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Besoin d'encouragements...

Linecoaching au quotidien Se motiver au quotidien
27 Mar 2013 à 09h

 

Bonjour,
 
Je vous sollicite car je rencontre en ce moment de grosses difficultés à suivre le programme.
 
Fonctionnant dans le "tout ou rien", je suis actuellement en "période basse", je fais rarement de la RPC ou BS, lache le sport et multiplie les EME.
 
Je suis à l'étape où je dois utiliser l'EME ZEN lorsqu'une EME arrive mais je n'y parviens absolument pas et j'ingurgite tout au long de la journée des quantités importantes de nourriture que je ne reporte même pas sur mon carnet.
 
Mes EME se produisent même le matin alors que jusqu'à maintenant elles étaient assez rares à ce moment de la journée.
 
Je ne parviens pas à être indulgente envers moi même et m'enferme dans un cercle où je me sens lourde, donc ne fais plus de sport et je me sens très fatiguée ne parvenant même pas à assurer professionnellement, ce qui amplifie le manque de confiance en moi.
 
Pourriez-vous m'apporter des pistes afin de sortir de cette phase pénible?
 
Merci pour vos réponses.

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20 commentaires

oui c'est dur de ne pas le prendre comme un régime

et en même temps dès qu'on le fait comme un régime, les EME ne sont pas loin derrière

en ce moment je suis confrontée aux EME de fin de repas, là où se cache pour moi les résidus de "trop manger"

hier soir j'ai pleuré en faisant le lien entre ce "trop manger" et mes besoins émotionnels

sous ma douche comme toujours pour toutes mes prises de conscience, j'ai senti que ça remontait à loin, tout ça.....

 

on s'encourage les unes les autres.....   pour avoir fait maintes fois ce va et vient, aller-retour, je peux vous dire qu'avec le temps on repart moins loin en arrière et ensuite, on fait des bonds en avant.....

 

sinon j'ai lu un truc bien sympa dans le livre de Chozen bays qui explique pourquoi c'est mieux de perdre du poids lentement, genre un kilo par mois....  je sens que ça va me motiver....  justement pour ne pas faire un "régime" des sensations alimentaires (suivi de ses compulsions la semaine suivante)

 

l'impression que j'ai, c'est que cette méthode nous empêche littéralement de prendre des raccourcis, des chemins de traverse, qu'elle nous force à nous confronter à nous-même quoi qu'il arrive, pour régler le truc définitivement

ah bah oui ça arrive

mais pourtant à te lire, j'ai comme l'impression que ta tristesse n'est pas vraiment là à cause du poids, d'autant si tu avais perdu 4 kg c'est quand même gratifiant comme résultat, non?

alors la tristesse ne vient-elle pas d'ailleurs?

je ne sais pas, mais à te lire, je ressens une émotion très difficile qui a du mal à exister, à vivre, avec laquelle tu es en lutte, et qui est à l'origine de ce déni

quelque chose de trop dur auquel tu ne veux pas te confronter...

je me plante peut-être totalement, mais cherche un peu, ce qui à l'intérieur, est trop pénible......    certainement un ressenti auquel tu as déjà eu affaire dans le passé

[quote=izabelle]

ah bah oui ça arrive

mais pourtant à te lire, j'ai comme l'impression que ta tristesse n'est pas vraiment là à cause du poids, d'autant si tu avais perdu 4 kg c'est quand même gratifiant comme résultat, non?

alors la tristesse ne vient-elle pas d'ailleurs?

je ne sais pas, mais à te lire, je ressens une émotion très difficile qui a du mal à exister, à vivre, avec laquelle tu es en lutte, et qui est à l'origine de ce déni

quelque chose de trop dur auquel tu ne veux pas te confronter...

je me plante peut-être totalement, mais cherche un peu, ce qui à l'intérieur, est trop pénible......    certainement un ressenti auquel tu as déjà eu affaire dans le passé

[/quote]

 

ma tristesse ne vient pas du poids mais du fait de vivre avec trop de poids. Disons que physiquement c'est pénible, comme tout handicap, donc ça porte souvent sur le moral. Après il faut voir que je fais cette méthode un peu en dernier recours car mon poids est un pb médical à présent et je devrais logiquement faire un by pass (ou autre barbarie du genre). Donc, oui le sentiment ne m'est pas étranger, c'est celui de devoir vivre mal avec son corps, de ne pas réussir à infléchir durablement et sérieusement les choses. Pour moi, 4 kgs ce n'est presque rien (en 3 mois je précise). Et puis j'ai comme tout le monde ma vie à côté, 2 enfants, du boulot, tout cela avec un poids qui est le double de celui de la pluaprt des femmes. C'est juste difficile et ça m'enlève pas mal d'énergie, même psychique.

Voila désolée de me plaindre :))

[quote=izabelle]

ah bah oui ça arrive

mais pourtant à te lire, j'ai comme l'impression que ta tristesse n'est pas vraiment là à cause du poids, d'autant si tu avais perdu 4 kg c'est quand même gratifiant comme résultat, non?

alors la tristesse ne vient-elle pas d'ailleurs?

je ne sais pas, mais à te lire, je ressens une émotion très difficile qui a du mal à exister, à vivre, avec laquelle tu es en lutte, et qui est à l'origine de ce déni

quelque chose de trop dur auquel tu ne veux pas te confronter...

je me plante peut-être totalement, mais cherche un peu, ce qui à l'intérieur, est trop pénible......    certainement un ressenti auquel tu as déjà eu affaire dans le passé

[/quote]

 

ma tristesse ne vient pas du poids mais du fait de vivre avec trop de poids. Disons que physiquement c'est pénible, comme tout handicap, donc ça porte souvent sur le moral. Après il faut voir que je fais cette méthode un peu en dernier recours car mon poids est un pb médical à présent et je devrais logiquement faire un by pass (ou autre barbarie du genre). Donc, oui le sentiment ne m'est pas étranger, c'est celui de devoir vivre mal avec son corps, de ne pas réussir à infléchir durablement et sérieusement les choses. Pour moi, 4 kgs ce n'est presque rien (en 3 mois je précise). Et puis j'ai comme tout le monde ma vie à côté, 2 enfants, du boulot, tout cela avec un poids qui est le double de celui de la pluaprt des femmes. C'est juste difficile et ça m'enlève pas mal d'énergie, même psychique.

Voila désolée de me plaindre :))

ah oui je comprends mieux

si je me risque (tu m'excuseras), je nommerais ce sentiment par rapport à ton poids et surtout à la "situation",  un sentiment "d'impuissance" à faire changer les choses?

je veux dire, ce qui t'a précipité dans ce déni que tu décris?

impuissance, échec, sont des ressentis bien pénibles,   et nous incitent souvent à manger, justement, pour les faire s'arrêter (ce qui s'avère bien inutile, mais un soulagement temporaire qui soutient ce comportement dans la durée)

pour te permettre de  "t'y remettre", je te conseillerai d'accepter ces ressentis-là, que j'ai maladroitement décrits comme sentiment d'impuissance,   de leur faire une place en toi,   et ceci dans un seul but  :   qu'ils arrêtent de décider de tes actes...

car au final ce ressenti très désagréable n'est qu'un ressenti, une histoire....  mais cette histoire est trop pénible, trop lourde, et la nourriture réconfort semble bien tentante "en option 2"

en remettant cette histoire à sa place, à sa place d'histoire, l'histoire de "celle qui fait un double poids", ou encore la "double-women",    elle sera un peu moins pénible,  et du moins inoffensive....elle ne peut pas te tuer.....  elle ne t'empêchera plus de mettre en place des choses  pour réussir, sur le long terme,  de t'engager dans ce chemin de changement, de te laisser le temps de maigrir (si tu perds 4 kg c'est que tu maigris, quel que soit ton poids de départ!)

bien sûr il y aura des jours où ces ressentis, ces histoires seront un peu plus lourdes, mais cela ne t'empêchera plus de continuer, pas à pas, avec la tristesse, avec le sentiment d'impuissance, et avec parfois le découragement.....  mais continuer quand même à poser un pied devant l'autre.....

bon courage Hellome

Bonjour Gsik,

est-ce qu'il y a des éléments de ta vie qui font qu'en ce moment tu as plus d'EME que d'habitude?

ou bien c'est l'exercice en lui-même, l'EME-Zen qui fait que...   il y en a de plus en plus?

 

si c'est la deuxième solution, rassure-toi.... mais ça veut dire quelque chose

quand on veut changer un système, c'est normal qu'il y ait de la résistance....

beaucoup de personnes ont ce problème quand elles ont en tête que l'EME-Zen va leur servir à "maitriser" l'EME

du coup, comme l'EME leur est nécessaire dans leur fonctionnement actuel, ça bloque tout.....

 

l'EME-Zen est un exercice de conscience, pas de contrôle

 

je pense qu'il m'a fallu plusieurs mois pour arriver à m'en servir correctement, aujourd'hui c'est devenu facile, presque un réflexe

en fait simplement, c'est quoi?  

c'est le principe qu'au lieu de manger directement pour s'apaiser, on se centre un moment sur soi pour faire émerger  cette chose, ce ressenti que l'on a envie d'apaiser en mangeant

bien sûr que c'est inconfortable puisqu'en mangeant, on a justement l'envie d'éviter ce ressenti......

mais peu à peu on voit que ces ressentis n'ont rien de dangereux, qu'on a le droit de les avoir et aussi le droit d'avoir envie de les éviter....

 

donc mon intuition est que si cet exercice te pose problème, c'est peut-être que tu l'envisages trop comme un contrôle de toi-même, comme beauocup de perfectionnistes qui sont en fait des contrôleurs à l'extrême

je me permets de le dire car c'est mon cas, vouloir tout contrôler, parfois à son insu

 

le fait de prendre ce temps de juste porter ce regard en soi-même est important

cela ne t'empêchera pas de manger ni de te réconforter, c'est juste commencer à briser cette habitude de manger automatiquement, en pilote automatique

 

je trouve qu'au début de l'EME Zen, il est bien de choisir souvent de se réconforter, afin de ne pas associer l'EME-Zen à un contrôle des EME, car alors il produit exactement l'effet inverse pour certains d'entre nous....

 

courage et n'hésite pas à venir nous en dire plus

Bonjour GsiK,

Je me dis que tu as peut-être en ce moment beaucoup d'exigences envers toi-même pour atteindre la perfection : faire du sport, être super performante au travail, remplir les carnets, faire les exercices...

Or, en ce moment ça ne va pas fort...
Alors peut-être peux-tu supprimer quelques injonctions et les reporter à plus tard ?
Par exemple, accepter de faire une pause dans le programme pour le reprendre dans quelques jours en étant plus "apte" à remplir ton carnet ?
Décider de faire une pause sport pendant 15 jours parce que tu es fatiguée (ça ne devrait pas mettre ta santé en danger, je pense ! :-)) ?

Bref, accepter ce passage car en effet, on n'est pas tout le temps performant dans tout...

Personnellement, quand ces moments arrivent, c'est en tout en cas ce que j'essaye de faire. Juste accepter : "C'est vrai. J'ai déjà été plus active, plus motivée, plus volontaire, plus battante, plus raisonnable, etc... Mais en ce moment je le suis moins et puis voilà".

Le seul effort auquel je cherche à m'accrocher, c'est la RPC : ne serait-ce que 5 mn au lieu de 20 ; ne serait-ce qu'une seule fois au lieu de trois. Ou alors au moins quelques grandes respirations entre mes activités, pendant 30 secondes.
Et ces moments-là m'aident à accepter l'inconfort temporaire, justement.
Ca ne veut pas dire que je suis moins fâchée contre moi ; mais au moins j'accepte d'être fâchée contre moi...

Voilà les pistes que je peux donc te suggérer : alléger la liste des injonctions, avoir au moins 1 petite pause RPC de 5 mn, et garder à l'esprit que c'est un comme un orage à laisser passer...

Bon courage et tiens-nous au courant !

Bonjour GissK

 

je suis tout a fait d'accord! accorde toi du temps, decale ton exercice si ce n'est pas le moment , tu peux peut etre voir cela avec ta coach??

pour info, je n'y suis jamais arrivée..

et garde toi des trucs du programme que tu aimes bien , par exemple, deguster, si ça te fait plaisir (vu qu'il y a bientot Paques, deguster, c'est une façon sympa d'aborder les petits chocolats eventuels.. ou des defis , par exemple des trucs faciles  (ne pas manger devant sa télé, ou ne pas prendre l'ascenceur, mon prefere, vu que je n'ai pas d'ascenceur et que je peux compter des points chaque fois que je sors, bon c'est enfantin, mais en cas de blues, je m'accroche aux branches , memes aux toutes petites branches !!)

et laisse passer la tempête, l'orage, bref, donne toi du temps

 

Bonne journée

Bonjour Gsik,

Pour commencer, si tu y a accès, tu  peux  lire les discussions " Tout ou rien, le perfectionnisme" du groupe  GÉRER LES ENVIES DE MANGER ÉMOTIONNELLES.

 J'ai aussi envie de te dire de te reposer sans culpabiliser de ne rien faire (je sais c'est difficile...) 

Tu évoque plusieurs fois le fait de ne pas faire du sport.  S'agit-il de sport PLAISIR  :)   ou de sport pour maigrir  :(   ? 

Bon courage

 

Bonjour Cath40,

Merci pour ta réponse,

concernant le sport, au départ je me l'impose car je me dis que c'est bon pour moi, d'ailleurs pas forcement pour maigrir mais pour être ferme, mais une fois que je suis dans ma séance j'y prends du plaisir.

En effet, j'ai déjà consulté les messages de la catégorie que tu cites et je suis même à l'origine d'un des posts, mais rien n'y fait, je ne parviens pas à me détacher de ce travers et je vis assez mal les phases de "rien"....