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Lorsque j'attends la faim, en rentrant du travail..

L’alimentation émotionnelle Les envies de manger émotionnelles
25 Mar 2012 à 15h

Et oui, lorsque la faim n'est pas là, que l'attente se fait difficile, que je rentre du travail, et cette heure si longue avant que le conjoins ne rentre...

Je n'ai pas faim ou alors un petit peu, je me dis "non attend un tout petit peu mais là à ce moment precis de la journée très rarement à un autre, je n'arrive plus ni a respirer ni à me detendre ni à penser.."

J'oublie que je n'ai pas faim et mange ce qui me tiens à coeur, (ou pas..;0()...

 

 

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7 commentaires

[quote=icietlaba]

Et oui, lorsque la faim n'est pas là, que l'attente se fait difficile, que je rentre du travail, et cette heure si longue avant que le conjoins ne rentre...

Je n'ai pas faim ou alors un petit peu, je me dis "non attend un tout petit peu mais là à ce moment precis de la journée très rarement à un autre, je n'arrive plus ni a respirer ni à me detendre ni à penser.."

J'oublie que je n'ai pas faim et mange ce qui me tiens à coeur, (ou pas..;0()...

 

 

[/quote]

 

le retour à la maison est terrible pour moi aussi. Comme si je devais décompresser et marquer la fin de ma journée en mangeant, même sans faim, surtout sans faim.

Ca va un peu mieux depuis que je me permets de manger en rentrant. Pas forcément grand chose. Un biscuit, un gâteau, un bout de fromage. Je le savoure et je me dis : ça y est, la journée est finie. Parfois, le simple fait de savoir que je peux m'accorder ce plaisir ne m'en donne plus trop envie ;).

Et quand j'ai trop mangé en rentrant, soit je saute le repas du soir, soit je le décalle.

Bravo à toi. Moi je me jette sur la bouffe en rentrant, j'ai l'impression que je vais mourir de faim. Je pense que j'ai réellement un peu faim, mais c'est comme si cette faim étaitgrossie par une loupe terrible, prenait toute la place dans mon corps et dans ma vie. Je suis rentrée de courses, épuisée, j'ai mangé du jambon et du pain, et mantenant j'ai envie de vomir et je sais que je ne pourrai pas me retenir de dîner dans une heure, probablement sans faim. LE matin, le midi, j'arrive à entrer en contact avec mes sensations, mais le soir, ça paraît impossible ....

je me reconnais bien la ! La journee ca va, mais le soir tout y passe.

C'est au point que souvent, je ne me prepare meme pas un vrai diner mais je grignote toute la soiree

C'est si dur d'accepter, c'est finalement se mettre en danger et replonger de plein pieds avec mes anciens demons de la boulimie, 

peur de ne pas pouvoir m'arreter..la lutte pour ma part est a la fois dans l'acceptation des emotions et aussi de l'intervention de shemas passés en liens avec la boulimie, super dur...

A moi d'accepter tout cela, sans pour autant me sentir dans l'echec, difficile encore une fois...

Je crois qu'il faut surtout que j'apprenne à m'arreter au bon moment, craquer juste en quelque sorte, la RCP reste une excellente alliée...

Je comprend avec les forums que je ne suis pas la seule, a trouver cela difficile de se donner le temps de respirer lorsque le fait de se faire happer devient presque inevitable...

Comme tu le dis petit à petit l'oiseau fait son nid...

Manquerait plus que je sois perfectionniste et pressé d'y arrivé...

 

Decidement...;0)

juste une chose à quoi tu viens de me faire penser,

quand on craque on déprime souvent parce qu'on se dit que c'est foutu, qu'on n'y arrivera donc jamais. Alors il faut se souvenir du temps que ça prend et ne pas se dire qu'on ne craquera plus jamais au contraire on vient de craquer, eh bien ce n'est pas la première fois ni la dernière, on craquera encore mais comme je le disais avant il faut compter sur le temps qu'il faut pour apprendre à s'accepter. Et puis ce qu'on appelle craquer deviendra se réconforter, ça perdra son caractère diabolique.

C'est sûr que c'est long, toujours trop long si on veut maigrir, moi la première. Je crois que j'ai renoncé à perdre mes kilos pour essayer de m'aimer comme je suis parce que je me suis rendu compte qu'avec 15 kg de moins je me trouvais grosse alors qu'aujourd'hui j'en rêve. Je me dis et si j'en avais 15 de plus, alors je regretterai aussi mon poids actuel, donc autant l'accepter tout de suite. Je me doute qu'on n'a pas envie de penser comme ça, de s'imaginer avec encore plus de kilos, mais si on continue dans la guerre contre nous, c'est bien ce qui risque d'arriver quand même.

[quote=lore] Je crois que j'ai renoncé à perdre mes kilos pour essayer de m'aimer comme je suis parce que je me suis rendu compte qu'avec 15 kg de moins je me trouvais grosse alors qu'aujourd'hui j'en rêve. Je me dis et si j'en avais 15 de plus, alors je regretterai aussi mon poids actuel, donc autant l'accepter tout de suite. Je me doute qu'on n'a pas envie de penser comme ça, de s'imaginer avec encore plus de kilos, mais si on continue dans la guerre contre nous, c'est bien ce qui risque d'arriver quand même.

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Lore je suis totalement d'accord avec toi!

18 ans, fin d'une histoire amoureuse destructrice pour moi, je pèse 62kg et me trouve trop grosse. Je perds du poids sans trop savoir comment, mais comme d'hab je me trouve toujours grosse (en fait c'est une constante depuis la 6ème). 23 ans, je me rends compte que j'ai pris 10kg en deux ans de boulot crevant en alternance, là je me dis qu'il faut faire quelque chose...long chemin qui m'amène à consulter deux nutritionnistes et à commencer Weight Watchers. Aujourd'hui, 13kg de plus... A chacune de ces étapes j'ai regretté mon poids précédent en me disant que j'étais stupide de me trouver grosse alors que finalement ça allait. C'est quand on a perdu quelque chose qu'on se rend compte que de ce qu'on avait. Et comme toi Lore, même si je me trouve grosse et que les beaux jours arrivant je commence à avoir une jolie déprime (filles en mini-short tout ça tout ça!), je sais que si je prends du poids, je regretterai mon poids actuel...donc autant essayer de l'accepter ici et maintenant même si c'est plus facile à dire qu'à faire!

bonjour icietlaba,

je crois que c'est surtout le fait de lutter contre soi qui nous pourrit la vie, si on ne peut pas faire autrement que de manger sans faim, autant le faire en acceptant que pour le moment on en a besoin et savourer justement ce qu'on mange, bref se faire plaisir et ne pas le vivre en ayant le sentiment de l'échec, du craquage, non, c'est juste une étape, un jour viendra où ces moments-là se feront plus rares, à force de les accepter comme ni bons ni mauvais, à force de se concentrer sur ce qu'on ressent

ça va changer, petit à petit, si on ne se braque pas contre ce qui vient de nous-mêmes