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Soazigou et les 3 faims

Linecoaching au quotidien Mon vécu du programme
27 mai 2013 à 14h

Hello

Voici mon « journal de bord » complémentaire du carnet en ligne de l’étape « Je découvre la faim », avec un jour pour la petite faim, un pour la moyenne, un pour la grande faim. En effet, en naviguant sur les forums, j’ai trouvé des journaux écrits par des LCoachés sur différentes étapes du programme, et cela m’a été utile pour éclairer des passages que je ne comprenais sans doute pas bien. Il y en a même que j’ai recopiés sur un fichier perso à part, qui concerne des étapes que je n’ai pas encore faites (par exemple, la fameuse étape sur la dégustation qui a l’air de faire flipper pas mal de personnes !!). Du coup, je contribue aussi.

Ayant expérimenté les 3 faims, finalement, je tente de créer un sujet sur le site avec mon journal, mais comme je suis un peu novice en technique, aucune idée de  si cela va marcher.

Banzaï, c’est parti pour Soazigou et les 3 faims.

23 mai premier jour. J’attends une « moyenne faim » (celle qui serait la bonne !!).

14H45 : bien que n’ayant pas « petit-déjeuné » (pas faim du tout)  ce matin, je n’ai pas plus faim que lors de l’étape ou j’ai pratiqué la « faim retardée » avec espace de respiration. Je m’en étais tenue à chaque fois avec un ressenti de faim assez modeste, ( ?)

C’est extrêmement déroutant. En fait, je suis à jeun depuis  plus de 18 heures, ayant diné léger hier au soir vers 20h.

Deux découvertes cependant : je ressens un serrement de gorge très différent de celui que je ressens lors d’un moment d’anxiété (eh oui, je suis sujette aux angoisses, nobody is perfect), et itou, une crispation intéressante au niveau de l’estomac. Ce qui me permet au passage de localiser très précisément ou se trouve mon estomac.

Sans rire, je suis une habituée du plexus cartonné (voir angoisse déjà évoquée), et je suis incapable de différencier les manifestations liées à l’anxiété, (vu que le plexus se situe plus ou moins au- dessus de l’estomac) de celles induites par la faim. Ouh là là, je sens que je vais en apprendre des choses, moi.

Ah, l’estomac émet des bruits plus longs (en plus, il parlerait ???).

Finalement, j’ai plus faim sans doute que lors de la faim retardée.

Un peu plus tard : ça se précise ... salivation plus nette, très léger mal de tête, et encore plus de bruits divers de l’estomac. Il crie « j’ai faim » sans doute.

Effets psychologiques : pas d’effets.

15h15 : je décide de manger. A la vue de ce que je vais manger, (légumes cuisinés maison, un peu de viande et un yaourt que je vais assaisonner de ciboulette), je me mets presque à baver. Le doute n’est plus permis : j’ai faim !!

15h45 repas fini : j’ai mangé tranquillement, ce n’était pas de grosses portions, en faisant attention à ce que je mangeais, il m’a semblé que j’aurai pu prendre 10mn de plus, ça n’aurait pas nui, et moins que ce que j’ai préparé. Impossible de dire pourquoi je ne mange pas plus, il me semble qu’après 18 heures sans manger j’aurais dû ( !!!!)  manger plus, mais  je ne sais pas dire à ce niveau si je respecte ou pas la satiété, allez, on va dire OUI !!

 

24 mai 2013 2ième jour    Allez ho, n’ayons peur de rien, et découvrons une grande faim.

Pas de petit déjeuner, pas faim, juste un café au lait.

La journée ressemble assez à celle d’hier :

Vers 13h premiers signes de vide à l’estomac, sans plus.

Moment un peu difficile vers 14h, nous sommes en déplacement, et mon mari mange à 3 m de moi un des –excellents- sandwiches thon mayo câpres que j’ai préparés, l’odeur me transporte !! Je me concentre à fond sur mon sujet, et illico, je fais en douce une séance de RPC : je suis curieuse d’aller au bout de cette expérience, et vais tenter avec la RPC de pousser au plus loin. La plus grande curiosité m’anime.

Entre 15h et 16h, les signaux se précisent : gorge serrée, estomac vide mais silencieux. RPC. J’ai très soif, plus qu’habituellement. Nous sommes arrivés à destination, et je pars avec une amie magasiner.

Le GAG : elle veut acheter un bouquin de cuisine pour un cadeau, je me retrouve à la FNAC sollicitée pour donner mon avis sur le livre à choisir. Elle aurait pu choisir un livre sur le macramé, ç’aurait été plus cool. (Mon amie ignore complètement ce que je fais, et je n’ai pas l’intention d’aborder le sujet).

Bref, est-ce de voir toutes ces photos alléchantes, les signaux passent la surmultipliée : mal de tête, salivation, estomac, gorge serrée, et je sens poindre une légère irritabilité : vais-je commencer par manger les bouquins ou les étagères ?

Revenons aux choses sérieuses :

17h30 : Seule à l’hôtel, je décide de manger. Je pourrais prolonger sans doute, sauf à devenir un peu plus nerveuse. Le mal de tête est le plus gênant, et je crois que je pourrai vite virer à la nervosité nerveuse.

Pour autant, je prends mon temps pour me laver les dents avant de manger mon sandwich (en prenant le temps d’enlever le cello de protection, ben oui, j’ai quand même faim pour de bon maintenant).

Premières bouchées un peu speed quand même, je réduis la voilure en me concentrant au mieux sur ce que je fais. D’autre part, je sens confusément que si je mange trop vite, ça ne va pas bien se passer.

J’ai aussi une banane, et pendant que je la mange, je réalise que je suis soudainement capable de continuer à manger plus encore, et  pour le coup, sans faim.

En milieu de banane, je fais une RPC et je constate que je n’ai plus faim (mal de tête quasi disparu comme par magie, estomac : RAS, gorge : RAS), donc que tout ce qui serait à venir serait en trop.

En outre, je n’ai rien d’autre avec moi, mais en d’autre temps pas si éloignés et en ces mêmes circonstances, j’aurais cherché et trouvé, ce n’aurait pas été le problème.

Je cherche à me souvenir d’une occasion ou j’ai eu des sensations de grande faim, je n’en trouve pas. Donc, je vais dire que c’était pour moi une grande faim, mais je crois  que je peux supporter un peu plus, et les inconvénients qui vont avec, pour voir. Je referai cela en solo à mon retour.

Il me semble avoir PENSE la satiété plutôt que l’avoir RESSENTIE.

Je finis tranquillement ma banane, et voilà.

 

Lundi 27 mai Reste à expérimenter la petite faim, finalement la plus aisée, je suppose.

Pas de PDJ. Suite à une contrariété contrariante ( !!), j’ai à peine diné hier au soir. Vers 10 heures, je détecte un léger creux à l’estomac, mais pour le coup, comme je suis un peu stressée, cela pourrait aussi bien être le plexus en carton qui fait son retour. Et aussi un peu la gorge serrée.

Pour passer ma contrariété, et surtout les effets qu’elle induit, je vais faire un grand tour en vélo et à pied dans les parcs voisins. En prime, il fait beau, du soleil.

Je laisse filer ma contrariété, (je l'observe même se désagréger, alors ça c'est une première) mais je ressens toujours le creux à l’estomac. Je me représente à l'esprit la bonne baguette achetée ce matin, et me dis que j’en mangerai avec plaisir un morceau.  Ce que je fais en rentrant (vaguement pensé à manger des viennoiseries chez le boulanger AVANT de rentrer à la maison, mais j’y pense à peine 10 secondes, et ne le fais pas). Vade retro, croissantinum et cholatinas...

11H30 : je coupe ma baguette, j’y mets du beurre, le tout sur une assiette, et je mange cela tranquillement dans le jardin. ARGHHHHHHHHHHHHHH, c’est trop bon !!

Ce que je retiens :

Jusqu’ici, il me semble ne JAMAIS  dépasser la petite faim pour manger, (en période hors EME), encore moins de connaître la bonne ou grande faim, sinon exceptionnellement et en tout cas, JAMAIS en conscience. Je mange  donc (hors EME) par habitude, et par convention. La grande faim, (enfin, ce que j’en ai vu) est une expérience désagréable, mais largement supportable, elle ne me fait peur EN AUCUN CAS.  Dans cette étape de « grande faim », j’ai fait attention à manger lentement, mais je vois bien que la tentation est alors de manger vite et le plus possible, quitte à en ressentir un grand inconfort. La moyenne faim est sans conteste plus intéressante à attendre, Je retiens de cette étape que pour moi, 3 repas quotidiens ne sont sans doute pas nécessaires, sinon, beaucoup plus légers que ce que je consomme actuellement.

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30 commentaires

Ecoute Nickette, t'en fais pas ! faut pas pousser non plus ni mettre l'exigence trop haut! sinon on tombe dans le perfectionisme et ça c'est pas bon, pas bon du tout! c'est comme ça qu'on devient énervée et énervable !! Et ça c'est très désagréable !

As tu au moins dégusté les bons croissants amenés par ton mari? c'est ça qui compte ! comme dit encore Zermati, si on peut manger sans faim (sinon on retombe dans les Diktats et zut de zut pour eux, moi je n'en veux plus!! mais on souvent des perfectionistes nous autres les "gros" et c'est le risque : que line coaching devienne encore une suite de diktat : ne manger que quand on a faim, pas après sa satiété etc etc faut savoir lâcher, et partager c'est une chose formidable !)  donc je reprend après ma longue digression :manger sans faim n'est pas si terrible, il suffit d'attendre d'avoir faim pour remanger...! évidemment si pour déjeuner avec ton mari tu manges encore sans faim, ça n'a pas de fin !! 

je vois que tu es partie et je vais en faire autant, bon dimanche pluvieux, mais ça s'éclaire on dirait!

Je vous confirme pour les crocks, depuis 2 ou 3 semaines que j'ai commencé à les porter systématiquement j'ai nettement moins mal. Par contre pieds nus je sens de suite la différence. Donc pour le moment je les mets systématiquement ma chiro n''y voit aucun inconvénient. Ah zut je vois que je suis sur le forum des 3 faim!!!!!!! j m'étale. Bonne faim à toutes.

merci pour ce récit d'expérience très enrichissant Souazigou

quand on le "vit",  ça devient tout de suite plus concret, et par la suite, cela devient une habitude d'attendre une bonne faim pour manger......   une habitude gourmande!

29 mai suite de la « découverte de la faim »,

« Attendre la faim augmente le plaisir de manger ».

Prévoir 2 exemplaires d’un aliment aimé (salé ou sucré)

Ne pas déjeuner                        Attendre une faim de force 5 à 7

Manger en premier un des aliments et si la faim est là, compléter.

Attendre le retour de la faim (diner par ex) pour manger  sa faim, et terminer le repas avec exemplaire 2.

Davaï, (en avant en russe).

PDJ succinct : faim légère.

Allez hop, direction la pâtisserie du coin qui fait des 100 feuilles à tomber, je l’ai déjà dit.

Deux mille feuilles !!!! (J’ai l’impression qu’on vient de me signer un chèque en blanc pour enfin me livrer à mon addiction préférée : le 1000 feuilles.)

Je me demande comment va se passer la matinée, sachant que là, dans le bas du frigo il y a non pas UN  mais DEUX 1000 feuilles (pas 2000 feuilles, hein).

La matinée se passe, je cuisine  pour le déjeuner un appétissant méli-mélo de légumes qui complètera ce soir le diner en frittata (avec œufs au four). Pas faim, très à l’écoute de ce qui se passe.

13heures : mon mari déjeune seul, avec moi en face, assiette vide. Depuis le début du programme, il est très coopératif, il sait à quel point mes compulsions me dézinguent, et me donne tout son soutien dans ce que je fais. Donc, me voir en ce moment manger ou pas, et de préférence à pas d’heure, il le vit tranquillement.

Entre 13h et 14h: sensation de creux à l’estomac, et salivation, et gorge un peu serrée, voire même un peu de nervosité, la pensée du 1000 feuilles accentue le processus, et je sais que la faim entre 5 et 7 arrive.

Petit aparté : imaginez-vous diner chez des amis et entendre la maitresse de maison dire :

«  Ah, j’espère que tu as faim, j’ai cuisiné un plat auquel il faut faire honneur.

Oui, répondez-vous, je suis entre 5 et 7 ».

MDR. Fin de l’aparté.

14h30 : Je sens que si j’attends plus, je vais basculer dans une faim plus intense, et moins profitable ( ?) à l’exercice. Quasi sûre que la présence du 1000 feuilles dans le frigo n’est pas sans incidence  !!

Donc, je pose ledit sur une assiette, je me mets à table (set de table, couverts) et je mange.

Alors là, I dream tout d’bout !!!

Tout démultiplié, le crémeux du glaçage, le craquant souple du feuilletage, la légèreté de la crème vanillée. Je mange finalement assez lentement, c’est sûr que je suis en observation, et alors que je peux souvent manger en deux temps trois mouvements, et pilote automatique, autant ici et maintenant je prends le temps qu’il faut. Et pourtant j’avais faim, faim du genre à gloutonner.

J’avais, parce que curieusement, alors que je pensais continuer avec le méli-mélo, eh bien, rien, plus faim.

Est-ce le sucre qui entraîne rapidement le rôle de satiété ? Quoiqu’il en soit, c’est donc sur cet unique 1000 feuilles que mon repas s’achève. N’en mangerai pas même un autre en ce moment précis !!

Passe l’après-midi. Vers 18h00, faim légère, d’autant que je fais cuire la frittata au four suivie de pains briochés au chocolat (odeur des pains qui cuisent et des légumes qui rissolent !!). J’aimerai bien que nous ayons un diner familial synchrone, aussi, je fais une RPC pour retarder cette faim et attendre le retour de l’homme à la caverne.

19H30 : coup de chance, mon mari rentre plus tôt, on passe à table. 

Un peu de frittata, salade, un bout de pâté de foie à tomber, et le 1000 feuilles, (étonnement général, on mange peu de gâteaux chez nous, sauf moi, quand je descends razzier dans la journée le pâtissier). Voilà un point sur lequel creuser : pourquoi seule, en dehors de tout repas, comme en cachette ?

Ce soir, je ne retiens du gâteau que la prédominance du sucre qui écrase tout le reste, le feuilletage s’est sans doute un peu ramolli au fridge, je ne mange pas le glaçage craquant au chocolat des côtés, Je finis quand même, oui, j’aimerai bien pouvoir écrire : « Ah, j’ai jeté avec détachement une partie de ce gâteau qui n’avait plus son attrait....» Eh ben non, je jette énormément de choses sans regrets, mais là, c’est culturel, sociétal, ce qu’on veut, mais une partie de moi ne peut pas jeter de la nourriture, sans doute encore moins dans les temps que nous traversons (nous =  une partie d’entre nous). Je vais plutôt apprendre à calibrer la juste part. A suivre donc.

Ce que je retiens de cette expérience pour moi, c’est que d’avoir faim pour manger détermine et décuple le plaisir de le faire. Qu’il est donc intéressant  d’avoir de l’attention à ces sensations pour être en retour gratifiée du plaisir du goût, de la texture.

Bien sûr, je raconte tout ceci avec désinvolture et humour (on n’est pas en pénitence) mais je suis en réalité extrêmement connectée à ce que je fais et que je relate ici.

Je ne tiens pas de blog, aussi ces pages me tiennent lieu de mémoire à mon avancée dans le parcours.

Soazigou,

 

Je te souhaite le plus délicieux des millefeuille possible smiley

 

Je vois que nous sommes à peu près dans le même état d'esprit !!

Bon courage pour cette expèrience.

Beatrice Fleur,

 

Merci pour ce beau partage d'expèrience !! tu me rassures, car lorsque je lis que les membres LC sont rassasiées au bout de 3 bouchées, je me demande si j'habite la même planète que vous (lol). effectivement il peut m'arriver de sentir la faim se calmer très vite, mais je sais bien que cela ne suffit pas à mon organisme.

En fait, par moment 3 bouchées peuvent suffir à calmer les torsions d'estomac et à se sentir déjà mieux ...mais c'est loin d'être suffisant pour apporter l'énergie necessaire à mon corps, j'en suis persuadée.

Bref pour l'instant j'ai beaucoup de mal avec la satiété et ce n'est qu'apres coup que je sais si j'ai mangé assez ou pas:

ex : si j'ai faim une heure après : c'était pas suffisant

si j'ai faim 3 ou 4h après c'était suffisant

si je tiens plus de 5h, j'ai sans doute trop mangé...

Enfin c'est ma façon de voir les choses par rapport à mon fonctionnement.

 

Niveau poids : je venais de perdre 14 kilos avec ww et j'étais en train d'en reprendre doucement mais surement depuis 18 mois (soit +4 ou 5 kilos) ..depuis lc, j'ai perdu 500gr et c'est tout.

J'aimerai dans l'absolu reperdre au moins 2 kilos, et plus encore si affinité ..mais ce n'est pas ma motivation principale, ce que je veux c'est ne plus grossir, manger à ma faim, ce que j'aime, sans avoir peur, sans me prendre la tête..VIVRE quoi ...je ne me suis pas inscrite pour maigrir mais "pour manger en paix" et "maigrir sans régime" si possible sera la cerise sur le gâteau :) wink

 

Bonjour SOAZIGOU,

Je viens de te lire avec Intérêt et je te remercie pour ce post très interessant.

Je suis le contraire de toi : j'ai faim ... tout le temps ... ou presque et voici ce que je peux te dire à la lecture de ton expèrience.

Pour moi, (à faire confirmer par d'autres) lorsque tu as mal à la tête, c'est que tu es déjà en mode grande faim et que tu as laissé passé la bonne faim.

Ainsi, (pour moi toujours) j'analyse les 3 faims comme celà :

*petite faim : léger creux à l'estomac suportable (mais qui peut déclencher une EME si à ce moment là on me présente un truc alléchant à manger)

*moyenne faim (bonne faim) : creux plus intense et légère douleure à l'estomac : là il va bientôt falloir manger sinon risque d'hypo (ça c'est mon cas perso le matin) ou risque de grande faim (ça c'est mon cas perso le soir).

*grande faim : Estomac en vrac, besoin de manger tout de suite maintenant et d'avaler tout rond pour calmer la sensation qui devient vraiment pénible..

*hypo : estomac ne se fait plus sentir (la faim a quasi disparu) mais malaise genéral important avec  : grande faiblesse, regard dans le vague, froid, nausées, concentration faible, fatigue physique et mentale, maux de têtes parfois, tremblements et j'en oublie surement ...

Hello Tom Tom

Merci de ta réponse sur le sujet des 3 faims.

De ce que je vois, la présence des signaux de faim, comme c'est très bien détaillé dans un des "outils" reste finalement une perception personnelle à chaque fois, en fonction de ce qu'on supporte ou pas.

Pour moi, le mal de tête n'est pas forcément le signal que je suis déjà avec une grande faim. Il y a des périodes ou j'ai mal de tête sans raison (arthrose dixit le medeçin et le kiné), ou encore d'autres raisons, (prise de tête!!)

Ce symptôme seul ne veut pas dire grand chose, (pour moi) et il faut donc qu'il soit associé à d'autres signes.

Ce qui m'a le plus étonnée, c'est le temps (en durée) qu'ont mis les signes à apparaître et être lisibles.

Mais je crois aussi, que lorsque l'on fait ces "expériences" on est tellement en mode observation de soi-même que cela peut tourner à une restriction inconsciente.

Hypo : je ne suis pas sujette à cela, par chance (bon, on ne peut pas tout avoir, hein!!)

Bonjour  Soazigou et  Tom Tom,

 

J'ai lu avec un grand intérêt votre échange au sujet des trois faims! je découvre moi aussi cela et ce n'est pas triste!! J'aime bien ton humour Soazigou!! j'essaye moi aussi d'en avoir... 

Je suis tout à fait d'accord que "lorsque l'on est tellement en mode observation de soi-même que cela peut tourner en restriction inconsciente"... C'est ce que j'ai expérimenté la première semaine où j'ai fais LC, il y a un peu plus d'un mois! 

Je suis obsessionnelle comme la plupart des personnes en surpoids je crois. C'est un défaut et une qualité..! donc quand je découvre un programme qui me semble cohérent, je le fais à fond (en tout cas dans les débuts !!)  je veux être parfaite pour réussir parfaitement !! LC et livres du docteur Zermati m'ont enthousiasmée, passionnée etc ! 

Alors j'y suis allé à fond : j'ai découvert qu'alors que j'étais persuadée de manger peu et très équilibré, ayant fait les WW pleins de fois sur plusieurs années, avec une certain succès mais tout repris dès que j'arrête, j'ai découvert avec stupéfaction qu'en mangeant très lentement et en dégustant, (ce que je n'étais JAMAIS arrivé à faire malgré les conseils des WW qui rejoignent beaucoup ceux de LC, ne pas se peser trop souvent etc !!), très vite je n'avais plus faim du tout... enfin le croyais je... je n'ai pas fini mon assiette, comme je ne peux pas jeter, j'avais pleins de petits restes dans des tuperware etc... j'ai donc perdu très vite deux kg et demie alors que depuis la ménopause je maigris très difficilement... 

 

MAIS j'étais épuisée de chez épuisée et surtout j'ai réalisé que je m'énervais pour un rien, moi qui suis plutôt cool et patiente!! des travaux d'enfer dans l'immeuble mitoyen à ma chambre et salle de bains, qui durent depuis 6 mois et pour encore presqu'autant, que je supportais avec pas mal de philosophie, car je pratique facilement relaxation, auto-hypnose etc, sont devenus en quelques jours INSUPPORTABLES, bref, je ne savais plus où j'en étais !!! heureusement là dessus sont arrivés les vacances, ma coach Marie qui est fort agréable m'a dit que c'était bien pour que j'apprenne à faire le programme de manière plus légère et plus indépendante, et ouf !! j'ai compris que je ne mangeais plus du tout assez, (j'avais moi aussi mal à la tête alors que c'est rare pour moi, comme tu dis Soazigou on ne peut pas tout avoir hein !!) , et je ne mettais pas ce mal de tête en relation avec mon peu de nourriture subit, y compris moins de légumes que j'adore et dont je peux être en manque...Toute nourriture me dégoutait, alors que parfois j'ai envie de tout!!

J'ai donc pris conscience que dans cette expérience je m'étais mis moi même en restriction calorique et ça marchait!!mais ça ne pouvait pas marcher longtemps.. 

Je n'en finis pas d'éxpérimenter la faim, c'est incroyable comme ça change constamment... Pas facile de distinguer la faim réelle, la petite, la moyenne, la grande (celle là c'est facile pour moi !) et celle des EME!! Mais la journée passée samedi 18mai avec le Docteur Zermati, m'a bien aidé pourtant. Et depuis je gère mieux mes EME sans en être débordée, je cherche à les comprendre, à les ressentir, à les accepter,ouf, grâce aussi à la RPC, très utile et à laquelle me semble t-il il faut s'accrocher... 

Me voilà bien bavarde ce matin!! je vais aller travailler! Je n'ai encore rien mangé car  comme toi Soazigou je n'ai que rarement faim le matin, et j'étais heureuse de ne pas être obligée de petit déjeuner même un fruit comme aux WW! mais mon poids s'il n'a pas remonté, ne descend plus... J'essaye de résister à me peser chaque matin comme je le faisais auparavant, c'est dur mais je progresse!! Et pour vous deux qu'en es t il avec la balance ? 

Ce qui n'est pas facile pour moi et qui est aussi une EME, c'est qu'avec ce programme qui me semble vraiment le plus nouveau de tout ce que j'ai fait jusqu'à maintenant, alors que j'étais très méfiante envers le TCC (thérapies comportementales et cognitives), c'est que j'ai l'impression d'un retour en arrière!! ne pas manger trois repas par jour, ne pas prendre de petit déjeuner, ne pas avoir faim avant 18heures c'est ce que je faisais il y a35 ans et je pesais 40 kg de moins!!! J'ai dis au Dr Zermati:dans votre livre où vous parlez de l'évolution de la diététique et de la votre, il y a toute mon histoire du poids et avec la nourriture !! Je me suis efforcée de manger sans avoir faim, de faire trois repas par jour ou parfois plus car les collations étaient recommandées, etc etc... Cela me ramène aussi à des émotions du passé que je croyais dépassées!! ouh que la vie est difficile mais qu'elle est passionnante... 

 

Alors je me tais et je vais prendre le temps de marcher tout doucement  vers une fontaine... Merci Soazigou pour ce partage et cette belle parole... Mes persécuteurs du bruit se déchainent, vivement la fontaine...

Béatrice Fleur

 

Hello Béatrice Fleur,

Le début de ton parcours ressemble bien à la façon dont moi aussi j'ai commencé fin Janvier dernier. Comme a dit une LCoaché on démarre  "comme des bons petits soldats". Si tu lis les posts ou les personnes relatent leur début du programme, on est quelques un(e)s à partir en fusée. Donc, on perd du poids, moi perso 2kg en deux mois en Février et Mars. La reine de la pampa, quasi pas d'EME, enfin je me demandais ce que je faisais là.

Une des "marraines" des forums a appellé cela fort justement "l'état de grâce, non que nous soyons devenus des présidents, mais c'est plutôt le style : j'arrive chez le dentiste avec une rage de dents de folie, et hop, à peine dans la salle d'attente, plus de douleur, que nenni.

Fin mars, arrêt sur image, à bout de souffle : j'ai fait une pause sur le programme jusque début mai en fait, prenant le temps de revenir une par une sur les étapes, notes à l'appui. C'est là que j'ai fait de surprenantes découvertes, y compris mes motivations réelles à la perte de poids.

Hier, visite de routine chez mon génraliste : (je ne me pèse plus à la maison). J'ai repris les 2kg, mais je m'en balance (OUAF OUAF).

Je sais intuitivement que ce programme est pour moi (bon, pour les autres aussi), et que c'est une affaire de temps avant de faire tomber toutes les barrières mentales et cérébrales à propos des habitudes alimentaires en place depuis heu.............60ans pour moi. Et que les kg (bon, j'en ai 6 ou 7 en trop, pas plus, et peut-être même pas, qu'en sais-je?) et  sils doivent partir, ce sera à ce moment-là.

Comme dit mon prof de yoga "La lenteur mène à l'intérieur", donc du temps, du temps, du temps.

Bonne continuation du programme!!!

PS  : demain, je continue avec "la faim augmente le plaisir de manger", ça va être quelquechose.

J'ai prévu un mille feuille de chez l'excellent patissier du bout de la rue.

ARRRRRRRRRGGGGGGGGGHHHHHHHHHH!!