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La pitié

Maigrir sans régimes : La méthode Linecoaching La démarche Linecoaching: comment changer en profondeur
12 juin 2013 à 09h

Bonjour Docteurs

J'ai laissé un message dans la rubrique colère et frustration, à propos de la pitié, sujet qui n'a pas inspiré les LCés, car je n'ai pas eu de réponses (ce que je comprends, je n'en veux à personne !!!)

Donc je reviens avec un nouveau sujet sur le sujet où je vais posé la question directement aux doc, en espérant quelques éléments de réponses

Est-ce que on peut considérer la pitié comme une émotion ? parce que ça me semble faire partie du paquet d'émotions qui me fait avoir des EME.

Cette pitié que je ressens pour une (ou plusieurs) personne dans certaines situations fait que du coup, je n'arrive pas à dire ou à faire ce que je veux moi, d'où frustration, colère etc ... que je ne dis pas non plus, j'ai trop pitié. Et donc probablement EME

C'est un peu confus dans ma tête !!

Bonne journée à tout le monde

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20 commentaires

Coucou  PleinedEspoir,

Oui c'est long deux mois et c'est bien ça en partie qui fait que je n'ai plus la force. Je pense déjà qu'en rentrant des vacances il restera 1 mois et demi alors que je ne suis même pas encore partie...

Je me sens piégée car bien sûr on ne peut pas terminer le stage plus tôt alors plus qu'à subir jusqu'au 31 août avec une pause d'une semaine....

Et puis comme c'est mon frère ben je ne peux pas le lâcher....

Oui, j'ai déjà vu ce bouquin, ça m'avait fait rire, mais je ne l'ai pas lu !

Merci pour tes encouragements !

Bisous

Fleur2lotus, ton message m'a fait du bien aussi, c'est difficile pour moi de penser comme toi, par contre je te suis à 300%... Curuni, en te lisant j'ai partagé ton sentiment vis à vis de ton p'tit frère, je comprends bien, j'avais moi aussi envie de le protéger... comme s'il courrait un grand danger, je pense que tout cela fait partie des émotions, des pensées à laisser passer, rien à voir avec la réalité, c'est comme une projection sur lui... Bon courage Curuni, quoique ce soit tu sais bien que tu peux le vivre non ? Moi je crois que oui... !

Merci Monia pour tes encouragements ! Oui, ça va un peu mieux aujourd'hui, je vais poster sur le fil "tout allait bien.." pour ne pas faire de doublon.

Bises virtuelles 

Hello Nouvomoi,

il me semble en effet que j'avais lu ton fil... Et que j'avais reporté mon commentaire à plus tard... Et que j'ai finalement zappé...

Mon frère est chez moi en ce moment pour un stage, il a des manies qui m'horripilent mais je ne dis rien car je sais qu'il a morflé et morfle encore de temps en temps en vivant chez mes parents "toxiques". J'ai peur en permanence de lui faire de la peine, de le blesser. Nous avons 17 ans d'écart et je vois toujours en lui ce petit garçon aux grands yeux inquiets...Et il est hypersensible.

Est ce de la pitié, de l'amour, de la compassion ? Peut-être un peu de tout ça mais, au final, oui ça me ronge quelquefois de ne rien dire. Alors oui je pense que cette émotion doit être prise en compte aussi !

Merci d'avoir relancé le fil !

Bonne journée

Coucou Curuni

Le risque dans la situation que tu décris avec ton frère est que à force de trop prendre sur soi, et bien, on risque de "péter les plombs" et de dire ou faire des choses qu'on regrette ensuite.

Et je me demande aussi si les personne comme ton frère, inconsciemment  "jouent"  de leur "malhuer" pour obtenir des  choses des personne qui les entourent. Le fameux triangle "victime sauveur bourreau".

Est-ce que ton frère que tu voies en victime ne devient -il pas ton "bourreau" ?

Et penses-tu que tu pourrais discuter avec lui ?

Bonne journée à toismiley

Hello Nouvomoi,

mais bien sûr qu'il en profite.... Je ne sais pas si c'est consciemment ou pas mais c'est clair que c'est confortable pour lui.

En parler avec lui, on a évoqué le sujet avec mon mari samedi, je pense en effet que c'est le plus simple !

On se tient au courant....

Hello Curuni

Et bien quant à moi, depuis que j'ai compris que je ressens cette pitié, du coup, je me sens moins affectée, moins prise au piège par les soucis et l'affect des personnes pour qui je ressens cette pitié. Du coup je me sens "libérée".

Alors leur en parler, là, je n'en suis pas encore là, parce que pour une personne en particulier (ma soeur, en fait), je la sens tellement murée dans ses positions, tellement "bornée", tellement dans "c'est moi qui ai raison", que je me dis que bof, c'est son problème, tant pis. provoquer une discussion ne servirait à rien, peut-être même qu'à faire resurgir du maêtre chez moi. Alors ... je contourne, je prends mes distances, je ne m'affecte plus par ce qu'lle dit ou fait ...

C'est un sacré lâcher prise, et en fait pour moi, ça va au delà. C'est lâcher une espèce de relation fusionnelle avec mon frère et ma soeur, qui m'empêchait de grandir", d'être moi même ...

Bouh, ça m'entraîne bien loin tout ça ... On est loin de LC ...

Peut-être avec ton frère, il y a des choses de cet ordre, surtout s'il est beaucoup plus jeune que toi. Le mettre en face de ses responsabilités peut aussi l'aider à grandir, et peut-être l'aider par rapport aux souffrances qu'il a vécu, et avec lesquelles il est bien obligé de vivre ...  Est ce que finalement tu lui as parlé ?

Bon courage  et bonne journéesmiley

Bonjour Nouvomoi,

pas facile les relations frères/soeurs, un peu comme avec les parents d'ailleurs....

Lâcher prise.... Impossible d'y arriver.... Le seul lâcher prise que j'arrive à faire c'est de tout laisser tomber.... (vous avez dit binaire ? ;-))

Le mettre face à ses responsabilités oui on essaye mais ce n'est pas facile. Surtout qu'à côté de ça je sens bien qu'il essaie de nous faire plaisir en participant un peu aux tâches ménagères et compagnie mais le problème est ailleurs et je suis persuadée qu'il ne se rend pas compte de ce qui nous dérange car c'est justement ce qui est naturel pour lui... (je ne sais pas si je suis bien claire...)

Non, on ne lui a pas parlé, on n'a pas eu le courage de se lancer dans une discussion longue et difficile. Il faut dire qu'en ce moment je suis crevée et j'ai le moral dans les chaussettes donc je ne sentais pas assez "forte" pour vivre ça cette semaine.

On a décidé d'attendre les vacances dans 2 semaines (qui me paraissent loin, loin, loin...) pour faire un break et on avisera après.

Et là je re-culpabilise car ce matin il a refait son lit tout bien comme il faut, il a rangé ses affaires comme s'il voulait montrer qu'il ne voulait pas déranger et je me sens tellement injuste envers lui.....

Bon c'est pas gagné tout ça....

 

Que sont donc les émotions ? La question est moins simple qu’il y paraît, d’un point de vue scientifique.

On distingue les émotions primaires, communes à toute l’humanité, qui sont peu nombreuses : colère, tristesse, peur, joie, dégoût et surprise. Ces différentes émotions correspondent à des états corporels identifiables.

Ce qu’on appelle les "sentiments" correspondent à la perception d’un état du corps identifié consciemment, auquel s’ajoute différentes pensées. Les sentiments sont très nombreux. Ce qu’on appelle habituellement les "émotions sociales" sont donc plutôt, selon cette définition, des sentiments. La sympathie, la honte, la culpabilité, l’orgueil, l’envie, la gratitude, l’admiration, l’indignation, le mépris… La pitié, la compassion, entrent pleinement dans cette catégorie.

Si je vous comprends bien, vous éprouvez de la pitié vis-à-vis de certaines personnes, ce qui vous conduit à chercher à leur venir en aide, en vous oubliant, donc à votre détriment. Vous ressentez alors de la frustration, de la colère vis-à-vis de la personne que vous avez prise en pitié. Il s’ensuit des envies de manger émotionnelles.

Reprenons les choses au départ : dans toute relation avec des semblables, pour que cette relation soit satisfaisante pour les deux parties, il convient que chacun se montre aussi généreux que l’autre. On donne volontiers, si l’autre donne lui aussi volontiers et si les flux s’équilibrent.

Vous avez donné, vous avez fait passer l’autre avant vous, et peut-être n’avez-vous rien reçu en retour. Pas de reconnaissance. Si tel est le cas, il est bien naturel que vous en conceviez de la frustration et de la colère.

Lorsqu’on fait un cadeau, matériel ou immatériel à quelqu'un, si ce quelqu'un ne montre pas de reconnaissance, il faut alors lui pointer l’effort qu’on a fait pour lui : "j’ai fait cela pour toi, pour ce faire, j’ai renoncé à ceci ou cela, j’espère que ce que j’ai fait t’a servi, aidé."

L’autre prends alors conscience, seulement à ce moment là, de l’effort qu’on a fait pour lui.

Bon, j’espère que je ne suis pas à côté de la plaque. Votre interrogation était bien vague.

Bonjour et merci pour vos réponses

Quand je passe par la case "comprenette", j'arrive à décrocher des choses, et là, je crois que je lâche la pitié, ce qui ne m'empêche pas d'être dans une certaine compassion.

La compassion pour moi, c'est tenir compte de l'autre, mais sans m'oublier moi même. Alors concrètement je ne sais pas comment ça va se passer.

La pitié pour moi inclut une dimension un peu fusionnelle que n'inclut pas la compassion.

J'ai de la compassion pour une personne mais je prends de la distance et je ne me sens plus absorbée par ses émotions à elle de tristesse par exemple.

Comme j'ai davantage de distance, je pense que je vais pouvoir arrêter de m'oublier, et dire mon avis ou ce que moi je vux plus facilement.

Et si je sens que je ne peux rien obtenir, et bien je crois que je vais être capable maintenant de prendre davantage de distance encore, et d'être dans une relation moindre, mais tant pis, sinon, le prix à payer est trop élévé pour moi.

Bonne journée