La satisfaction alimentaire
depuis quelques jours je m'entraîne à porter attention à ma satisfaction alimentaire
à savoir : j'ai faim
je prends mon repas, et à chaque plat je sens vers la fin cette satisfaction qui fait que je passe au plat suivant
c'est plus que le rassasiement, c'est la satisfaction, qui a une composante émotionnelle bien sûr
en même temps c'est lié au rassasiement évidemment, mais cela me semble plus global que ça
dans mon cas, cela ne vient que si je mange ce dont j'ai envie au moment de commencer à manger
je me suis mise à l'observer après avoir remarqué que parfois j'étais satisfaite mais je continuais au delà en écoutant ma tête, frustration, rebellion, etc
alors je me suis dit que j'allais me centrer sur cette satisfaction et lui faire plus de place
hier soir : une belle satisfaction alimentaire
ce midi : idem (il faut dire que j'ai mangé le même dessert 
)
et vous, voulez-vous aussi vous entraîner à porter attention à cette satisfaction alimentaire?
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Toujours à la recherche de la satisfaction alimentaire :
Aliment choisi : pommes de terre (sous la braise) passée à la friteuse, avec "mayo"= calorique, gras, bourratif... 
(Style potatoes de chez Mac'Do)
Petit bilan, deuxième jour avec mon aliment très très calorique le midi.
La bonne faim est présente depuis le début de l'expérience. Dégustation, attention, calme...
La bonne faim aidant, je mange... Mais le goût de mon aliment change plus vite que le premier jour.
La satisfaction est atteinte avec une quantité d'aliment moindre.
Actuellement, je passerai volontiers à un autre aliment.
La faim est encore là, mais pas pour cet aliment. L'envie n'est plus là.
Les quantités diminuent d'elles-mêmes, tant au niveau du midi que de la collation. Et pourtant j'ai encore faim. La collation (une heure plus tard minimum) avec le même aliment commence à me lasser. Elle tend vraiment à diminuer.
Je crois que je commence à mieux comprendre ce qu'est la satiété gustative, le rassasiement spécifique et le rassasiement global. Les notions commencent à prendre corps.
En tout cas, je vis cette sensation dans mon corps. Sensation nouvelle pour moi. 
Je suis contente de voir que ça se passe bien pour toi et que tu appréhende mieux les sensations que tu étais sensée "travailler"...
Bonne continuation !
merci Minifouine de ton attention et de prendre des nouvelles de ma fille qui est en HP pour le moment..
Ma fille passe par des hauts et des bas, très vite. je reste vigilante à ce que tout se passe bien , comme je peux .
Elle est en plein up and down, c'est très inconfortable pour elle , surtout qu'elle les vit avec conviction.
de mon côté ,j'essaie de me replonger dans LC et dans les concepts car j'oublie beaucoup de choses dans les concepts. Mes médocs et la bipo font que j'ai beaucoup de problèmes de mémoire. Donc l'EME zen, je sais que ça existe mais je ne sais plus de quoi il s'agit par exemple.
J'ia repris la lecture du forum et je trouve beaucoup de soutien dans vos échanges.
bonne soirée
Choucathou
je trouve votre discussion passionnante.Merci de vos partages
personnellement j'ai de grands bénéfices à manger les aliments gras et salés ou sucrés. J'ai chaque fois perdu du poids (un kilo à un kilo et demi). Mais quand j'arrête l'exercice, j'en reprends, je n'ai pas encore analysé pourquoi cela faisait une différence pour moi.
Il y a bien cette vieille peur de maigrir mais je pense que ça s'est réglé tout seul mais peut être pas finalement.
Ces jours-ci cela va faire un an que je suis inscrite sur LC.
Vu les événements traumatisants psychologiquement que je traverse depuis un mois, si au début j'avais des EME bien vécues, maintenant je compulse encore et encore, après les repas alors qu'avant le repas j'avais faim. je termine le repas par des aliments pour lesquels je n'ai plus faim mais qui me consolent. Ou bien je me force à achever la portion préparée mais sans avoir faim.
Je ne repère plus la satisfaction alimentaire.
Je sais que ces événements sont durs à supporter et je sens que je lâche pied avec LC
Je suis toujours bloquée en ce qui concerne la PC. mais Je sais que c'est la bonne solution de la pratiquer.
peur d'un torrent d'émotions (angoisse et tristesse)
merci de m'avoir lue
Choucathou
Bonjour,
Comme je te le disais dans un précédent message, ne te mets pas la pression pour les EME => essaye de pratiquer l'EME-zen et si tu compulse, attends bien d'avoir à nouveau faim pour manger, cela devrait t'éviter de prendre de poids normalement... Quant à tes émotions, en pratiquant la pleine conscience, tu pourras sûrement les accueillir et diminuer ainsi leur intensité...
Quelles nouvelles de ta fille ?
Bon courage et bonne fin d'après-midi.
Et si tu faisais l'expérience simplement sans te stresser à l'avance...
Tu sais que tu aimes varier... tu lâche prise:
Tu commences le premier jour, si au moement de la collation, en pratiquant la RPC sur la sensation de faim det de plaisir alimentaire tu n'en veux pas, ben pourquoi te forcerais tu?
Tu répondras simplement au questionnaire en cochant: pas de plaisir... pas cet aliment, autre... mais au moins tu auras respirer sur tes envies...
Là tu es en train de te bloquer littéralement à cette expérience.
Le but n'ets pas de faire un gavage... Au contraire, c'est de constater que des aliments avec lesquels on est capable de se gaver lors d'une compulsion ne nous apporte pas forcément la satisfaction alimentaire qu'on leur attribue!
C'est grâce à ces expériences que je me suis dégoutée justement de ce qui me remplissait en 2008 lors des compulsions gargantuesques...
En ouvrant le fil à nouveau je viens de relire ce qu'Izabelle a écrit voici quelques mois :
[quote=izabelle]
depuis quelques jours je m'entraîne à porter attention à ma satisfaction alimentaire
à savoir : j'ai faim...[/quote]
Il est bien question de rester sur la faim...
[quote=izabelle]... je prends mon repas, et à chaque plat je sens vers la fin cette satisfaction qui fait que je passe au plat suivant... [/quote]
[quote=izabelle]
c'est plus que le rassasiement, c'est la satisfaction, qui a une composante émotionnelle bien sûr
en même temps c'est lié au rassasiement évidemment, mais cela me semble plus global que ça
dans mon cas, cela ne vient que si je mange ce dont j'ai envie au moment de commencer à manger [/quote]
Au delà du rassasiement, il faut chercher la satisfaction qui ne peut être atteinte que si on mange ce dont on a envie au moment où l'on commence à manger.
Si l'on sent que l'on n'aura pas de sensation de satisfaction par exemple en se retrouvant devant le même plat que celui qu'on vient de déguster 1 heure plutôt ou la veille, on peut renoncer à ce plat... même si on aura rien à la place...
[quote=izabelle]... je me suis mise à l'observer après avoir remarqué que parfois j'étais satisfaite mais je continuais au delà en écoutant ma tête, frustration, rebellion, etc
alors je me suis dit que j'allais me centrer sur cette satisfaction et lui faire plus de place [/quote]
Je vais voir si je peux porter mon attention sur la satisfaction alimentaire et "lui faire plus de place" en pleine conscience.'é On est encore et toujours dans l'émotionnel.
Bonjour chris,
Ce que tu viens de reprendre d'izabelle en y ajoutant tes commentaires est fort intéressant et cette reformulation te permets, comme à moi d'ailleurs, de bien comprendre et intégrer en quoi consiste cette étape "je découvre la satisfaction alimentaire". J'en suis encore loin, mais je ne manquerai pas de revenir sur ce post le moment venu.
Merci pour ce partage de réflexion et bon dimanche !
[quote=minifouine]... Bravo ! Et à présent que tu as bien "cérébralisé" le truc, tu vas pouvoir passer à l'expérimentation et vérifier tout ça !
Peut-être qu'il te fallait avoir cette réflexion pour faire tomber tes réticences ?
Alors, où en es-tu aujourd'hui, as-tu commencé ?[/quote]
Oui, Minifouine, C'est comme ça.
Je respecte, crois-le bien => je fonctionne à peu près à l'identique.
Cette fois , j'ai préféré bien analyser tout le protocole avant de me lancer pour être sûr que rien ne m'échappe.
Depuis que j'ai commencé cette étape, début janvier, je me heurte à des difficultés.
Toute cette étape sur la satisfaction alimentaire est très difficile.
L'aliment calorique devient prétexte à expérimenter... Mais en fait c'est surtout la satiété que l'on travaille.
Je me demandais si ta difficulté dans cette étape ne résidait pas dans le sentiment de culpabilité à éprouver de la satisfation ou bien encore d'avoir peur de ce rassasiement, et si tel est le cas, pourquoi ? Est-ce qu'inconsciemment tu associes la satiété au "trop manger" ou à quelquechose d'interdit, que tu ne mériterais pas ou autre ?
Et pour moi, la satiété est une sensation nouvelle. J'apprends à la réconnaître, à l'apprivoiser.
Je la reconnais parfois, j'essaie alors de la respecter mais c'est encore difficile.
C'est encore un acte réfléchi pas un acte instinctif.
Et j'ai peur de reprendre quand même un peu en passant 4 jours à manger un aliment calorique tous les midis plus la collation qui suit...
Ah nous y voilà, la peur de la balance, la belle affaire ! Et la régulation dans la semaine ou les 10 jours suivants, ça ne te dis rien, déjà oubliée ? Non, je ne le crois pas venant de toi qui à l'air de suivre le programme scrupuleusement et à qui pas grand chose n'a l'air d'échapper...
Mais je pense avoir trouvé un début de solution.
J'en ai parlé avec mon thérapeute ce vendredi.
Je peux décider de ne pas continuer à manger, choisir de ne pas manger même si j'ai encore faim... Déjà ne pas prendre de collation... Puisque je ne suis pas obligée de manger ce dont je n'ai pas envie,
Je peux choisir de ne pas manger pour manger, de ne pas me remplir pour me remplir.
il y aura bien un repas "suivant", en l'occurence le soir, où je pourrai manger ce dont j'ai réelement envie. Après tout, un petit jeûne de quelques heures ne peut pas faire de mal.
Pourquoi s'obliger à manger un truc dont on n'a pas envie ou plus envie.
Je pense que c'est biaiser l'exercice, mais cela n'engage que moi ! T'a-t-on forcé plus jeune à manger des choses dont tu n'avais pas ou plus envie, à terminer ton assiette, te souviens-tu si ta nourriture était diversifiée ? Pour ma part, il y peu d'aliment que je n'aimais pas et nous mangions très varié, donc peut de risque de se lasser. Ma mère ne me servait pas ce que je n'aimais pas et le remplaçait par autre chose systématiquement, je mangeais donc parfois différemment du reste de la famille. De plus, elle nous servait "juste", quitte à ce que nous en redemandions => alors par contre, là il nous fallait terminer nos assiettes...
Moi je comprends ceci : tu vas à priori manger un aliment que tu as choisi, donc qui te fait plaisir => si à un moment donné tu n'en as plus envie, tu t'arrêtes de manger, mais si tu as encore une petite faim, tu attends à nouveau la bonne faim et tu repasses à table => normalement l'aliment devrait à nouveau te faire envie => tu ne peux tout de même pas en être lassée aussi vite ! Est-ce qu'il ne t'arrive pas parfois de manger la même chose à midi et le soir, est-si dramatique ? Je pense vraiment qu'il faut essayer et non être dans l'anticipation de ce qui pourrait être, ou pas d'ailleurs ! Peut-être que cette étape sers aussi à être mis face à la frustration de manger toujours la même chose sans avoir le choix, sauf que là on le fait "volontairement" pour tester, ce ne sont que 4 petits jours chris... Est-ce que cela va être gérable, favoriser des EME, qui sait ? Tu me raconteras j'espère !
Je passe à l'action la semaine prochaine, soit lundi 20 février.
Ravie pour toi, et bon courage.
Ensuite, je remettrai tout ça sur le métier.
Toutes ces sensations, satiété et satsifaction, sont encore très fragiles chez moi.
Le progamme ne s'arrêtera pas brutalement, tu auras toujours la possibilité de rester pour consolider les acquis...
Bonjour chris,
Je suppose que ça à l'air un peu inconfortable de rester sur sa faim, mais tu tiens le coup, c'est positif.
Aller plus que demain et l'expérience s'arrêtera...
Bon courage et bonne continuation.