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pourquoi les EME sont-elles souvent en fin de repas ?

L’alimentation émotionnelle Les envies de manger émotionnelles
11 juin 2012 à 23h

En fin de repas, en fin de repas, peut-on lire dans de nombreux post.

C'est mon cas. Je mange normalement, puis au lieu d'arrêter quand je n'ai plus faim, j'embarque sur l'EME. Et

Ressentir la faim, j'y arrive assez bien.

En revanche, ressentir le plus faim  ?

Et pas seulement ne plus avoir faim, en fait

Mais ressentir que l'on a plus faim et s'arrêter de manger ?

Comme beaucoup ici, je commence à me dire que je n'ai plus faim à un moment

Et c'est ce moment précisément ou je suis incapable de cesser de manger

Seulement le soir; mais que je sois stressée ou pas ne change rien

Et je commence à rajouter n'importe quoi au repas normal que je viens de faire

Généralement du sucré

J'arrête à l'écoeurement ou à la sensation de béton dans l'estomac, c'est selon. Mais je peux reprendre dès que ça va mieux.

C'est mon vrai problème, la raison de tous les kilos qui continuent à s'accumuler.

Et je sais que si je trouvais la parade, je perdrais ces kilos.

Seulement, je ne sais comment y réussir.

Est ce qu'il faut prendre rendez vous avec le Dr Apfel pour en parler, ceci peut il apporter une aide ?

Est ce qye certains ici ont compris la raison de ces EME de fin de repas (du soir pour moi), et trouvé comment les controler définitivement ?

 

Je suis une pro de l'EME... et j'EME pas ça, c'est un problEME !

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6 commentaires

Pour moi, cette difficulté à arrêter de manger même si je sais que je n'ai plus faim, c'est la peur de manquer. Le deuil du plat qui ne reviendra peut-être plus jamais si je ne mange pas tout. Pour moi, c'est clairement lié à la restriction alimentaire. C'est comme si la nourriture elle-même prenait possession de moi. C'est pire si je me sers une trop petite portion.

C'est vraiment petit à petit que je me convainc que je suis en sécurité et que je ne ferai plus jamais de régime. J'essaie de toujours jeter une bouchée ou deux, de mettre mon assiette au frigo s'il en reste beaucoup. Le Dr. A parlait de l'angoisse de séparation. Il y a des exercices éventuellement dans les outils pour ça.

www.pourlamourdolga.com

merci... cette idée de gérer le bazar même si on ne sait pas pourquoi, d ene pas en rester là mais d'avancer quand même, ça me parle, ça me plait!

je vais tester ton truc!!!!

Je sais plus, je crois que j'en ai parlé dans l'autre fil (décidément ces EME de fin de repas, la plaie !).

J'essaie de ne surtout pas m'interdire le réconfort (un peu de chocolat ou autre, même si on n'a plus faim c'est vraiment pas grand chose !) et pour arrêter (c'est à dire pas faire une grosse compulsion et en manger trop), j'essaie de me concentrer très fort sur le plaisir gustatif (pas sur ma faim).

Une sorte de mix avec l'EME-zen : je respire un peu (quelques respirations, j'essaie pas de faire plusieurs minutes, on parle d'un moment en famille, donc pas entièrement "libre"), je me demande si j'en ai très envie, si ça va m'aider. ET surtout j'essaie de me concentrer sur ce qu'il me reste en bouche du dernier bout : est-ce que vraiment ce "souvenir" cette "trace gustative" en bouche est aussi bonne que lorsque j'ai bien faim. Si la réponse est non, je me dis simplement que du coup, en reprendre ne me satisfera pas, ne me procurera pas autant de plaisir ni de réconfort. Du coup, c'est pas vraiment une privation ni un deuil, c'est une prise de conscience : ce n'est pas vraiment ce qu'il me faut. ça m'a permi de diminuer en volume ce besoin en fin de repas (le soir, le midi, c'est différent) de 1 à 2/3 suivant les jours.

Ce n'est donc pas totalement réglé mais c'est un bout du chemin qui vient petit à petit, parfois même quand on arrête de se focaliser dessus.

Je réalise que je n'ai pas répondu à la question pourquoi ... désolée ! Juste pour dire : je n'ai pas encore réussi à répondre totalement à cette question. Une partie est sûrement que le soir, parès le repas, tout le stress et la fatigue de la journée me tombent dessus mais c'est sûrement pas la seule raison. C'est une réponse longue et compliquée mais si au départ, ça me perturbait justement de ne pas savoir pourquoi que ça me donnait l'impression que je ne pourrait pas régler le problème, je me rends compte avec un peu de recul (comme me l'avait dit quelqu'un à l'époque) que ça n'empêche absolument pas d'arriver à gérer un peu tout ce foutoir interne !

Le pourquoi viendra ou ne viendra pas (il montre parfois un bout de sa forme indéterminée) et moi en attendant, j'avance quand même !

Il y a déjà eu sur ce sujet un long fil qui s'appelle "EME en fin de repas", dans la même rubrique. Il ne comporte pas de réponse des docs, mais les nouvelles y trouveront sûrement des choses intéressantes.

Bonjour,

Ce que je peux te dire, c'est que les EME ne sont pas faciles à maîtriser, qu'elles ne s'arrêtent pas "d'un seul coup" et qu'il faut du temps...

C'est pourquoi dans un premier temps, il vaut mieux se concentrer sur la faim. Si tu ressens bien la faim, attends vraiment d'avoir une bonne faim avant de remanger après une EME. Avec les EME du soir, cela veut parfois dire ne remanger que le lendemain midi, voir le lendemain dans l'après-midi (c'est en tous cas mon expérience).

C'est important, car cela dédramtise l'EME. Si tu remanges seulement avec une bonne faim, tu arrêtes de grossir, et les kilos ne s'accumulent plus. Et le fait de le savoir rend moins grave l'EME. On culpabilise moins, et du coup, les EME sont moins fortes également. Le respect de la faim permet d'entrer dans un cercle vertueux.

Ensuite, pour vraiment s'attaquer aux EME du soir (très courantes et souvent liées à l'accumulation de fatigue et d'émotions de la journée...), il faut utiliser des outils comme "l'EME Zen" qui consiste à s'autoriser à se réconforter avec un aliment après quelques minutes de respiration en pleine conscience: c'est à dire qu'on essaie de freiner les choses (le Dr Zermati l'explique mieux que moi sur ce site).

Je suis d'accord, ce n'est pas facile, mais pour moi, il n'y a que ça qui marche : prendre le temps de respirer, puis déguster un aliment réconfortant. Reprendre quelques minutes, et voir si on a encore besoin de déguster autre chose...

Perso, ce qui marche le mieux, c'est de déguster dans mon lit du chocolat, ou un gâteau (c'est pas bon pour les dents, je suis d'accord, mais bon, entre deux maux, il faut choisir ;-). Du coup, j'arrive plus facilement à lâcher prise, à me détendre, et en général je m'endors très vite. Du coup, double avantage : je me couche plus tôt, je suis mons fatiguée, et je stoppe plus facilement les EME du soir... Bon, c'est un truc perso qui ne marche que lorsque je n'attends pas mon mari, que les enfants dorment paisiblement, etc, etc... mais je crois qu'il est important dans un premier temps de trouver des biais qui permettent de ne pas être trop prêt du placard, et du coup, de ne pas rendre le "passage à l'acte" encore plus facile...

Il y a aussi la télé qu'il faudrait éteindre pour mieux se concentrer sur soi, mais j'avoue que j'ai encore du mal à supporter le silence. Même si je me surprends désormais à éteindre la radio... ce qui pour quelqu'un qui allume la radio dans toutes les pièces de la maison est un grand progrès !

Bon courage. Le chemin est long. Souvent décourageant, mais c'est possible, et surtout, ça en vaut la peine !

Lily

et bien je n'ai pas la réponse mais j'ai ce problème aussi: je suis obligée de me dire "bon allé stop t'as assez mangé" sinon... j'arrête pas.. comme si ma survie en dépendait, comme si le reste de salade de riz au fond du plat allait venir m'assassiner cette nuit si je ne le mangeais pas...(quel déchirement au passage de devoir le remettre au frigo... j'ai cru m'arracher le coeur)...bon, je plaisante et je traite ça avec humour parce que j'ai été effrayé par l'espèce de panique et d'avidité que j'ai ressenti en regardant le reste de cette salade....et pourtant j'en avais largement pris et je voulais manger un yaourt après....

mais là...

hu....

je me suis sentie très bizarre et je pense que je viens de réaliser qu'en fait j'ai de sérieuses EME de fin de repas...ahem...