restriction de tout ordre peut rendre des aliments follement attirants

 

j'ai également toujours ce genre d'attitude bien que j'ai peu de tabous et suivi peu de régimes

c'est le simple fait d'avoir l'idée que l'on "doit" se restreindre (tiens encore le devoir wink),  qui nous est transmis par la société, et ce même si on en fait pas de régime,  qui nous procure des comportements plus qu'étranges avec certains aliments...

heureusement dans le programme y'a des étapes aussi pour ça  !

 

mais le plus important je trouve c'est ce type d'observation, car en observant, déjà on est dans un autre rapport à soi-même

mais bien sûr il ne faut pas que l'observation devienne une façon d'essayer de contrôler

simplement s'observer, faire une place à soi-même et ce que l'on ressent,  pour pouvoir peu à peu réintroduire plus de choix

Coucou les filles !

Mes moments à EME à moi n'ont plus de rapport avec les restrictions diverses et variées, mais par contre elles sont toujours liées à un inconfort émotionnel. Quand je suis fatiguée, quand je m'ennuie, quand je me sens triste, quand je suis énervée... paf !

Ajoutez à cela l'EME "tentation", qui parfois me fait aller au rez-de-chaussée direction le frigo parce que j'ai lu le terme "chantilly" sur internet et que j'ai subitement envie de chantilly (au passage, désolée si j'ai donné une envie de chantilly à certaines blush).

Cela dit je n'ai généralement plus trop de soucis avec les EME en elles-mêmes. J'ai appris qu'on ne peut de toute façon pas les supprimer complètement de notre vie, et je sais aussi surtout que quand j'ai une envie de manger quelque chose en particulier, si j'essaie de gruger en allant faire autre chose à la place, l'envie en question finira TOUJOURS par me revenir dans la figure.

Donc je suis en paix avec les EME, si j'ai une envie d'un aliment en particulier, je sais que je n'ai qu'un seul moyen de l'éviter : y céder ! laugh Mais je le fais (généralement) en pleine conscience, sans trop y céder, c'est là toute la différence avec mes anciennes EME devil.

Par contre, si j'ai une envie globale "de manger un truc", là je sais que je peux dériver vers autre chose (occupation, RPC...)

Voili voilà, merci de ce post qui fait réfléchir wink

[quote=Tinkerbell]

 

Mes moments à EME à moi n'ont plus de rapport avec les restrictions diverses et variées, mais par contre elles sont toujours liées à un inconfort émotionnel. Quand je suis fatiguée, quand je m'ennuie, quand je me sens triste, quand je suis énervée... paf !

Ajoutez à cela l'EME "tentation", qui parfois me fait aller au rez-de-chaussée direction le frigo parce que j'ai lu le terme "chantilly" sur internet et que j'ai subitement envie de chantilly

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A mon tour d'avoir l'impression de me lire ! smiley J'ai rayé "quand je m'ennuie" car c'est une expression que j'ai bannie de mon vocabulaire : je ne m'ennuie jamais. (Je m'ennuyais parfois à mon ancien poste au travail, mais plus du tout depuis cette année et à la maison, je ne vois pas le temps passer).

Mais sinon, quand je suis fatiguée, en colère ou triste, là j'ai presque tout le temps envie de céder à la facilité et de grignoter.

Je suis accro à l'émission du meilleur pâtissier sur la 6, et là on rejoint ton envie de chantilly Tinkerbell. Alors le mercredi soir, je me débrouille toujours pour avoir encore un peu faim après le repas et pouvoir m'offrir un cône glacé. Ca peut aussi être deux clémentines avec un tout petit pain d'épice, mais en tout cas quelque chose que je vais déguster.

J'ai également des EME quand j'ai appris une bonne nouvelle, c'est assez impressionnant. Chez nous, tout est prétexte à "fêter" une bonne nouvelle. Quand je dis "fêter", c'est uniquement du point de vue de la nourriture, car je ne sors pas le soir, j'ai trop de problèmes d'insomnie, je fais donc rarement la fête.

 

OUI ben tout pareil pour moi wink Je mange des fois que les aliments disparaitraient de la surface de la planète d'ici la fin de la semaine !!!!!!!!!!!!! 

 

Pfffffffffffff! 

 

Et moi aussi je me dis non là je vais gérer...et ben non en fait! Mais là on est encore et toujours dans le contrôle...

 

Je ne dois pas faire...donc finalement invariablement je fais! Impossible de lutter...Intéressant cette notion de DEVOIR dont parle Izabelle sur un autre post...