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et la gourmandise?

Maigrir sans régimes : La méthode Linecoaching La démarche Linecoaching: comment changer en profondeur
12 avr 2013 à 09h

 

Bonjour,

je serais étonnée que la question n'ait jamais été posée, mais je ne trouve pas de réponse sur le site, donc je relance. N'hésitez pas à me rediriger vers les bonnes pages! :)

Mon interrogation depuis quelques jours traite de la gourmandise.

J'ai cessé, plus ou moins, depuis que je suis sur LC, de manger des aliments que je n'aime pas. Cela fait une sacrée différence, car j'étais capable de finir mon assiette à la cantine, même si son contenu ne m'apportait aucun plaisir.

Cela dit, j'ai de grosses difficultés avec les fins de repas (surtout en fin de journée), et même si je sens que j'ai atteint ma satiété, je suis capable de continuer, par "gourmandise", me semble-t-il.

Est-ce pour autant une EME? N'a-t-on pas le droit d'avoir envie de prolonger le plaisir, n'est-ce pas humain de le rechercher ? 

Je culpabilise encore énormément lorsque je dépasse le fatidique seuil de satiété, je n'arrive pas à me détacher de l'idée que c'est ça, le "mal", et ça me lance dans un processus d'auto-flagellation destructeur.

Mais j'aurais aimé avoir des pistes pour distinguer mes EME de fins de repas, d'une gourmandise normale et acceptable!

Merci

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15 commentaires

Merci Izabelle pour tes réponses toujours pertinentes!

J'ai effectivement déjà expérimenté l'absence totale de saveur d'un aliment (que j'aime), en raison d'un estomac déjà plein.

Mais entre le moment où la satiété est juste atteinte, et celui où mon estomac est bien plein, les aliments sont encore "bons", pour moi! hum hum... je crois c'est ça que j'appellerais la gourmandise..

Mais tu as probablement raison, je ne déguste sûrement pas assez, et ça me conduit à vouloir remanger, pour arriver à satisfaction. Je vais observer tout ça.

merci

Bonjour  Maggy

peut etre que tu as une eme due a la frustration de laisser de la nourriture, a la peur de manquer?

il y a des exercices specifiques a la peur de manquer , genre laisser  ou meme , horreur, jeter , le reste de sa tablette de chocolat,   peut etre cela pourrait il t'aider?

Bonne journée

Noelle

merci Noëlle pour cette réponse.

J'ai effectivement un peu de mal à jeter la nourriture que j'aime. Mais j'ai fait une ou 2 fois l'exercice et  "parce que c'est un exercice", j'y suis arrivée.

Globalement, je n'ai aucune difficulté à me débarrasser du superflu, et je ne ressens pas la peur de manquer, je sais qu'il y a des magasins partout autour de chez moi!!

Par contre, je peux être un peu nostalgique, dans ma nature, mais pas sur les choses matérielles.

Serait-ce là une de mes failles? accepter que le passé soit passé et qu'il ne reviendra plus?! (j'avoue supporter assez difficilement les signes du temps sur mon visage, mes cheveux blancs et mon petit dernier qui vient d'avoir 4 ans, et qu'il faut vraiment que je traite comme un grand!!)

Bonjour, je réponds sur le thème de la gourmandise.

Il est inexact que la question n'ait pas été posée. Elle l'est souvent, et nous y répondons souvent.

La gourmandise est une excellente chose et c’est une grande qualité. Elle consiste à se débrouiller pour avoir le maximum de plaisir avec ce que l’on mange, en tenant compte du fait que le plaisir diminue au fur et à mesure qu’on se nourrit, pour finir par s’annuler (sensation de rassasiement).

Le vrai gourmand sait que son plaisir est limité, non pas par la disponibilité des aliments, mais par sa capacité à prendre du plaisir. Pour que ce plaisir soit présent, certaines conditions doivent être réunies:

-       il faut avoir suffisamment faim, mais pas trop. Pas assez faim, pas de plaisir ; trop faim, état d’urgence ne laissant pas de place au plaisir ;

-       Il faut être dans de bonnes conditions matérielles, de préférence en bonne compagnie ;

-       Il faut être dans de bonnes conditions psychologiques, détendu et disponible.

Quand le plaisir se termine, il ne reste plus qu’à attendre que la faim et l’appétit reviennent. Donc, il convient de ne pas gâcher le plaisir, de manger à bon escient.  

 

On voit bien, aussi, ce qui peut entraver le plaisir à manger, la gourmandise: les peurs (de manquer, d'avoir faim), la culpabilité (on n'a pas mangé les bons aliments), la peur de grossir… D'autres émotions dites extra-alimentaires, comme par exemple l'angoisse de séparation, et bien d'autres. Et bien sûr, le fait de manger distraitement, vite, sans attention, pas les choses qu'on désire.

En somme, être un vrai gourmet, un vrai gourmand, demande une forte implication. C'est tout le mal que je vous souhaite.

Coucou Maggy

Je trouve que c'est difficile de percevoir quand un aliment cesse d'être goûteux, ce qui veut dire qu'on est rassassié.

Je me dis qu'il faut de la pratique et que ça vient peu à peu, c'est en fait un apprentissage !! surprise Ca ne doit pas se faire d'un coup !!

Bonne dégustation pour ce midi !!!