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les coups du sort m'anéantissent toujours et me rendent incapable de continuer ma vie et ce que j'ai entrepris

Linecoaching au quotidien Se motiver au quotidien
02 fév 2013 à 12h

 

bonjour tout le monde

Dr Apfeldorfer, avait écrit dans une autre post

"Les émotions sont passagères, lorsqu’on les laisse suivre leur cours, sans mettre le l’huile sur le feu ! Comme cela change les choses que d’attendre, en observateur, avec curiosité et bienveillance, de voir ce qu’elle deviennent.

Pendant ce temps, la vie continue. On s’engage dans des actions qui en valent la peine, qui enrichissent notre vie, qui font qu’elle mérite d’être vécue. Même si cela comporte une dose inéluctable de souffrance.

N'est-ce pas cela, l'essentiel?"

mais comment faire, comment faire

quand nos émotions, nos difficultés, nos soucis tournent en boucle dans notre tête,

qu'on n'arrive plus à faire autre chose que de les ressasser, 

que cela nous empêche de faire nos activités habituelles

que cela fait que nous ne trouvions plus aucun goût à rien

de tout temps, je m'en suis rendue compte depuis que je suis sur LC, je fais en fonction ou je ne fais pas en fonctin

c'est toujours le même shéma, tout va bien, je me lance plein d'enthousiasme dans une activié et hop, il se passe un évènement plus ou moins dramatique, plus ou moins prenant et stressant, et j'ai perdu le goût de tut

avant j'accusais par exemple le mal être de mes enfats, ceci est un exemple concret

j'enseignais et m'étais lancée à fond dans les méthodes nouvelles, le relatioonel avec les élèves pour les remotiver

et hop, l'un de mes 4 tombait malade, ou un autre s'était lancé dans un acte de petite délinquance,

et là du coup, ça passait au premier plan et je ne fais plus ce qui me motiviait si fort et était à ce point important dans mon développement persnnel

c'est un exemple parmi tant et tant d'autres dans ma vie...

comme si les autres, les coups du sort, étaient toujours plus fort que moi et se chargeaient de me rabattre le caquet

je me sens dans une voie sans issue, un tunnel sans sortie, un puis sans fond

Annemarie

 

ce post je l'avais écrit dans question à Monsieur Apfeldorfer,  je le remets ici  dans l'espoir de trouver d'autres aides car vos expériences sont précieuses... 

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11 commentaires

merci

tout cela m'aide à progresser, et si je ne devais dire qu'un mot, je grimpe lentement sur l'échelle du bonheur

bien sur,  j ai encore des pensées parasites que je m'éfforce de laisser passer et de prendre pour ce qu'elles sont de l'utopie... de l'imagination

je n'ai pas eu de recommandé 

sur le départ je suis contente

mais ensuite je me dis et s'ils avaient porté plainte au tribunal, ou écrit à un avocat

 

celui du milieu part, il est muté, son père, la ciquantaine sympa, se sépare et voudrait prendre le logement..

au départ je suis soulagée, mais je ne peux empêcher ma petite voix intérieur de me dire, qu'est ce que ça cache? que te préparent ils? quel hasard... et si c'était un truc pour m'enfoncer, style je signe le bail, mais je n'emménage pas.... 

mais je chasse cette petite voixx, j'essaie de me dire, rien n'est pour le moment réel de tout cela, il sera temps de voir, entre temps savoure ces jours sans recommandé et ce plaisir possible d'une entente des trois cassée par le départ de l'un

en tous cas, je mange avec plaisir en savourant...

je prends plaisir à regarder dehors la neige tomber... 

je ne suis pas guérie, mais je vais mieux

Oui, Annémie, savoure... Quel mot délicieux!

Je suis d'accord avec toi Lorraine, cette phrase du Dr A est juste et jolie

Je vis depuis 35 ans aux côtés d'une personne, dans mon milieu professionnel (mon ex. patron car depuis 01/2012, il m'a cédé son entreprise)

,  qui pratique cela depuis toujours et aujourd'hui, au soir de sa vie, il semble serein et les huit enfants, issus de 3 unions différentes et de tous âges, gravitent autour de lui et il continue de les regarder avec la même distance, en observateur, avec curiosité et bienveillance

Lorsque j'étais plus jeune, je trouvais cela insensé, le traitant d'indifférent et je me disais que c'était bien un homme pour agir de la sorte

Depuis, j'ai compris qu'il avait raison, rien de dramatique ne s'est produit et il était toujours là en cas de besoin; il regardait la vie suivre son cours, sachant qu'il ne pourrait rien changer quoiqu'il fasse et souffrant de temps en temps, parce que c'est inéluctable

Cette personne m'a beaucoup apporté et tout au long de ces années, m'a amenée à plus de sagesse et de sérénité mais toujours sans forcer, tout en subtilité

S'il savait que je dis du bien de lui, il se fâcherait me disant qu'il ne mérite aucun éloge mais ça, c'est ma liberté de parole à moi

J'ai vraiment eu beaucoup de chance de le trouver sur mon chemin et je crois que la pleine conscience me rapproche encore plus de cette manière d'aborder les problèmes et les émotions qui en découlent

Ce n'est pas facile parce que comme vous, j'ai cette impression que dès que je trouve une porte de sortie, la suivante me claque au nez

Mais courage Annemie et merci Lorraine d'être toujours présente pour nous soutenir et nous comprendre

Teresa

C'est sûr, qu'il est plus facile d'être sereine quand ça va bien!

Pour moi, en ce moment ça va ( hormis les contrariétés habituelles!) et ça m'est facile de me poser et de respirer calmement;

ça n'a pas toujours été le cas! Et quand j'ai eu mes clashs ( le dernier est encore très présent, même si ça va faire bientôt 20 ans!) il n'y  avait rien qui pouvait me calmer. Je me rappelle une copine bienveillante qui devant mon désespoir me disait : essaie de prendre un bain.... Elle n'avait pas forcément tort: ça lave! mais ça ne servait à rien, je tournais en rond , vraiment, je faisais les 100 pas dans ma chambre, je ne pouvais plus lire du tout ( même pas mon télérama!) rien ne pouvait arrêter ce déferlement , ce maelstrom de pensées. Je me souviens, j'allais au yoga, et le prof répétait d'une voix suave  " Acceptez......" mais moi, je ne pouvais pas accepter, je me rebellais. Bref, je sais ce que c'est...

La seule chose que je pourrais dire , c'est qu'un jour, ça s'arrête. Tout d'un coup on se dit : " Qu'est-ce que j'ai été mal..."

Et là, on sait que c'est gagné!

Mais que de temps perdu, d'énergie gaspillée, toutes ces heures, ces jours, ces nuits partis en fumée, alors que le temps passe si vite. Je sais que je n'avais pas cette force d'âme qui m'aurait permis d' ...accepter l'inacceptable et d'attendre que la douleur passe. mais bon, je ne connaissais pas LC et tous ces soutiens bienveillants !

Annémie, tu es bien partie avec ta pleine conscience. Et puis, on est là....

Merci Bil à toi aussi d'être là et présente. J'ai beaucoup aimé ton témoignagne., celui là et d'autres....

Oui, vivent la pleine conscience, la distanciation avec  les évènements et  les émotions , la bienveillance envers soi même et les Autres, la gratitude.

Lorraine

Merci Bil pour ce beau témoignage. Il est vrai que parvenir à prendre un peu de distance vis-à-vis des personnes et de leurs actes permet d'acquérir plus de bienveillance envers elles. C'est en effet quand ous sommes le plus pris dans une situation que nous émettons les jugements les plus négatifs et risquons de prendre les plus mauvaises décisions.

Fabienne de Lorraine, la prochaine tu me fais un petit signe et on se boit un café ensembles.. :)

oui, tu as mille fois raison et il faudra du temps, mais petit à petit

ce soir j'ai appris que tous mes appartements, les trois avec les trois locataires M....ques  sont plus petit que ce que j'avais mesuré, loi Carrez oblgie.. au plancher il y a à peu prêt ce que je pensais mais pas d'après la loi Carrez

tout d'abord j'ai eu un moment de panique... surtout pour celui du dessus, qui est sous les toits, grosse différences, 8 mètres carrés, et c'est les locataires les plus procéduriers, en fait un locataire sympa avec un compagnon procédurier...

et puis je me suis dit, ce n'est ni l'annonce d'une grave maladie, ni l'annonce qu'un de mes enfants va mal..;alros cool Annemarie, cool et laisse venir...déjà celui du milieu s'en va... avec un peu de chance les autres partiront bien...................... 

me renseigner et ne pas caler,  et res pi rer

alors je vais manger et me faire une belle séance télé

et demain sera un autre jour, j'ai bien encore une petite angoisse au fond de moi, mais elle passera , 

"cool et laisse venir.."...oui, j'ai de plus en plus ce dicton//au boulot notamment

D'ailleurs aujourd'hui j'étais à une commission sur les expulsions locatives (après la trêve hivernale) pour représentanter d'un centre d'hébergement et les relations proprio/ locataires sont souvent très épiques.

Bonne soirée

Lorraine

Annemie,

Je trouve la réponse du docteur tellement juste et jolie..Que rajouter de plus ?

 

Mais je comprends tellement bien ce que tu veux dire pour l'avoir vécu d'une manière intempsestive pendant des années. J'en ai vraiment pris conscience de ce pourrissage de vie en arrivant à LC.

Tu écris : "quand nos émotions, nos difficultés, nos soucis tournent en boucle dans notre tête,

qu'on n'arrive plus à faire autre chose que de les ressasser, "

mon expérience, =

APPRENDRE à ne plus les laisser dominer notre vie. APPRENDRE à se détacher de ces pensées là, les tenir à distance. Se mettre un coup de pied aux fesses (ou un coup de sabre symbolique) pour ne plus s'accrocher à ses pensées

SOUHAITER ne plus avoir besoin de la souffrance engendrée par ces ressassements pour vivre. Ca a été ma première démarche...(Quelqu'un m'avait dit il y quelques années "toi tu as toujours besoin d'une angoisse sinon t'es en manque de quelque chose...." C'était bien vrai !=

Lors des séances formelles de rpc (ou méditation), journalières et soutenues, on apprend cela...Au bout de 2 mois, les résultats arrivent.....Si, si je te promets.....En plus,  je fais des séances en groupe avec "un prof" Ca donne encore une autre dimension....

Et en parallèle, apprendre à mieux s'accepter, en maigrissant un peu par exemple, en faisant le point sur nos belles réalisations, en développant des activités/elations constructives.....etc

J'insiste sur le terme d'apprentissage, on ne pas y arriver d'un coup d'un seul, c'est un fonctionnement trop ancré. Il faut du temps, et des expérimentations

Pensées (A Noël j'étais remontée en Lorraine et étais passée pas loin de Nancy et j'avais aussi pensé  toi....)

Fabienne de ...Lorraine

merci Cath

 

au fait j'ai commencé mon cahier ......