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Je me rends compte que parfois je ne mange pas assez

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Ancien abonné A lire (0) Fidèle (9)
18 juin 2011 à 12h

Bonjour,

Aussi bizarre que cela puisse paraître, je me rends compte que parfois je ne mange pas assez, c'est ma faim qui m'a dit ça.

Et pourtant, j'ai beaucoup beaucoup de kilos en trop (environ 40 et 50 kg en trop).

Cette nuit, ça a été l'horreur. Quand je suis allée me coucher vers 23h30, j'avais bien perçue que la faim revenait. Mais je n'y ait pas plus fait attention que ça. Malheureusement la faim a grandi et m'a empêchée de m'endormir. J'ai lutté (je veux dire essayer de ne plus la sentir) mais la faim l'a emporté sur le sommeil. Ça m'a vraiment agacé de devoir me lever pour manger (vers minuit et demi). Je me suis découvert un nouveau dogme que je ne soupçonnais même pas : On ne mange pas la nuit. Et pourtant la chose la plus intelligente (ou du moins la plus naturelle) à faire était d'aller manger.

Une fois que j'ai eu terminé de manger, je ne suis bien demandé pourquoi j'avais eu faim et je me rends compte que les deux précédents repas, je n'ai pas dû assez mangé. Et pourtant ma tête m'avait envisagé les choses comme ça. Au dîner, j'ai pris deux desserts (un petit pot de crème au chocolat puis de la glace à la vanille) et même un verre de thé glacé à la pêche. Je suis incapable de sentir si j'ai assez mangé ou non (autre prise de conscience par le carnet) et donc ma tête me disait qu'avec tous ces desserts, j'avais certainement assez mangé et même peut-être trop. Grosse question : Ferais-je de la restriction cognitive sans le savoir tout comme Le bourgeois gentilhomme faisait de la prose sans le savoir ? En tout cas, cette restriction cognitive, je ne l'avais pas vu venir. C'est assez sournois. Je pensais m'être débarrasser de la restriction cognitive justement parce que je m'autorise à manger des frites ou des pots de crème au chocolat ou de la glace à la vanille ou je ne sais quoi encore que j'avais banni lors de régimes (qui remontent à plus de 10 ans en arrière). La restriction cognitive semble ne pas avoir dit son dernier mot et agit plus cachée.

Pfiou, avec toutes ces découvertes, je me rends compte qu'il me reste encore un long chemin pour manger en paix. Entre la restriction cognitive d'une part, les émotions, la fatigue des fins de journées, les compulsions d'autre part (j'aurais pu aussi un sujet "Je me rends compte que souvent je mange mange trop"...), je ne suis jamais tranquille.

J'aimerais savoir si d'autres personnes connaissent aussi ce problème de ne pas manger assez par moment et comment vous le vivez.

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32 commentaires
3 se.aines de programme et je commence a sentir la faim!! En fait au depart j'avais du mal a ne pas manger... Maintenant, je ne dejeune plus, mange bien le midi, et moyen le soir, apperement ca suffit et je ressens enfin la faim!!! Et du coul, j'ai l'impression de vraiment plus savourer ce que je mange!! C'est top!!!

Oui, c'est vrai que  tout prend un bien meilleur gout avec le retour de la faim!

tu sais, la grande faim, il faut sauter environ deux repas pour l'expérimenter....

alors autant te dire que je ne l'ai pas expérimenté souvent.....  pour tout dire cela ne m'est arrivé qu'une fois

en revanche, la moyenne.... c'est à dire  la "bonne",    là maintenant je l'expérimente sans arrêt

avant elle me faisait peur

je sais que c'est dur quand on a un petit appétit, mais n'hésite pas à réduire tes quantités si tu n'as pas faim

avoir faim deux heures après ce n'est pas anormal,  simplement souvent on prend l'habitude de manger un peu plus pour ne pas avoir faim entre deux repas

on le retravaille justement à l'étape de la fin prévisionnelle

mais en effet, faire le point avec un coach me semble une bonne idée

Je ne reconnais que la grande faim, résultat de tous mes bilans, dont celui pour l'appétit prévisionnel. Je ne prends pas de petit déjeuner, je déjeune à midi puis une collation vers 15h et là j'ai du mal à doser donc je saute souvent le dîner!  J'ai l'impression de tourner en rond depuis 2 mois  je n'arrive pas à me régler. Impossible chez moi de reconnaître les faims intermédiaires, alors je fais au mieux.  Je pense que  manger sans faim dans le passé m'a complètement déréglée.  Quant à la grande faim elle arrive à 10h du soir avec seulement une sensation de froid et encore pas sûr! Je pense donc être une petite mangeuse, surprise...

Alors là, Praline, je te suis 10/10! moi qui me pensais "bonne fourchette", je me rends compte que je n'ai pas besoin de manger tant que ça pour arriver a la sasiété.. et ça a été un choc.. parfois frustrant, de me rendre compte que je n'ai plus faim.. mais le fait de savoir que je pourrais  manger et deguster ce que j'aime m'aide a accepter les vraies limites de ma faim

 

et ça va mieux pour moi aussi depuis que j'ai fini par m'autoriser a me faire un gateau de temps en temps, et  je constate ausi que j'ai moins d'EME quand je me prépare  des repas sympa, j'ai une rubrique speciale cuisine dans mes favoris

Bonne decouverte !!

Oui Noëlle c'est assez surprenant de se découvrir "petite mangeuse", moi qui pensais ne plus prendre de collation en faisant LC je me rends compte que je vais devoir continuer (à satiété), et ne pas dîner car pas faim.  Bon dimanche.

C'est bien normal d'être un peu désorientée avec la satiété . On est déjà bcp plus à l'écoute de ses sensations , on modifie nos prises d'aliments ... Fractionne .. Cette transformation demande du temps . De nouveaux repères se mettent en place alors découvrez ses nouvelles sensations avec curiosités.. testez ce vous convient le mieux en sachant que cela peut évoluer . ...avec bienveillance évidement comme un jeu de balance : Je mange moins - j ai faim plus vite Je mange plus - j ai moins faim ... Etc.. Un jeu de balance pour oublier la balance !!

Merci Meta, je vais rester zen, et attendre que la faim revienne. C'est tout nouveau pour moi la méthode LC. Merci encore.

J'utilise ma tête aussi. Il y a un moment où c'est ma tête qui me permet de réduire les portions en amont ou d'arrêter de manger (mais en aval, c'est-à-dire quand c'est dans mon assiette, c'est plus difficile). Je pense que j'en ai encore pour longtemps de contrôle par la tête. Par contre, je ne l'assimile pas du tout à de la restriction ou à du contrôle de mon alimentation. C'est vraiment un contrôle du comportement, c'est comme quand un secouriste éloigne les passants d'un blessé, pour qu'il puisse respirer. Ma tête tente de gérer mes émotions pour que mon corps puisse ressentir les sensations.

Ces derniers jours, les posts sur "la petite place", ou l'article de blog de Mince de Loin sur son jeûne détox m'ont parlé : un besoin de ressentir ce vide dans le système digestif. C'est souvent, après mes règles, que je retrouve le besoin de laisser à nouveau cette petite place, pour sentir la légèreté dont parle Izabelle. Mais si ma tête ne contrôle pas en amont, je ne peux pas. J'ai besoin que ma tête réduise les portions, sinon mes émotions empêcheront mon corps de le faire. Les mangeurs régulés y arrivent sans mal, mais je suis encore loin de l'être. C'est déjà bien d'être capable de voir que la cuillère avec laquelle je me sers est trop pleine, de prendre conscience du mal que j'ai à la vider un peu, de respirer en me rassurant ("Allez, courage, la poële est toujours là, à deux pas, tu pourras en reprendre après").

Parfois, j'ai l'impression de faire du surplace, d'être en privation, dans l'attente du moment où "ça" serait enfin terminé. Mais ça n'est qu'une impression, une pensée automatique. Au début, quand elle est apparue, je l'ai prise un peu trop au sérieux. Mais je l'ai examinée, et en fait, ça n'a rien à voir avec du surplace ou de la privation. Je ne me prive pas : je me donne l'occasion d'éprouver du bien-être corporel. Je ne suis pas dans l'attente du moment où "ça" serait enfin terminé, puisque je mange comme je rêvais de manger le jour où j'aurais "fini" un de mes régimes, et que pourtant, mes vêtements me vont toujours. Et je ne fais pas du surplace, j'avance énormément dans la connaissance de moi, dans la découverte de mon hyperempathie, de comment elle se manifeste, de ce que ça implique, de la prise de conscience de l'impact que ça a sur moi de découvrir le côté négatif de mon hyperempathie. C'est peut-être parce que c'est un peu douloureux (tout étant relatif, hein, ça n'est pas de la torture non plus) que j'ai eu cette pensée négative de faire du surplace. Comme si je renâclais devant l'obstacle, en essayant de l'éviter. Mais voilà, c'est ma route, et si dessus il y a un obstacle, eh ben je vais passer dessus, en marchant doucement, en campant quelques jours en cours de route si besoin.

Bonjour,

En effectuant un carnet alimentaire il y a quelques semaines, j'ai eu l'impression que je devais manger peu mais souvent pour parvenir à suivre mes sensations alimentaires. Mais je n'y suis pas parvenu concrètement car cette idée me fait peur. J'adore manger de grandes bouchées dans des assiettes énormes et tout finir ! Question d'éducation... 

Auriez-vous des astuces pour y arriver ?

Merci !