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Attendre le retour de la faim

Se réconcilier avec ses sensations alimentaires Trouver et aimer la bonne faim
06 Sep 2014 à 09h
J'ouvre ce sujet car je sens que c'est une piste intéressante. Mais pas trop le temps de développer j'y reviendrai plus tard. Attendre le retour de la faim est parfois très inconfortable pour moi et suscite des émotions pas gloups. À plus tard donc.

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20 commentaires

as d'inquiétude sur le fait que la faim n'arrive jamais, mais de la frustration quand elle n'arrive pas, oui ! En particulier le matin, car j'aime beaucoup mes petits-déjeuners, et que je les zappe maintenant assez souvent... sans joie...

A contrario, avoir faim est devenu une vraie source de plaisir : chouette, j'ai faim, je vais manger mon repas avec plaisir et en étant dans de bonens conditions pour repérer la satiété !

comme tu le vois,  le désagrément de n'avoir parfois  "pas faim"   te fait ressentir encore plus fortement la joie de que cela peut être d'avoir une "bonne faim"

c'est qqchse qui m'a beaucoup aidé à pouvoir accepter les sensations déagréables, cette idée que lorsque l'agréable arrive, cela prend toute sa mesure et on l'apprécie encore plus

ET bien moi du coup je suis dans le fractionnement ce qui signifie faim souvent et signaux nets .....et je ne me sens pas mieux pour autant jamais contente quoi;) Je crois que je préfère encore devoir attendre la faim plus longtemps ce qui fait moins "régime". Enfin dans tous les cas les signaux de faim sont bienvenus quand même puisque signaux protecteurs de l'organisme qui réclame juste à être nourri à sa faim, à nous de reconnaitre la satiété.
Expérience étonnante: hier soir repas d'anni de loulou 11 ans. Donc menu choisi par lui pizza coupes glacées. Pour moi quart de pizza et salades que je rajoute dessus bizarre mais j'aime le côté frais-croquant pas dessus la pâte et le chaud-fromage-tomate fondue. Les glaces pas pour moi je n'aime que les sublimes sorbets artisanaux (j'ai gouté framboises-gingembre dernièrement). Donc la vanille industrielle non je trouve trop sucré et écoeurant. Du coup pour moi j'avais acheté des fraises framboises et mangue. Bon pas de bol les enfants m'on aussi pillée. Rajoutez à cela une poignée de M&M"S addictif mais en fait paa très bon niveau gôut et quelques bonbons pas aimés non plus (une fraise tagada, un chamaloow etc). Au final trop mangé mais sans me sentir mal ou trop lourde. Je pensais que j'allais devoir attendre genre 12heures pour le retour de la faim. Et bien non étonnamment ce matin 8h faim;) Un croissant (c'est la suite de l'anni après la soirée pijama matinée jeux de société et petit déj). En fait tester sa faim ça peut être ludique, enfin pour moi surtout de ne pas me peser il n'y a pas de stress. Là je ne rêve que de légumes verts, j'ai trouvé un recette de purée courgettes-petits pois-menthe-citron-noix de cajoux. Et de poisson aussi j'ai de la fer du lac tout frais. Bon bref attendre la faim quoi le temps de développer son appétit et ses envies et en attendant d'aller faire une belle balade avec tous les mômes.

Pour moi aussi c'est parfois dur d'attendre la faim, d'ailleurs je m'attache à garder de la flexibilité sinon je me crée des EME à essayer d'attendre la "faim parfaite".

J'avais mis LC un peu de côté depuis plusieurs mois et j'y reviens aujourd'hui avec plaisir. Enceinte de 4.5 mois, entre les légères nausées du début qui me brouillaient mes signaux, et tout un tas d'inquiétude liée à des petites complications j'avais abandonné LC. Ai pris 5 kilos depuis le début de la grossesse dont 4 durant le deuxième et le troisième mois à force de manger pour calmer les nausées.

J'ai refait aujourd'hui la PC sur la sensation de faim et j'étais étonnée de constater que je reviens naturellement toujours à manger avec une petite faim, ce qui limite mon plaisir et ma sensation de satiété. Suite à la PC j'ai pu attendre 1H30 après ma première sensation de faim ce qui m'a fait dire que je peux m'entraîner à attendre un peu plus en observant les émotions qui montent durant cette attente.

La belle suprise a été le plaisir des trois premières bouchées du repas et la satisfaction globale du repas. Ce qui m'encourage à continuer à manger avec plus d'attention. 

Je suis également frustrée car je continue à me calmer le soir en mangeant avec une petite faim et même parfois sans faim car confondant la faim et l'énervement ou la fatigue de la journée et du coup je n'ai jamais faim au réveil et j'adore le pdj. Quand je saute le pdj, j'ai faim environ 3h après le réveil ce qui m'amène vers 10H30 au travail à prendre une collation "sur le pouce" mais en étant frustrée car je n'aime pas manger des collations dans des conditions pas géniales. La frustration entraîne alors souvent des petites EME de fin de repas sur les deux repas suivant. 

Donc je vais essayer d'attendre la bonne faim le soir et d'accepter peut être d'aller au lit sans manger si je n'ai pas faim pour voir si ça me donne plus faim le matin. 

Toutes mes félicitations pour ta grossesse! j'aurai aimé connaitre lc quand j'attendais mon fils j'aurai moins mangé pour calmer l'acidité gastrique et la nuit avec les insomnies (c'était l'été de la canicule 2003). Et bien moi j'attends toujours le retour de la faim avec cette mini-inquiétude de fond.......et si la faim ne revenait pas? et si à vie je ne pouvais plus manger? A midi j'ai mangé mon repas emporté délicieux puis la course au boulot pédiatre pour les vaccins etc....tout à coup je me suis rendue compte que j'avais super faim et youpi pour mes tartines au miel en rentrant. Et là j'ai encore faim, petite que je garde pour le repas pas trop tard ce soir.

Merci Bliss. En fait les kilos que j'ai pris sont pour le moment à cause des nausées mais depuis que c'est passé les sensations sont plus fortes qu'avant et le plaisir de manger est revenu. Je note cependant que dès que je dépasse un peu ma satiété j'ai des acidités et je me sens hyper "pleine" et je déteste cette sensation. C'est comme si j'étais encore à manger des quantités auxquelles je suis visuellement habituée mais qui ne me conviennent plus actuellement. Cela m'a d'ailleurs fait réaliser que dans ma famille, culturellement, on est de gros mangeurs et j'ai toujours vu des quantités énormes partout. Comme on était 6 enfants; les courses étaient énormes, le frigo était à l'américaine et toujours hyper bien remplie et ma mère cuisinait pour nous tous et mange elle même de grande quantité (mais elle est régulée). Donc c'est un apprentissage de réaliser que j'ai besoin de bien moins que ce que je crois. 

Il est 10h je suis debout depuis 2H30 et malgré un repas plutôt light hier soir où j'ai bien respecté ma faim et ma satiété je commence à peine à ressentir la faim. Et j'ai déjà fait 40 mn de yoga et 15 mn de marche à pied, histoire de "m'ouvrir l'appétit". 

Ce matin je suis encore chez moi pour régler des trucs admin, donc je vais pouvoir prendre mon pdj tardif chez moi mais je pense qu'il va falloir que je trouve une manière de manger mon pdj de façon satisfaisante au boulot. 

Comme toi Bliss j'ai parfois une petite inquiétude de fond : et si la faim ne revenait pas? Comme si j'allais être privée du plaisir de manger. Je sais que c'est irrationnel mais c'est encore présent. Reste d'années de restriction et de privations qui ne s'envolent pas rapidement.

ah bah moi je ne me pose jamais cette question!!!

elle revient tellemnt souvent....

j'ai la chance de ne pas avoir un mini-appétit, mais moyen

et j'ai aussi été élevée comme Liegama dans une famille de gros mangeurs

je me suis aperçue récemment que cela n'a rien d'anodin dans ce cas de diminuer les quantités dans les assiettes

mais heureusement plus on prend conscience, mieux ça va

 

contente que tes nausées s'atténuent, pour ma part j'avais perdu deux kilos au premier trimestre simplement parce que mes nausées étaient si fortes que je ne pouvais rien avaler à partir de 12h jusqu'au lendemain...

bon je les ai repris aussi sec, j'aurais aimé connaitre LC pendant la grossesse, quoi que c'est le moment  où j'ai le mieux suivi mes sensations  (d'ailleurs après mon accouchement j'étais plus mince qu'avant)

mais surtout durant la première année de ma fille  : entre le stress des nuits sans sommeil, la culpabilité, le poids de la responsabilité, les angoisses et le sentiment de  "ne pas savoir",  j'ai pris 10 kilos à cette période

mon chéri me faisait des assiettes d'amandes, chocolat, raisins  pour  "passer la nuit".....   je crois que maintenant je vivrais tout à fait différement ce genre de moment

 

prends bien soin de toi

Bliss,

 Ca m'a l'air tout bon tout ca :) C'est chouette quand la faim repointe son bout de nez. Moi ca me rassure et j'adore mon miam miam.

Moi j'suis tres bonbons donc j'adore les anniversaires d'enfants ;)

Dis-nous pour ta puree courgettes noix de cajoux quand tu la fera si elle est bonne.:)

J'ai un petit souci tous les mois. Mais j'apprends naturellement de laisser glisser tout ca. Le cote gore de tous les mois lol et ben les crampes du ventre et du bas du ventre m'empechent de bien ressentir ma faim. Je dois faire RPC pour glisser un oeil entre ses deux ressentis. En plus que j'ai toujours ce mal d'estomac qui brule quand j'ai faim. J'ai ete faire un breath test chez le docteur mais 2 semaines apres ils me disent qu'il faut en refaire un, ca a rate. Grrr. Du coup je ne peux rien prendre pour ca encore une fois a part les paracetamols.

Vive la bonne faim et le miam miam!

 

Xx

Pour les pommes, j'adore la Goldrush. On la trouve principalement sur le marché (c'est une variété qui intéresse beaucoup ceux qui font du bio, à ce qu'il paraît). Mais comme toutes les pommes : en supermarché, elles ont beau être bio, elles sont quand même pas à maturité. Une Goldrush mûre, c'est un régal !

J'ai le même problème, avec l'attente interminable de la faim. Et l'impression que si je n'attends pas, je suis punie parce que je vais devoir l'attendre encore davantage après.

Ca va mieux cette année, au boulot : je mange un truc hypercalorique (genre barre chocolatée) à midi. Et le soir, ma faim revient très tôt. Mais dans l'ensemble, l'attente de la faim est si longue. S'arrêter devient une épée de Damoclès : si je ne m'arrête pas, je n'aurai plus faim pendant encore plus longtemps.

Parfois, ça ne me pose pas de problème. Parfois si. En ce moment, ça m'en pose, quand il y a beaucoup d'émotions mêlées, avec beaucoup de pensées qui survolent tout ça sans que je sache par quel bout prendre tout ça. Ca passe, mais ça revient.

Attendre des heures pour manger dans une assiette à café, c'est souvent insupportable pour ma petite tolérance émotionnelle. Vivement que la roue tourne à nouveau, et que je puisse continuer sereinement à couper les huitièmes de quiche en deux ! C'est quand les émotions sont les moins fortes que j'apprends le plus. Quand elles sont trop fortes, elles me submergent et j'ai l'impression (fausse, je le sais) que je ne sais rien, que tout est à faire et à refaire. Parfois, j'ai des moments d'acceptation, assez nostalgiques, de mon petit appétit, et ça roule. Ca n'est pas le top, mais ça roule. Mais pour le moment, ils restent rares.