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Émotion : tout dans le corps !

Linecoaching au quotidien Pratiquer la Pleine Conscience au Quotidien
04 Sep 2015 à 14h

Bonjour tout le monde,

Je viens de vivre une expérience très profonde de pleine conscience qui m'a donné l'idée de créer ce fil si ça vous intéresse.
Je me rends compte que l'émotion démarre d'abord par des sensations corporelles plus ou moins marquées selon l'intensité.
Et comme, pour éviter qu'une EME se termine la main de le paquet de gâteaux, j'essaye de vivre mon émotion le plus pleinement possible ; donc j'observe la manière dont elle se manifeste dans mon corps.

Alors je vous propose de venir décrire ici, en cas d'émotion plus ou moins forte, l'effet qu'elle provoque dans votre corps.
Pour ma part, remarquer ces manifestations m'aide à poser une certaine distance et à faire le bon choix ensuite entre manger ou ne pas manger pour me réconforter.

Alors je commence !

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55 commentaires

Chère Izabelle, et oui, je pense que tu es précieuse pour beaucoup d'entre nous, pour ma part c'est le cas. Tu m'as souvent comprise, expliquée, donnée et inspirée, à la fois bienveillante et acceuillante.

Je te remercie une nouvelle fois pour ce message. Je suis souvent longue à la détente. Il me faut quelques jours pour que cela se mette en place, pour que je comprenne, et que cela se face naturellement.

J'ai fait peu à peu de la place à ce que tu viens de m'écrire. J'ai continué à lire Russ Harris, en plusieurs fois. J'ai pu le faire en conscience, tranquillement. Aujourd'hui je viens de le finir. Ah, il me manque encore les annexes.

Je pense que ton message m'a donné la possibilité d'apprécier ce livre. Livre-médicament au début, nécessaire pour mon équilibre et mon psychisme en souffrance, puis il a donné un sens pour me positionner.

J'ai particulièrement apprécié, ressenti et expérimenté "jetez l'ancre" avec les 5 choses que l'on peut voir et les 5 choses que l'on peut entendre.

Quand à la résilience, j'ai choisi de rester dés le début. Accepter ce qui peut être changé, et vivre en accord avec mes valeurs, est plus difficile à mettre en place. A essayer de faire au mieux, j'ai fait en pire et du mal. J'ai aussi pris conscience de mes valeurs, que j'en possédais, et qu'elles avaient était trop souvent mises au placard pour de mauvaises raisons. Et que vivre avec elles est ma force vitale. Que je n'ai pas besoin de monter aux crénaux pour les défendre. Elles sont là, elles me constituent, elles sont ce que je suis, là maintenant. Qu'elles ne sont pas les mêmes que celles de mon époux, voire à l'opposé. J'ai d'abord était triste et affligée, alors qu'en fait cela n'a pas d'importance. Puisqu'elles font partie de moi, et que moi je suis là, elles sont là aussi, présentes. Si elles sont présentes, c'est que j'existe. Et j'en ai douter pendant fort longtemps.

Mon existence fait partie de mes trésors.

Bonne soirée

PS : merci Hanabi pour ton soutien, il est fort réconfortant de lire tes lignes

bravo Redgine, tu as très bien observé ton vécu

c'est difficile d'avoir des valeurs opposées à celle de son époux, car cela peut nous faire sentir  parfois un manque de reconnaissance, de notre qualité intrisèque

et tu as raison, lorsqu'on lache prise sur cette reconnaissance et qu'on se connecte à ses valeurs sans rien attendre d'autre,  eh bien ces valeurs-là  nous portent dans la vie

en effet se connecter à ses valeurs, c'est EXISTER

et il peut  y avoir eu beaucoup de souffrances là dessus, ce qui est souvent le cas quand on a du mal à se connecter avec

 

tu fais un beau travail sur toi !

Redgine's je ne sais que te dire, si ce n'est que le chemin peut être long, parfois tortueux ... bon courage ...

@Redgine's : très émue en lisant ton post... il faudrait que tu puisses te poser, pauser, les deux, pour que ton corps et ta tête puissent trouver un peu de paix, que tu puisses avoir quelques bonnes et longues nuits de sommeil d'affilée, te détendre en allant à la piscine (mouvements salutaires et bienfaisants du corps dans de l'eau chaude), un bain apaisant le soir avant de te coucher, ou... te faire aider par un psy avec lequel le contact passe bien. Pensées de soutien.

Je crois que j'ai parler un peu vite hier.

Aujourd'hui EME auquel j'ai cedé un peu trop ce midi.

Ce soir donc fin de repas et l'envie que ça se prolonge à l'infini.

Pression dans la gorge mais je reste avec sans tenter d'en faire "quoique ce soit...". Désagréable, j'ai plein d'idées d'aliments réconfort en tête  et là ce qui me vient présentement c'est un bon chocolat chaud mais j'ai pas ce qu'il faut. Mon estomac quant à lui bénit le sort de cette infortune car je ne suis pas sûre qu'il aurait autant apprécier que ma tête.

Bon, la pression est toujours là. Pas cool du tout.

Je m'efforce de l'acceuillir tant bien que mal.

Je ferme les yeux 2 sec, respire dans le ventre. Regarde où elle est dans la gorge, l'intensité. 

Je me positionne en remettant mes pieds sur le sol histoire d'être ancré.

Je m'étire les bras, ça craque.

Je me concentre sur ma respiration, la pression est toujours là. Elle est tenace.

Je vais attendre encore un peu, voir comme elle évolue.

N'oublions pas c'est un nuage, juste un nuage.

Aujourd'hui, belle avancée pour moi sur cette idée de "faire de la place" à ses émotions. La journée a été dense en la matière. Colère, joie, dégoût, peur, tristesse : j'ai eu le pack complet. Du coup, j'ai eu des ressentis assez diffus : - dans la tête, une sorte de mal de tête, vraiment comme si les émotions me prenaient la tête au sens littéral. - dans tout le reste du corps, une sensation d'intense fatigue ! Et là, deux fois de suite, j'ai véritablement laissé de la place à tout ça. Sur chaque inspiration, j'ai vraiment porté mon attention sur l'amplitude, le son et le mouvement de ma respiration. Quand je suis sentais ma cage thoracique s'ouvrir, mon diaphragme s'étirer, mon ventre se gonfler, je sentais vraiment physiquement cette place que je donnais à mes émotions. Ce n'est pas seulement quand je respire. Ça va plus loin. C'est quand j'inspire, et c'est quand chaque mouvement induit par ma respiration provoque cette ouverture, cette place supplémentaire... Et il y en a, du mouvement, quand on respire ! Vraiment, cette concentration sur la respiration est particulièrement fine et aidant. Du coup, après une EME qui a fini en compulsion, ce soir je n'ai pas dîné. J'ai pleinement écouté mes sensations. Et je crois que chaque cellule de mon corps me remercie ! Au plaisir de vous lire
Ce n'est pas nouveau, les anciennes s'en souviennent peut être, j'ai un vrai problème avec les émotions ou plutôt avec le peu d'émotions. Quand je médite je suis bien connectée à mon corps puisque je peux facilement entendre mes battements cardiaques, d'abord dans le thorax et si je balaie dans le cou, le poignet etc.. J'ai la chance ou plutôt la très grande chance de ne pas avoir de douleurs sauf ma rupture de la coiffe des rotateurs, mais quand je suis assise en méditation aucun ressenti désagréable, donc mon corps est très silencieux a tel point que j'ai du mal à ressentir les contacts sur la chaise ou les pieds au sol et même mes mains posées sur le cuises se relèvent imperceptiblement. pas facile de ressentir une émotion mais si j'observe mon état d'âme (c'est l'intitulé sur Petit Bambou) ce matin j'ai ressenti une lêgere inquiétude et l'autre jour l'insatisfaction de ne pas être auprès de mon petit fils. Je suis très contente de pouvoir partager cette avancée. Très belle soirée.

bravo ladyl c'est vraiment super que tu puisses avoir plus accès à tes états d'âme, cela montre que ces états d'âme sont de moins en moins bloqués, et les ressentir plus significativement devrait beaucoup t'aider à mener ta vie, surtout dans le relationnel

en t'entrainant à ressentir les points de contact de ton corps avec la chaise, tu exerces vraiment ta capacité à revenir dans la perception des 5 sens et c'est vraiment super

peu importe que cela ne soit pas fort, c'est le fait de porter attention qui est essentiel

Patience, merci beaucoup pour ce partage sur la façon de faire de la place aux émotions. Concrètement je ne voyais pas comment faire. Maintenant je sais....

J'ai remarqué que lorsque je n'arrive pas à me débarrasser ou à accepter mes émotions, mon corps somatise : constipation style rétention, ou alors pire, eczéma ou herpès dans l'heure qui suit.

Cette somatisation remplace la bouffe compensatoire que je pratiquais avant LC, me réfugiant dans la nourriture dès que quelque chose me dérangeait.

J'ai beaucoup de mal avec le fait "d'accueillir" une émotion, de faire avec, une petite voix me souffle d'accueillir, et une autre me dit que "c'est quand même bien désagréable tout ça, ça me perturbe beaucoup". Et lorsque ces pensées négatives persistent, elles enchaînent sur "comment je pourrais faire pour éviter ça, comment y remédier, pourquoi ça me dérange", etc. Puis l'herpès ou l'eczéma prennent le relais angry