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Souvenirs, souvenirs

L’alimentation émotionnelle Trouver le réconfort par l'alimentation
19 Aoû 2011 à 15h

Je ne sais pas si c'est un "aliment du bonheur", mais j'ai un souvenir associé à de la nourriture, c'est peut-être ma madeleine à moi…

quand j'étais petite, on allait toujours en Normandie pour les vacances. on avait une cheminée, et un très bon boucher dans le coin, réputé, il avait plein de médailles et tout. et on faisait de la côte de boeuf dans la cheminée, avec des pommes de terres cuites dans la cendre.

c'était le plat traditionnel des vacances! du coup, pour moi c'est vraiment resté le repas de la fête, associé à mon enfance et aux vacances!

 

c'est vrai que la nourriture, comme les odeurs, a vraiment le pouvoir de nous rappeler des moments du passé. c'est comme si on les revivait à nouveau!

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74 commentaires

Bonjour,

Moi aussi c'est surtout le parfum qui me retourne, ma mère m'était de la fleur d'oranger dans tous ses gâteaux. Un jour pendant un examen une d'entre nous a eu la mauvaise idée de se mettre de la fleur d'oranger comme parfum et là je me suis retrouvée ailleurs: avec ma mère attendant les gâteaux sortant du four et impossible de me concentrer, la note a été salée mais j'ai passé un bon moment.

J'en ai pas mal, et ils viennent pour la plupart de ma mère, qui sait si bien cuisiner!

Le hachis parmentier mangé, comme une autre personne d'ailleurs ayant posté ici, avec une laitue assaisonnée à l'échalote. A chaque fois que je fais un hachis parmentier, je ne peux m'empêcher de le manger ainsi, tellement j'adore l'association de goûts et surtout, l'acidité de l'assaisonnement lié à la douceur de la purée, et la fraîcheur de la salade liée à la chaleur du hachis...

Le gigot d'agneau du dimanche, accompagné de flageolets cuits avec le jus de cuission de la viande, et de pommes de terre vapeur. Je raffole de ce plat. Hélas, je n'en mange jamais car mon ami n'aime pas le gigot d'agneau et je n'en trouve jamais qui soit assez petit pour une seule part. Au-delà des saveurs, c'était le plat réconfortant du dimanche soir. Chez mes parents, le dimanche midi on mange si on a faim et le soir, on mange un bon repas, dont ce fameux gigot d'agneau.

Le coq au vin. Moi qui suis bien difficile en viande et qui ne supporte pas les viandes fortes, j'en raffole pourtant. Cela doit bien faire 5 ans que je n'en ai pas mangé et ça me manque.

Le lapin aux pruneaux avec sa purée maison. Un régal, j'adorais manger la purée avec le jus...miam!

Les tomates farcies avec le riz et le jus de cuisson...j'en fais de temps en temps, je me régale toujours autant!

Le milshake à la banane fait maison. Juste du lait et des bananes bien mûres, mixés comme ça, sans rien en plus, et dégustés dans des gros mugs avec un ou deux glaçons. J'en ai souvent fait mon dîner, et j'en refais de temps à autre chez moi. N'aimant pas le lait, le milshake était pour moi un réel bon moyen d'en boire sans avoir la nausée et en me régalant!

Les tartines de pain de mie beurrées avec des rondelles de bananes par dessus. Encore une fois, j'en ai souvent fait des dîners.

Le poulet/frite/salade ou steak/frite/salade du samedi midi. Un des rares moments où la mayonnaise (faite maison) était autorisée à volonté.

Mon gâteau d'anniversaire, appelé "moka sans cuisson", que ma mère me faisait à tous mes anniversaires parce que c'était le seul gâteau dont je raffolais vraiment. Tout ce qui était gâteau à la crème n'était vraiment pas mon fort, et ne l'est toujours pas d'ailleurs. C'était un gâteau, sans cuisson donc, fait avec du chocolat, un peu de café, et des biscuits cuiller mixés.

J'en ai encore plein, et à chaque fois que je cuisine, je pense à des moments passés en famille, des repas partagés avec mes parents, rares moments où seul le plaisir comptait (et pas le fait que ce soit gras ou non, comme dans les goûters et les prises alimentaires en dehors des repas).

J'adore cuisiner et essayer de retrouver les saveurs "d'antan". C'est vraiment un plaisir pour moi. Je fais souvent des recettes que ma mère faisait, qu'elle inventait parfois, comme son "riz à la bohémienne" dont je n'ai jamais réussi à retrouver la recette nulle part sur le net. Ma mère m'a expliqué comment elle faisait mais je n'ai jamais réussi à obtenir la même chose. C'était un riz à la crème, avec des poivrons, du maïs et de la sauce tomate.

mhhhhhhhhh... cela me donnerait (presque) faim... sourires....

la ratatouille de Maman, les oreillettes made by Papa... les canapés réalisé par mon ami au début de notre relation (maintenant il doit estimer qu'il n'a plus besoin de me séduire ??!)

et effectivement le désir de retrouver des goûts anciens, enfantins sans jamais sans approcher réellement....

Les plats de ma mamie : ses ris de veau, ses gateaux de fille de boulangers, sa blanquette....hum ...plein de douceur....

Pour je ne sais quelle raison, mon aliment-doudou c'est une purée maison... Le pire c'est que je n'ai absolument aucun souvenir (tout au moins conscient) qui serait lié à mon enfance et qui expliquerait pourquoi j'aime autant ça et pourquoi ça m'apaise d'en manger. 

Pourtant des souvenirs "alimentaires" j'en ai (la soupe du dimanche soir, remplacée parfois par du pain perdu, renommé pour l'occasion "pain surprise" ; le vermicelle à l'oeuf d'après les repas de fête chez ma marraine ; la sauce tomate ou le clafoutis de mamie...), mais aucun ne m'apporte de plaisir comme un simple écrasé de pommes de terre le fait...

Mes madeleines sont faits de goûts et d'odeur parce que les 2 sont très liés.

En vrac : les myrtilles sauvages,

l'odeur du serpolet qui est de la même famille que le thym dont je rafolle,

le nutella qui nous était servi dans des toutes petites barquettes à la cantine et que nous dégustions tant elles étaient petites !!

le pain de campagne bien dense, au goût acide.

 mais ce qui me met le plus la tête en vrac, direction les souvenirs comme dans le dessin animé Ratatouille ce sont les champignons des bois (chanterelles, cèpes ...) que j'allais ramasser dans les bois avec mon grand-père.

Moi : le pain perdu fait à la maison.

Et puis j'ai un souvenir beaucoup plus récent mais qui pour moi est vraiment de l'ordre de la dégustation : un thali végétarien dans un restaurant indien. Plusieurs plats en toutes petites quantités et une explosion de saveurs...

pour moi le repas de fête ce sont les crêpes avec un jus de citron sur le sucre là aussi beaucoup de bon souvenirs d'enfance avec tous mes frères et soeurs.

bigre...

je vais paraître bien terre à terre avec mon hachis parmentier (préparé par mamie) avec une petite salade aux échalottes... surtout qu'il fallait passer par l'étape "pot-au-feu" avant... et je n'étais pas fan à l'époque.

mais du coup, j'ai tjr pensé : le hachis ça se mérite !! :)

L'ennui c'est que Mamie excellait en cuisine et ne pas en reprendre, était un signe évident de maladie !!!

D'où ma présence, en partie, sur LC aujourd'hui.

héhéhé

En ce qui me concerne, avec un grand père mareyeur à Pontivy, j'ai passé des vacances le nez dans ses surplus de langoustines, de soles,  d'araignée, de bigorneaux...Ca, c'était le quotidien!! Le dimanche, Ma grand mère Jeanne nous habillait toutes les quatre à l'identique, nous amenait en rang d'oignon à la "grand messe", et après... ha!!! après, on grimpait tous dans la camionnette de pépé Léon qui empestait le poisson, on filait dans une ferme sur la route de Noyal ou une vieille Bretonne barbue faisait des crêpes: il fallait déposer son panier de garniture muni d'une étiquette à son nom à côté du bilig, s'installer sur un immense banc à une immense table couverte d'une toile cirée un peu collante, et attendre son tour. La crêpe de blé noir finissait par arriver, avec une demi livre de beurre bien salé et un soupçon de fromage, et, gateau sur la cerise, le bol de lait ribot...que c'était bon...

Aujourd'hui,Je trouve  le lait ribot moins aigre, le blé noir moins puissant, le beurre moins salé qu'autrefois, les crêpières sont glabres, les nappes sont propres, les mouches sont mortes et je ne vais plus à la messe. Mais il reste le souvenir, j'ai pris le relai et sur mon bilig je m'efforce de retrouver la force des crêpes de quand j'étais petite, l'aliment du bonheur...