Défi de satiété n°1 : me confronter à la petite frustration de fin de repas
Je me suis aperçue que ces derniers jours je me confrontais à ça....
la petite frustration de fin de repas quand on a fini mais qu'on reprendrait bien du dessert parce que c'est agréable mais qu'en fait on n'a plus faim....
à savoir que le midi j'avais apprivoisé cette frustration il y a quelques mois, à l'aide du défi de Noelle (la petite place)
mais là j'ai voulu en créer un autre, car je n'ai pas vraiment de petite place, je ne le ressens plus comme ça, je suis à satiété, mais frustrée de m'arrêter
maintenant c'est le soir, j'ai bien faim, donc je sens parfaitement bien ma satiété (j'ai réussi récememnt à diminuer mes portions car je mange trop le soir depuis toujours)
mais.... j'avais tendance à me "doubler" le dessert
souvent je prends trois dattes et une barre chocolatée protéinée en dessert (je sais c'est bizarre mais c'est bien mon dessert préféré, je ne m'en lasse pas)
et j'avais cette tendance à me rajouter des dattes et parfois même une deuxième barre chocolaté (en mode : oh ça fait que 100 calories après tout....)
donc depuis qqe jours je me CONFRONTE
je ne reprends pas du dessert (je n'ai plus faim)
et clairement ce que je rencontre, c'est une petite frustration
frustration de s'arrêter, simplement
donc je relève le défi, et je me suis dit que certains ont envie de me rejoindre, voilà en quoi ça consiste
une fois par jour, s'arrêter à satiété et RESSENTIR la difficulté, la frustration d'arreter de manger, que nous appellerons familièrement, afin de l'apprivoiser "la petite frustration de fin de repas"
je l'ai ressenti dimanche soir et lundi soir
je continue ce soir
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? Alors qu'en réalité il ne s'agirait que de la contemplation d'une envie qui pourrait n'être que virtuelle finalement et du coup s'évanouir ? Wow ... Je ne suis pas sure d'être claire, ni même de me comprendre LOL.
J'aime bien ta phrase Fitzie , elle me parle,
Je me l'approprierai de cette manière : "il ne s'agirait que de la contemplation d'un plat dont on se servirait bien qui pourrait n'être qu'une envie très superficielle de manger et qui du coup peut s'évanouir sur le champ" .
La frustration pour moi étant surtout dans le fait de me dire "Non tu ne toucheras plus à ce plat" et qui se traduit, si je mets en mots la sensation corporelle en "Tu n'as plus faim, ni même réellement envie, il n'y a aucune raison corporelle ou émotionnelle pour que tu manges. STOP" Le Non et le stop prennent des allures de frustration...come pour le tit enfant en somme....
Je crois qu'en fait on peut donner plein de sens à ce mot de frustration en fonction de ses ressentis alimentaires et émotionnels et du "problème" qu'on a à régler.
Par exemple, le ventre hyper plein dont tu parles Merlot, je connais extrêmement peu. Mon non- envie de manger corporelle arrive bien avant cela. Et la difficulté à écouter mon corps je ne l'ai pas c'est plutôt à le respecter.
Tu as raison , ce sont des expérimentations, des exercices...Pendant le programme j'ai tenté beauoup de choses pour mieux me connaître. Oui tu as raison, d'essayer pour voir ce queça donne aide à mettre en place appétit prévisionnel
Quand je mange avec une bonne faim, généralemetn le midi (car le matin je ne mange quasi rien) la non envie de manger avec la disparition du plaisir (par sasiété ou rassasiement peu importe) s'annonce clairement. Je la reconnais . Je n'ai pas besoin de diminuer les portions sinon j'aurai faim trop rapidement et diner à 18 h c'et trop tôt par rapport à mes contrainte, pareil si je goûte, je'ai du mal à manger peu et après je n'ai plus faim pour le souper pris vers 19h.
Par contre, parfois, le soir, la faim est assez petite comme pour toi Liegama, et c'est à ce moment là où j'ai le plus besoin/envie de me poser et de me faire plaisir par la nourriture et où j'ai tendance à faire dans le trop par rapport à mes besoins (soupe + yaourt, souvent suffiraient) et où j'ai plus de mal à me poser des limites, à "me frustrer"
Je réessaie le défi ce soir
Je viens de lire ce fil en diagonale, et beaucoup de vos messages résonnent en moi.
Particulièrement ceux sur le repas du soir, qui pourrait être léger par rapport à ma faim mais au cours duquel je me laisse aller à manger bien plus que nécessaire.
J'en sui pourtant à l'étape des EME de fin de journée que je n'arrive pas à démarrer. Cherchez l'erreur !
ben oui c'est une étape cruciale
c'est dur à démarrer car cela remet totalement en cause le fonctionnement d'évitement émotionnel dont on peut avoir l'habitude
par contre une fois qu'on s'y lance, meme imparfaitement, eh bien on s'aperçoit que tout cela n'était pas bien méchant
allez courage
Cela fait seulement un mois que je suis là et je commence à peine à identifier ma bonne faim, alors la satiété et le rassasiement ne sont pas encore à l'ordre du jour pour moi... Néanmois, comme les 3 sensations sont liées, il me semble très intéressant de venir voir par ici ce qui s'y passe pour mieux comprendre et appliquer plus tard.
Ce que je peux dire aujourd'hui par exemple pour mon déjeuner à 12h30, c'est que je me suis arrêtée à satiété et non au rassasiement, mais n'étais-je pas à ce moment-là dans la resctriction cognitive ? J'avais envie de sucré pour finir le repas et encore faim pour ça, mais j'ai préféré m'arrêter à satiété, en étant sans doute un peu frustrée, et attendre le retour de la bonne faim qui s'est produit à 16h, où là j'ai mangé une collation sucrée. Cela dit, je ne sais pas si cette petite expérience rentre dans le cadre de ce fil ?
Mifouine, c'est super que tu commences à repérer ta bonne faim. Car comme tu le mentionnais l'existence du signal de satiété est conditionné par l'existence du signal de la faim. En effet, un mangeur qui n'a pas faim ne peut pas se rassasier. Donc si tu commences à repérer la bonne faim, c'est que tu es en voie pour découvrir la satiété.
En ce qui concerne la frustration du soir, j'applique l'appétit prévisionnel. Si je veux terminer mon repas par une petite douceur, chocolat, fromage ou crème de marrons dont je raffole en ce moment, je le prévois dans mon repas. Je fais de sorte de manger le plat qui précède le dessert en plus petite quantité pour avoir encore une place pour ma douceur du soir. Ainsi, je respecte ma satiété et ne suis pas privée de mon petit réconfort sucré en fin de repas !
Bonsoir Lauriss,
Tout cela paraît tellement simple lorsque ça fonctionne pour les autres ! Non je charrie, car c'est je crois un grand pas pour moi sur ce long chemin et comme tu en parlais, on progresse par déclic. J'ai entendu parler de la faim prévisionnelle et bien sûr ça m'intéresse, tout m'intéresse, mais j'essaye de me freiner pour prendre le temps de passer par toutes les étapes et ne pas succomber à mes vélléités d'avancer vite, toujours plus vite !
Merci en tout cas pour ton post et pour ton soutien réciproque...
Oui mais pourquoi as-tu du mal à ne pas prendre ton dessert ? Parce que tu as encore faim ou bien ? Quelle émotion cela fait naître en toi l'idée de le zapper et que tu pourrais peut-être dépasser ? C'est intéressant eff'ectivement de travailler là-dessus.
Pour l'appétit prévisionnel, j'attends que ça arrive dans le programme pour m'en soucier, cela dit ça doit être assez naturel non ?
Ben tu vois que ça arrive que tu te passes de la note sucrée de faim de repas, mais comme tu dis, chez soi on fait peut-être moins bien et moins souvent.
A bientôt et bonne fin de week-end.
Hello !
En fait pour moi il s'agit de savoir écouter vraiment son corps : souvent on sent après-coup qu'on a mangé un peu, voire beaucoup trop. Ici il 'agti pour moi de stopper un peu plus tôt que ce que je ferais naturellement ma prise alimentaire et d'observer si ce petit regret, cette petite "frustration", était le reflet d'une faim encore présente ou juste d'une envie de poursuivre sa prise alimentaire, par confort, par gourmandise, par émotion. Je ne sais pas si je suis très claire... C'est vrai que cela peut faire penser à du contrôle, mais je pense qu'il faut le voir comme un exercice, comme un moyen de s'observer pour avancer.
Ce matin j'ai mangé une tartine de moins que ce que j'aurais fait naturellement. Me suis-je écoutée ou bien ai-je trop contrôlé ? En tout cas je ne ressens pas le poids sur l'estomac qui me plombe généralement après mon petit dej. Je pense que j'aurai une très bonne faim à midi et je m'en réjouis ! En fait ça sert aussi à apprivoiser son appétit prévisionnel, non ? Qu'en pensez-vous ?