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Livre Manger en pleine conscience

Maigrir sans régimes : La méthode Linecoaching La démarche Linecoaching: comment changer en profondeur
24 Mar 2013 à 11h

de Jan Chozen Bays.

L'édition français qui vient de sortir comporte une courte préface de GA.

Le livre me fait beaucoup de bien, à un moment où je me sentais perdue. Je n'en suis qu'au premier tiers.

Un des exercices que je trouve efficace pour rentrer en communion avec mon repas, c'est en début, milieu et fin de repas, noter sur une fiche la note que j'attribue à mes 8 faims (yeux, nez, bouche, estomac, cellules, tête, coeur, soif). C'est incroyable comment ce petit exercice (pourvu que ça dure) me semble facile à faire et me connecte simplement.

D'une façon générale, je n'en suis qu'au premier tiers, c'est truffé de raisonnements très cohérents, d'anecdotes significatives et touchantes, et les exercices font progresser.

 

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40 commentaires
J'ai lu le livre le mois dernier Je comprends vos remarques sur les diversions les divers exos qui exigent du contrôle . Mais Cela m'a bien aide je me suis amusée à manger de la main gauche ou poser ma fourchette cela ralenti mon automatisme a engloutir . Le principe est de casser les réflexes mais en crise d'Eme arriver a se souvenir du livre est déjà une prouesse . J ai beaucoup aimé l idée du respect de la nourriture de ce qu on va manger j avoue que ça m aide a me respecter aussi . Le cd ne m.a pas Bnp servi et préfère le bodyscan plus long mais en cas de manque de temps je préfère en faire 5 min que rien Ses expériences sont étalées sur plusieurs dizaines d années alors il est normal que tout cela mette du temps a s'installer

Violette : Remettons l'église au milieu du village comme dirait mon grand chef : LC n'est pas un miracle  : on  ne t'apprend pas seulement à lâcher prise dans l'espoir que ça te fasse fondre ... on t'apprend à manger selon ta faim et à diminuer les quantités grace  à la dégustation et au respect de la faim et de la satiété etc

On t'apprend à manger en petite quantité les aliments à haute densité calorique etc etc en considérant qu'ils ne sont pas interdit !! on t'apprend même à accepter de manger sans faim si et seulement si cela te réconforte vraiment ...

J'ai lu ce livre et j'ai trouvé effectivement les mêmes passages que toi à l'opposé de LC .. comme Bliss, je n'en tiens pas compte

 

Je viens aussi d'acheter ce livre ..j'attends avec impatience qu'il arrive !

Bonjour à toutes!

Je relance ce post, car après avoir lu le livre une première fois en diagonale, je suis revenue sur certains passages qui me turlupinent.

Posons le cadre: nous sommes sur LC, bienveillantes, sans culpabilité, et nous essayons par tous les moyens de nous accepter, d'accepter nos émotions, nos ressentis, nos EME, notre corps, etc....

Et après? Une fois qu'on aura tout accepté sans se résigner (telle est la difficulté: accepter notre corps, mais qu'on voudrait bien changer quand même), que va-t-il se passer? Le corps va se mettre à maigrir comme par inspiration divine? Juste parce qu'on a accepté?

Je donne les passages du livre qui me posent question:

* la substitution consciente, page 183, qui, si j'ai bien compris, permet de satisfaire nos 3 voix intérieures:

la voix enfantine "je veux quelque chose de sucré, j'ai bien travaillé, je l'ai mérité"

la voix parentale "il n'est que quatre heure, pas de dessert avant un bon repas"

la voix indignée "mais enfin, tu as environ 5 kilos à perdre!!"

Pour satisfaire ces 3 voix simultanément, il "suffirait" de trouver un substitut à la récompense (genre des tranches de pêches à la place d'une glace). L'auteure propose un exercice "quand vous allez faire vos courses, cherchez une friandise substitut, attirante mais bonne pour la santé"

Personnellement, ça fait des années que mon père me dit "mange une pomme à la place du chocolat", mais le problème c'est qu'avec une EME, je peux manger 10 pommes, 100 pommes, j'aurais toujours envie de mon chocolat!! Et rien que la phrase "friandise bonne pour la santé" me donne l'impression de me mettre en restriction. Evidemment, si j'aimais les fruits, ce serait faisable, mais je ne suis pas une grande fan....

Ma question: la substitution consciente n'est-elle pas une sorte de contrôle?? Mais finalenement, n'est-on pas obligé de passer par là à un moment donné pour changer de comportement plutot que d'attendre l'inspiration divine??

* Loin des yeux, loin du coeur (et de l'esprit): page 186, qui me pose encore plus de questions:

ce chapitre a quand même l'air de dire qu'il est plus facile de se passer d'aliments favoris lorsqu'ils ne sont pas sous notre nez (ou dans nos placards). Elle donne l'exemple d'un homme qui a tenté plusieurs stratégies pour limiter ses collations sucrées, qu'aucune n'avait fonctionné, et qu'il a finalement décidé de s'abstenir totalement de manger du sucré. Et c'est ce qui a fonctionné pour lui.

N'est-ce pas une belle preuve de contrôle? Je ne suis pas sure d'avoir compris, parce qu'elle dit "si nous évitons de penser à une chose, que nous n'en parlons pas et que nous n'agissons pas en fonction d'elle, le pouvoir de cette chose va forcément s'étioler"

Mais elle dit également "tout ce à quoi nous résistons peut paradoxalement devenir très persistant"

N'est-ce pas en complète contradiction?

Bon, j'ai bien conscience que je demande une explication de texte, et qu'en plus j'ai peut-etre tronqué des passages importants qui vont fausser l'interprétation....

Mais vraiment, j'ai quand même parfois l'impression que pour changer de comportement alimentaire, il faut le DECIDER, et s'accrocher à cette décision comme à une bouée... Peut-être qu'on n'est capable de le faire qu'après avoir réglé ses autres problèmes (acceptation de ses pensées intérieures, et amélioration de l'estime de soi)...

Désolée d'avoir été si longue, mais j'aimerais bien savoir ce que vous pensez de tout ça!!!

Merci d'avoir eu le courage de me lire jusqu'au bout!!!!! ;-)

Je vais dire la même chose, mais dans ce livre, il faut faire le "tri"

il y a un ton "bien pensant" qui parfois m'exaspère

il y a des trucs utiles, comme envisager des EME  comme des "faims du coeur",  ce qui a l'avantage de ne plus les fustiger, c'est un besoin comme un autre

la subtitution consciente c'est clair que tu peux laisser tomber, c'est du contrôle façon restriction cognitive, qui ne prend pas en compte la réalité de l'EME, genre quand on a envie de gateau, et que cela est pour une raison émotionnelle, c'est sûr que les pêches ne vont pas "faire office"

par contre je vois le parallèle, ici sur LC, avec la recherche de l'aliment réconfort ET la dégustation pendant l'EME, avec l'EME-Zen, chose qui est difficile puisqu'elle vise à fiche en l'air le fonctionnement de l'EME, mais qui nous permet d'obtenir du réconfort, de dédiaboliser les aliments riches, et de sortir du cycle infernal de la culpabilité

 

quand à éloigner les aliments tabous....   ça peut être utile dans un premier temps, comme ici où l'on conseille de ne pas les réintroduire avant d'avoir appris à les consommer, mais certainement pas  ad vitam....

 

il y a beaucoup de "contrôle " dans ce livre,    ce qui d'ailleurs provoque beaucoup d'EME chez ceux qui le lisent

je pense très sincèrement que ceux qui n'ont pas de compulsions alimentaires ne peuvent pas vraiment comprendre à quel point ce contrôle nous précipite dans les compulsions  (sauf s'ils sont assez intelligents et intuitifs pour le percevoir)

cependant il y a aussi beaucoup des choses intéressantes dans ce bouquin....   faut faire le tri

j'avoue, je ne l'ai pas fini... mais chez moi c'est une maladie....

à +

Tout à fait d'accord pour le tri, c'est ce que j'ai fait à ma première lecture!

Mais comme le bouquin est préfacé du dr A, je me demandais s'il adhérait à toutes les idées!

Bien entendu, mon questionnement sur "faut-il reprendre le contrôle" est surement lié à mon impatience!! ;-)

En ce qui concerne la substitution consciente, j'ai effectivement pensé à l'aliment réconfort, d'ailleurs je pense que c'est ce que veut dire l'auteure. Si en plus on arrive à trouver du réconfort avec un aliment "sain", c'est la panacé!!

Mon père me conseilles les pommes depuis toujours car il adore ça (comme tous les fruits en général)! 

Bon, je dois partir à la recherche à la recherche de l'iment réconfort!!!! ;-)

Au fil du temps on peut aussi s'apercevoir qu'on trouve du réconfort dans des aliments nouveaux. J'adore le chocolat noir mais ces dernières semaines peut être est ce la chaleur? je ne rêve que de fruits. Je salive à l'idée de pèches (blanches) de melon d'abricots et de framboises. Hier soir crumble de fruits rouges le top. On fait sa popote maison. Moi par ex je n'aime pas le nutella mon fils adore. Son pot est là mais un peu au fond du placard. Parce que si un jour ça me prend de vouloir savourer du choc et que je n'en ai pas je vais être tentée par le nutella mais au final pas réconfortée parce que je n'aime pas........je sais c'est tordu mais bon;)

Perso, j'ai pas trop aimé ce bouquin, je l'ai lu jusqu'au bout et il y a deux-trois passages qui m'ont parlé... Deux-trois passages sur tout un bouquin, ça fait peu ! J'ai en effet pas trop aimé les parties qui me semblaient pousser au contrôle...

J'ai également été très déçue par ce livre. Ha, ces américains, même quand ils prônent le sans régime, ils ne peuvent pas s'empêcher de mettre une petite touche de "manger sainement" quand même !

Et effectivement, contrôle et bien-pensance, je ne pense pas que cela puisse aider ici.

En fait, j'irais même plus loin. Je pense, au stade où j'en suis actuellement, que MEME les histoires de manger avec des baguettes, poser sa fourchette, déguster un aliment doucement etc...revient à "faire un régime". Ce sont juste des méthodes de contrôle, de ralentissement, des subterfuges du style "prenez une tisane au lieu d'un carré de chocolat". Si on ne creuse pas le POURQUOI on préfère manger, le côté psychologique, et qu'on en reste au matérialiste, c'est du contrôle.

Pour moi les livres qui me parlent le plus pour avancer sont ceux de Geneen Roth et de Roger Gould, de la psychologie pure, car comme dit Geneen Roth, nos problèmes n'ont RIEN à voir avec la bouffe.

 

oui mais tu sais que tout cela interagit

par exemple le fait d'engloutir, ça correspond à une attitude particulière, où l'on cherche à éviter de se confronter à ses émotions

mais du coup quand on pose sa fourchette, par exemple,  on vient contrecarrer en qq sorte ce phénomène

cela n'a rien de suffisant si on est mangeur émotionnel, on est bien d'accord, mais cela ouvre la brèche à des prises de conscience, cela brise des automatismes

par exemple en début juillet j'ai eu à nouveau beaucoup d'EME...   bien sûr le pourquoi du comment je devais le trouver dans mes émotions, mais le fait de poser ma fourchette m'a  "forcé" à prendre conscience que je voulais engloutir, pour engloutir mes émotions

pour moi ça ouvre des brèches,  le comportement agit en rétroaction sur cette attitude d'évitement émotionnel

 

mais bien sûr s'il suffisait de poser sa fourchette pour manger soudain à sa faim sans aucune compulsion, ça se saurait....

je comprends tout à fait ce que tu dis, sur le fait que ces gestes-là peuvent sembler du contrôle, et par rapport au bouquin c'est aussi qqchse que je ressens

j'ai eu des EME en le lisant et je crois ne pas être la seule, il y a trop de contrôle dedans

 

mais.....   certains gestes peuvent être utiles pour pouvoir commencer à se confronter à ses émotions, ensuite il faut faire le travail de les accueillir, bien sûr, par exemple toutes ces peurs de manquer, de râter, qu'on vous prenne votre part ou autre.....