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A quoi ça me sert de manger trop ?

Linecoaching au quotidien Se motiver au quotidien
25 fév 2013 à 20h

Voila la question que je me pose en ce moment ...

Pourquoi ce besoin de manger trop , tout le temps... Pourquoi cette difficulté à arreter voir cette impossibilité ...

J'y ai trouvé quelques élements de réponse grace à linecoaching comme par exemple nier mes émotions, étouffer ma colére, me réconforter, renforcer la joie, me recompenser...

Et puis il y aussi une forme de joie, de plaisir à manger, une forme de liberté que j'ai l'impression d'avoir grace à la nourriture. Libre de mager ce que je veux quand je veux. Aussi le simple fait de sauter un repas est pénible pour moi , j'ai l'impression que ma vie est triste à ce moment là.

L'exercice de l'aliment spécifique qu'on mange le midi m'est insupportable car il m'empeche de pouvoir manger en groupe et de profiter , partager .

Une journée sans chocolat , sans un verre de vin ou un bon repas c'est comme si il me manquait quelque chose, que j'étais vide.

Je voulais partager avec vous cette reflexion car j'ai le sentiment que j'ai qualque chose à lacher à ce niveau. La nourriture a une place trop importante, au delà de la faim elle est ma béquille, mon bonheur, mon rituel sans lequel je suis mal

Aussi c'est trop dur pour moi de sauter un repas et c'est problématique quand on a un petit appétit et même lorsque je n'ai pas faim j'ai BESOIN de passer à table

Pffft il y a du boulot ...

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20 commentaires

Bonjour ici !

Je balbutie encore beaucoup avec la PC, mais moins que la dernière fois, grâce au livre de C.André. Pour moi, c'est une mini-révélation, aussi bien de le lire que d'écouter les MP3. Du coup, j'ai bon espoir d'arriver à intégrer la PC de façon plus systématique, et de débloquer certaines choses... et peut-être, pourquoi pas, de me reconnecter un peu avec cette petite fille sensible ?!

Et à vous lire, je réalise aussi que je suis bien exigeante avec mes propres enfants... Quand je leur demande de ne pas se plaindre pour des petites choses, quand je n'ai pas le temps ou l'énergie de les écouter, quand je dis à ma fille qu'elle est trop théatrale.. je n'emploie pas les mêmes mots, mais je leur demande la même chose que ce que ton père te demandait, Izabelle.

Que de chemin à parcourir ! smiley

pourtant c'est bien de dédramatiser avec les enfants

leur demander de ne pas se plaindre, c'est bien, ça les oblige à supporter leur frustration justement, à ne pas l'évacuer par la plainte

tu peux accueillir leur émotion, en les aidant à y mettre des mots, et puis sans chercher à la résoudre ou à la faire disparaitre, juste leur dire que ça arrive  (de s'ennuyer, d'etre triste, d'etre en colère, de se sentir chose, de ne pas avoir qqchose qu'on veut) et que ça va passer, sans y accorder trop d'importance ou que ça soit un problème

et surtout leur montrer l'exemple, quand on est colère, on peut le dire et puis dire que ça va passer et qu'en attendant on s'isole....

 

 

ce qui est important, en tant que parent, c'est de ne pas se sentir menacé par les émotions de ses enfants

parfois elles sont fortes mais elles sont là, c'est tout, ce n'est pas un "problème"

par contre on peut les aider à moduler leur "réaction", justement en dédramatisant

Bonsoir les filles,

Je me reconnais aussi comme "hypersensible" et au quotidien, c'est très fatiguant, une remarque, une pichnette et c'est le drame. Avec cela, que je me juge par dessus : "t'es trop suceptible, tu prends pas assez de recul, tu fais un drame de tout".

Je ne sais pas "ne pas me prendre la tête", "passer à autre chose". Je rumine, je me fais des scénarios catastrophes ou des grands fantasmes idéalistes.

J'ai aussi très très peur du conflit, de me facher avec les gens, même si c'est légitime. Je peux même culpabiliser de les avoir fait culpabiliser, avoir peur d'être vue comme une vilaine fille capricieuse, alors que j'avais mes raisons de raler.

Je crois qu'on se construit des rôles (la dure, la rigolote..) qui nous protègent, pour ne pas montrer notre hypersensibilité aux autres. Sauf que la carapace craque quand on est seule.

Si vous avez des solutions autres que la pleine conscience (qui aide bien cela dit, surtout en "toile"au quotidien ) et la bouffe bien sûr, pour réussir à prendre du recul et que les petits bobos ne se transforment pas immédiatement en grande blessure émotionnelle...

Manger aussi est une carapace, cette coupure, cette bulle, cet isolement douillet hors du monde où l'on se fait du bien... c'est sans doute pour ça qu'on nous encourage à déguster. Pas de mal à se faire du bien... mais faisons nous en vraiment, en appréciant, en nous réconfortant et pas en culpabilisant. On n'est pas des robots.

Bonjour,

Au risque de ne pas être originale ce qui m'a beaucoup aidé c'est la sophro, la pleine conscience, une thérapie, l'acceptation et aussi de me permettre dans chaque endroit et auprés de chaque personne de me laisser du temps pour prendre confiance en moi.

En effet , avant je changeais de boulot, d'amis, de pays régulierement pour fuir cette hypersensibilité maintenant je l'accepte, je prends du recul sur mes ressentis et les evenements.

Je crois que c'est en me confrontant vraiment à cette hypersensilité qu'elle a perdu de sa force. Il y a eu un moment ou je balisais tout tellement je ne voulais plus être confonté à mes émotions fortes. Je ne regardais plus certaines photos, je n'écoutais plus certaines musique, je ne regardais pas certains films (bon, ça ok je le fais tjrs wink non mais quand même des fois c'est trop dur...)

Hier justement j'ai ecouté des musiques chargé de souvenirs et d'émotions mais avec plaisir. J'ai pleuré mais j'ai trouvé ça agréable que ces musiques me transporte ailleurs et je me suis dit que ce n'était pas de la tristesse mais juste une émotion causé par un souvenir.

En effet, Izabelle, l'équanimité demandé à une enfant c'est sacrément raide. A l'époque les parents n'avaient pas les outils pour aider les enfants à gérer leurs émotions ou simplement pour les laisser vivre. Eux mêmes n'ont jamais appris. Du coup, ils ne s'imaginent même pas la violence et les conséquences de leurs mots...

Ce forum est vraiment génial (en dehors du fait que je suis un peu en mode addict pour le moment, et que le boulot à faire s'accumule !).

Je trouve très intéressantes ces réflexions sur la sensibilité et l'émotivité. J'étais une petite fille qualifiée de très sensible, un peu timide, très créative. Je me suis transformée en adulte que l'on décrit comme plutôt dure, assurée et avec zéro imagination.

Comme Flo16, je me demande si je ne me suis pas conformée à une norme, qui voulait qu'être "trop" sensible, ce n'était pas bien, et coupée de mes émotions à coup de nutella (à "coup de fourchette" !). Plutôt que d'apprendre à les gérer... Super intéressant, je n'avais jamais vu les choses sous cette lumière !

[quote=mavo]

J'étais une petite fille qualifiée de très sensible, un peu timide, très créative. Je me suis transformée en adulte que l'on décrit comme plutôt dure, assurée et avec zéro imagination.

[/quote]

Pareil Mavo. "Mais ça c'était avant" la pleine conscience, en ce qui me concerne... Avant la pleine conscience je savais que cette personne dure et rigide ce n'était pas vraiment moi. Et également j'admirais tellement les gens créatifs en me disant que je ne le serais jamais. Tout le travail que je fais avec la pleine conscience depuis un an a libéré tellement de choses en terme de "douceur" et de "créativité" chez moi. Ca se sent dans mon boulot pour la partie créativité : j'accepte de ne pas faire les choses de façon linéaire et bien comme il faut, je laisse venir les idées sans les censurer, je glandouille aussi, mais en sachant que mon cerveau fait le travail en sous-marin, etc... Et parfois je me surprends à rêver à me mettre à la musique ou à la peinture ("ridicule" aurait pensé l'ancienne Mandala).

On devrait lancer un fil de discussion sur l'hypersensibilité...

Bises à vous

et moi mon père me répétait sans cesse   "il faut que tu développes l'équanimité...."   (je précise que j'étais enfant!)

raaaaaaaa   angry

vous comprendrez que je sois devenue une championne du contrôle émotionnel

créativité niveau zéro avec un tel degré de contrôle

 

quand j'arrive à lâcher prise, la créativité semble refaire surface cependant...

Ma pauvre Izabelle, quel stress tu as du subir, entendre ça petite! l'horreur! Je crois que ce mot me fait me rebeller, j'ai même changer de cours de yoga à cause de la prof qui n'arrêtait pas de répéter "équanimityyyyy" (elle insistait sur la fin) sans rien d'autre et dans chaque pose difficile. 

Je comprends tout a fait que tu sois devenue une championne du contrôle!

Moi aussi j'ai l'impression d'être dure, rigide, sans créativité. Et pourtant j'ai également le sentiment que depuis que je pratique la RPC, j'ai des petites bulles de créativité, quelques minutes. Le plus grand changement dont je m'aperçois c'est ma capacité à vivre cette création d'entreprise en étant plus cool, moins concentrée sur des "buts", moins en "performance". C'est très nouveau pour moi, je suis quasi tout le temps dans la performance. 

C'est quoi l'équanimité ?????

cherche sur Google   laugh

tu me diras si tu penses que c'est une bonne idée de seriner ça à sa fille de 10 ans qui se tape des crises de nerfs tellement elle est sensible....

je veux dire, si encore il m'avait donné des outils...   genre la pleine conscience avant l'heure...

mais juste me dire que le saint graal c'est toujours d'être humeur égale alors que mes émotions étaient si apparentes (et donc dérangeantes pour lui...)

ah mon cher papa.... non sinon il est génial, mais là....