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la gourmandise... ma meilleure ennemie

L’alimentation émotionnelle Les envies de manger émotionnelles
18 Sep 2011 à 08h

Je suis gourmande, j'ai ce qu'on appelle un bec sucré... et gras aussi. Je craque pour les croissants au beurre lorsqu'ils sont archi-beurré, pour les rillettes (j'ai grandi dans la Sarthe) le fromage... Ah une bonne raclette, miam miam miam.
Et les glaces, oh là là.! Je peux me descendre un pot de glace "cookie dough" sans sourciller.
Je pourrais vous faire une liste de gourmandises longues comme le bras, de ces choses que je mange... enfin que je mangeais dans un état d'extase absolu avant que mes moindres faits et gestes alimentaires ne soient scrutés, analysés et condamnés par les nutritionnistes, ditéticiennes et autres endocrinologues pour qui je suis une droguée du couple "infernal" gras-sucre. À la longue, à force d'avoir entendu ce prêchi-prêcha permanent qui n'autorise que la viande bouillie, les légumes vapeur et les yaourts 0% sans sucre (beurk), j''en suis arrivée à me sentir coupable dès que je mange quelque chose de bon, même en petite quantité, pire, même, même quand c'est pas hyper-calorique : un bon thé, une poignée de fraises ou une poire bien juteuse, c'est pas ça qui fait grossir, quand même... et pourtant, j'en arrive à ne plus les savourer, à cause de cette voix qui me répète "ce n'est pas bien, tu te fais plaisir, c'est mal"
De gourmande quotidienne, je suis passée à goinfre occasionnelle. Lorsque je me trouve face à une nourriture particulièrement prohibée, je ne résiste pas bien longtemps, et au lieu de simplement savourer ce que je mange, j'enfourne, comme si la nourriture risquait de s'envoler et disparaître à jamais, la peur au ventre d'être de plus surprise dans mes excès et jugée. Par exemple, quand je me retrouve face à un met que je n'ai que trop rarement l'occasion de manger, et que je n'ai pas appris à préparer moi-même, je suis capable de tout pour m'en procurer, même me mettre dans une situation financière encore plus difficile, ou de négliger mes obligations.
Bien entendu, après, je me sens coupable, minable, méprisable.
Je réalise que si j'avais pu rester au stade "gourmandise régulière mais modéré", je serais sans doute bien moins grosse et dégoûtée de moi-même qu'aujourd'hui.

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1 commentaires

tu décris très bien la restriction cognitive ! tu verras au fil des exercices et notamment la dégustation tu trouveras que ce qui est très gras "trop gras" ce qui est très sucré "trop sucré" et tu diminueras les portions.....et tu reviendras au stade "gourmandise régulière mais modérée et ce en pleine conscience !

bonne continuation dédé-la-fée