Aller au contenu principal
Accueil forum       Retour à liste des sujets

Compte rendu Journée Poids et Moi du 02 février animée par Gérard Apfeldorfer

Maigrir sans régimes : La méthode Linecoaching La démarche Linecoaching: comment changer en profondeur
03 fév 2013 à 16h

Bonjour,

Pendant que c'est frais et parce que je suis d'un naturel partageuse, je voulais rendre ici compte rapidement de la journée de stage hier avec GA, Anne Lise, coach, et une quinzaine de stagiaires LC.

Je ne vais pas résumer toutes les interventions de GA, mais juste poser ici rapidement les idées qui m'ont marquée moi et que je n'avais pas forcément entendu 100 fois ici; Si d'autres stagiaires lisent ce fil, je les encourage bien entendu à compléter avec leur point de vue.

La notion de sécurité alimentaire m'a beaucoup plue. L'idée que l'on doit manger ce qui nous plaît quand cela nous plaît, et pas grave si l'on doit commencer par le dessert parce que l'on a envie de sucré ! Tant que l'on déguste bien entendu, et que l'on tient éveillée son attention à chaque bouchée, que l'on ne mange pas sa précédente bouchée, que l'on ne mange pas un souvenir... car comment repérer des sensations de rassasiement gustatif si l'on mange un truc délicieux d'il y a 3 bouchées, bref, si l'on mange avec sa tête. L'idée que l'on doit donc fonctionner à flux tendu avec la nourriture, sans penser au lendemain, on est en période de paix, d'opulence, on se décontracte. On ne se centre et se concentre QUE sur ses sensations gustatives, en particulier au niveau de la bouche.

Donc avant de manger, quelques minutes de RPC, après avoir mangé, pareil... pour bien se centrer sur ses sensations corporelles et elles seules.

Le poids d'équilibre ? Est-ce 90, 80, 70 ou 60 kilos ? Seul mon corps le sait. Il m'y emmènera tout seul si je me branche sur lui et ses sensations de faim, bien sûr de faim physiologique, sans les confondre avec la faim psychologique. Après, si ce poids, quand je l'aurai atteint, ne me plaisait pas ? Il faudrait pourtant vivre avec, sauf à faire le choix d'une lutte continuelle contre mon propre corps ! Or, "on ne peut pas se payer le luxe que notre corps soit notre ennemi."

Voir le dernier message

Répondre
34 commentaires

syllvie sais tu quand sortira le livre "manger en pleine conscience" que GA conseille de lire? merci

Une autre chose dont j'ai pleinement pris conscience hier :

"Arrête un peu de t'écouter !" C'est une pensée automatique que j'ai.
Pourtant, je suis en train de réaliser, aidée d'Apfeldorfer ou Zermati et de LineCoaching, que je ne m'écoute pas assez bien au contraire ! Du matin au soir, je vaque à mes occupations, je saute des impératifs du travail aux impératifs domestiques... et je suis toute centrée sur l'extérieur.
Ainsi le soir, quand je rentre à la maison, comme par hasard, les vannes s'ouvrent, et je ressens un besoin (jusque là irrépressible) de manger, manger, pour ressentir du réconfort, pour étouffer tout ressenti désagréable comme du stress ou de l'anxiété, bref... je suis une mangeuse émotionnelle, qui n'écoute plus sa faim physiologique, mais qui éprouve une faim psychologique.
Alors bien sûr, j'ai enfin la sensation que l'on s'attaque à la racine de mon problème... On verra si je maigris, Rome ne s'est pas faite en un jour, mais ce qui est certain, c'est que j'ai énormément changé mes habitudes (alimentaires et mode de vie) ces 4 derniers mois et que ça va continuer. Et ça ne m'étonnerait pas que je me trace à la machette un chemin vers la sortie. Le but avoué étant d'atteindre mon poids d'équilibre, dont seul mon corps a le secret. En effet, le poids d'équilibre, c'est le poids vers lequel tend mon corps quand j'écoute - sans friture sur la ligne - mes sensations de faim physiologique. Si après je me trouve trop grosse à ce poids, ce sera mon problème de l'accepter. Pour l'instant, une chose est sûre, je suis très au dessus, parce que j'éprouve une faim psychologique et c'est cela que je dois travailler.

Nous savons toutes et tous ici que la pleine conscience est un point crucial de la méthode. Mais je comprends mieux pourquoi maintenant, et pourquoi je dois absolument lui ménager une place comme une priorité dans mes priorités personnelles chaque jour. Pas pour me sentir mieux, non, mais pour me sentir, tout court.

cette phrase me percute.............je crois qu'elle va grandir en moi......

[quote=Sylvie75]

. Pas pour me sentir mieux, non, mais pour me sentir, tout court.

[/quote]

Merci beaucoup pour ce partage.