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Douleurs chroniques et dégustation

Maigrir sans régimes : La méthode Linecoaching La démarche Linecoaching: comment changer en profondeur
04 Sep 2012 à 22h

Bonsoir,

J'avais déjà évoqué dans un autre post ma difficulté à ressentir les aliments, un peu comme si rien ne me faisait envie. Le Docteur Apfeldorfer avait attiré mon attention surle fait que cela pouvait être lié à un état dépressif. J'étais tout de même quelque peu dubitative.

Depuis quelques temps, cependant, une piste se fait jour. Explications :

Je souffre de douleurs aux articulations (tendinites, névrites aux pieds, hernies discales, cervicalgies, douleurs aux poignets-épaules-coudes, et j'en passe) depuis plus de vingt ans, douleurs accentuées depuis un accident en 2007 : fracture avec luxation sévère des deux malléoles gauches compliquée d'algodystrophie encore présente aujourd'hui. Ces douleurs ne sont pas soulagées par les antalgiques et elles me poursuivent, depuis le matin quand je me lève (aïe mes pieds et mon dos) jusqu'au soir en me couchant (comment trouver une position confortable). Il y en a toujours une pour se rappeler à moi. Même quand j'étais encore mince, j'avais des ennuis chroniques. Je vous laisse imaginer ce que l'entourage pensait et faisait savoir bruyamment à une jeune fille percluse de douleurs (feignante, mauviette, faiblarde, j'ai tout entendu) alors que je me faisais mal à chaque cours de sport. La kinésithérapie elle-même ne me soulage que très partiellement.

Vaille que vaille, j'ai serré les dents tout en sentant mon "potentiel d'activités" baisser avec les années (j'ai 41 ans). Je ne peux ni courir, ni sauter, ni même nager sans me faire mal. Je suis raide dans mes mouvements, le mouvement ne me procure pas vraiment de plaisir. Je ne connais pas la glorieuse euphorie du sport ou de l'effort physique, juste cette sensatiuon pénible de traîner une carcasse lourde et douloureuse, un peu comme un scaphandrier mal usiné ...

Or, je me suis récemment dit la chose suivante : la douleur elle-même, quand elle est chronique, pas forcément forte mais constante, peut fausser toutes les sensations corporelles, et en premier les sensations alimentaires. Aboolition de la satiété ou de la sensation de faim qui devient soudain pénible à supporter, m'incitant à la combler pour éviter cette sensation pénible. Un peu comme si mon cerveau ne distinguait plus la faim normale d'une faim douloureuse parce que cette dernière fait partie du cortège de douleurs que je me traîne depuis des lustres. D'où un dérèglement massif (encore que, depuis quelques semaines, je sais de plus en plus quand je n'ai pas faim laugh.

Que pensez-vous de cette façon de voir les choses ? Si MM. Apfeldorfer ou Zermati passent par là ... Mais d'autres avis sont également bienvenus !

Merci d'avance

Shack' qui se pose beaucoup de questions

 

 

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9 commentaires

coucou!

je voudrais jsute rajouter un petit commentaire : en plus, avec la sophrologie (pour moi) ou la plein conscience, tu verras qu'il y a des momeents où tu n'as pas mal. Même si ces moments sont peu nombreux, ou très brefs, ça soulage de pouvoir les reconnaître, et en profiter. Il faut vraiment essayer, s'accrocher et tu verras, tu vas te réconcilier avec toi-même!

 

plein de bisous et bon courage

 

Bonjour shackleton

Vous avez tout à fait raison ! Les douleurs chroniques capturent notre attention, au point que nous devenons incapables de nous intéresser à ce qui nous entoure, et aussi incapables de nous intéresser à d’autres sensations corporelles, telles que la faim ou le rassasiement. Nous sommes tellement focalisés sur la douleur, les pensées autour de ces douleurs, les émotions que tout cela suscite, que rien d’autre n’existe.

De quelles émotions s’agit-il, le plus souvent ? D’angoisse, celle d’anticiper la douleur prochaine, et de dépression, celle d’être impuissant face à ces douleurs, celle de ne pas pouvoir vivre sa vie. S’y ajoutent la culpabilité, parfois la honte…

Jon Kabat-Zinn, dans son livre « Au cœur de la tourmente, la pleine conscience » (De Boeck, 2009) montre comment la pleine conscience permet de sortir de ce cercle vicieux. Mais on peut aussi faire appel à d’autres approches, comme le fait remarquer zabouillette : la sophrologie, le yoga, le tai chi…

Puisqu’il s’avère impossible de supprimer ces douleurs (on en vient à cette conclusion seulement après d’être acharné, la plupart du temps) on change alors son fusil d’épaule et on travaille à vivre ses douleurs autrement. JKZ propose de leur faire de la place en nous, sans qu’elles accaparent la totalité de notre attention. En cessant d’éviter mentalement ses douleurs (c’est cela, leur faire de la place en soi, ou « apprivoiser son corps », comme le dit zabouillette) on cesse aussi de les redouter. Et peu à peu, on en vient à constater qu’on est plus grand que ces douleurs, qu’elles peuvent être là, et que nous aussi, nous sommes là, c'est-à-dire notre conscience, notre attention sont là, et peuvent aller se poser sur d’autres éléments que ces douleurs, les pensées qui tournent autour, les émotions que cela allume.

Dès lors, il devient possible de vivre sa vie avec ces douleurs, une vie qui en vaut la peine. On peut aussi à nouveau s’intéresser à d’autres sensations, car tout n’est pas que douleur. Des sensations comme nos appétences, nos faims, notre satiété.

Pas facile, tout ça. Mais JKZ a ainsi obtenu des résultats, validés par des études scientifiques, dans le cas des douleurs chroniques.

Je conçois, shackleton, que cela soit difficile, et je compatis. Mais y a-t-il une autre solution ?

Bonsoir Docteur Apfeldorfer, et bonsoir Zabouillette,

Je prends seulement connaissance de vos messages et je vous en remercie. J'ai craint que ma question ne relève de la mauvaise foi, un peu comme si je me retranchais derrière pour "justifier" de sensations alimentaires perdues depuis longtemps mais vous me confirmez mes intuitions.

Pour ne rien vous cacher, je suis le LC de loin en loin, j'essaie de repérer au mieux la faim, mais je ne ressens celle-ci que quand elle m'amène au bord du malaise. Un peu comme si je m'étais tellement "habituée" à ces douleurs, à cet inconfort physique chronique, que j'étais devenue proprement incapable de fonctionner autrement.

Là, maintenant, je souffre des côtes à droite (pour avoir, il y a 6 ans, descendu un énorme écran d'ordinateur de plus de 10 kg de biais à la cave), du dos (bloqué aux lombaires depuis des semaines malgré la kiné) et ... des doigts ! Et, pensez-vous, aucun antalgique ne me soulage, même pas le paracétamol codéiné à haute dose. Alors, je fais comme d'habitude, je serre les dents. Inutile d'aller chez le médecin, mon généraliste ne sait plus bien quoi faire pour me soulager !

Ces douleurs, mine de rien, me sapent, elles dévorent mon énergie, m'épuisent, m'empêchent de dormir, me rendent par moments de plus en plus fréquents incapable de faire mon ménage. Ce soir, j'ai étendu dehors quelques châles que je venais de laver. C'est juste le geste de soutenir le châle pour l'accrocher à la corde à linge. Juste ce petit geste anodin. Eh bien, ce genre de gestes est de plus en plus inconfortable, raide, sans aisance. Je sais très bien que mes tendons souffrent mais je n'ai aucune solution.

Demain, au travail, je vais avoir des dossiers à manipuler. J'ai la gaine des tendons extenseurs enflammée à la main droite (au point de se voir : enflée), ça fait des mois, rien n'y fait, sauf à complètement arrêter de bouger. J'ai déjà perdu tellement de mobilité ces dernières années ...

Je dis tout cela parce que ces kilos en trop, ces douleurs chroniques, ça ne me correspond pas du tout. Ce n'est pas moi, ce rictus permanent, cette espèce de déficience du mouvement, cet évitement de gestes simples comme, je ne sais pas moi, ouvrir une bouteille, aller ramasser quelque chose tombé par terre, ce n'est pas moi cette personne qui ne sait plus ressentir normalement.

Quand je parle de scaphandrier mal usiné, c'est quelque chose de terrifiant à ressentir. Pareil pour les sensations alimentaires : je me concentre, j'essaie, mais il y a QUELQUE CHOSE qui interfère, qui brouille les informations, qui fait que même avec la meilleure volonté du monde, je ne ressens pas grand-chose. C'est un peu comme si je mangeais pour ressentir quelque chose d'autre que cet inconfort physique perpétuel, que je dois masquer sous peine de gêner l'entourage, sous peine de passer pour une faiblarde douillette qui s'écoute trop. Mais je ne ressens rien d'autre qu'un inconfort physique supplémentaire alors que j'ai faim !!!

Ma soeur me parle de prendre contact avec un centre anti-douleur pour tester l'hypnose, histoire de "reprogrammer" ces sensations brouillées. Je ne sais si le livre que vous évoquez parle de la même chose, je vais m'en enquérir.

Tout de même incroyable que des douleurs chroniques prennent une autonomie telle qu'elles en deviennent agressivement invasives au point d'occulter tout le reste !

Merci encore de votre attention

Shack' qui a plein de points d'interrogation dans la  tête !

Bonjour à tous et toutes les douloureux-ses chroniques...

Premier post parce que je suis toute nouvelle, inscrite hier.


Cette question des douleurs chroniques, je connais bien. Opérée des hanches très jeune, beaucoup de douleurs dès l'enfance, j'ai été diagnostiquée en 2005 "fibromyalgique et syndrôme de fatigue chronique", ce qui se traduit par une très faible résistance à l'effort, une épuisement presque permanent et des douleurs de tous types, musculaires et neurogènes surtout. plus de l'arthrose depuis l'âge de 16 ans. J'ai probablement ces deux maladies depuis mon plus jeune âge, elles se sont aggravées au fil des coups durs -et il y en a eu beaucoup

J'ai découv ert à 16 ans la méditation, pendant ma première opération des hanches. Méditation pleine conscience entre autres, mais aussi celle qui consiste à imaginer un liquide frais (ou chaud, selon les besoins) couler sur la partie douloureuse (ce qui correspond à un bain chez moi, juste le nez qui dépasse !!!). . J'ai aussi fait beaucoup de sophrologie. J'ai 53 ans bientôt, et je "gère" plutôt bien mes douleurs grâce à ces deux techniques, tant qu'elles ne dépassent pas 6 ou 7 sur l'échelle de la douleur.. Je prends rarement des antalgiques (et heureusement, car j'ai vu beaucoup de malades dont le foie était très abîmé). J'ai parfois des anti-inflammatoires, mais là aussi pas plus d'une ou deux fois par an sur des périodes de 3 ou 4 jours, ou alors très très ponctuellement. En plus je supporte très mal les médicaments, sauf celui magique et sans effets secondaires qui traite formidablement un grand nombre de sfc (L-Carnitine à hautes doses qui m'évite d'être un légume -genre citrouille...) Je fractionne beaucoup les temps d'activité et de repos. Mon poids n'arrange rien sur les douleurs du dos, du bassin, des genoux et des pieds : c'est ma motivation pour ce programme. Mais la méditation et la sophrologie m'aident tellement que je vous engage à essayer, avec de bons praticiens, bien sûr, il y a trop de charlatans gourous et new age...

Il y a des spécialistes de la douleur, ça vaut le coup, parce que les généralistes sont souvent bien mal formés à ce sujet... Depuis quelques mois, je prends de la vitamine D (j'étais carencée) et les douleurs se sont atténuées. Et le soir quelques gouttes du premier antidépresseur inventé, qui a un effet sur les douleurs neurogènes à très faible dose (loin de celle utilisée en antidépresseur) : et ça, seul un spécialiste de la douleur peut le savoir...

Bon courage à vous

en mp je peux vous donner un site où il y a des musiques de relaxation et des exercices guidés en téléchargement gratuit.
 

Bonjour à toutes et à tous,

Je découvre avec tristesse que bien d'autres personnes que moi souffrent de douleurs articulaires...hélas....

Il est vrai que d'avoir mal sans arrêt empêche d'être lucide sur ses sensations de faim et de satiété, je l'expérimente chaque jour. Il y a comme une interférence dans la prise en compte de sensations concernant son corps en général.

Atteinte d'une maladie rare (ça me fait une belle jambe !) qui enflamme mes articulations j'ai vécu une période où j'enviais puis je haissais les gens que je croisais dans la rue et qui pouvaient marcher sans problème. Il m'arrivait de pleurer dans un coin de rue sans savoir comment j'allais pouvoir rentrer chez moi.

Après consultation du corps médical, un traitement très énergique m'a été proposé mais j'ai fait des allergies terribles aux médicaments. Comme je me rends compte que je réagis très mal aux médicaments, je me suis tournée vers les produits naturels.

De formation scientifique, j'étais très "sévère" face à ces produits à base de plantes que je considérais comme du "pipi de chat" ! Et bien ils ont eu un effet très positif sur moi ! Je vais beaucoup mieux. Si cela peut aider quelques personnes, je prends des capsules de curcuma+boswellia et du jus d'aloé vera. Ces plantes sont d'excellents anti-inflammatoires. Elles ne font pas de miracle mais permettent d'améliorer les choses et c'est déjà pas si mal.

Pour éviter que la mobilité des articulations se péjore, le médecin m'a conseillé de faire du vélo. C'est un sport qui fait bouger, qui muscle, tout en préservant les articulations. C'est excellent aussi contre une terrible fatigue qui accompagne ces inflammations articulaires. Je vais beaucoup mieux depuis que je pédale au moins 1 h par jour (vélo d'appartement/travail d'endurance) et c'est ecellent pour le moral (les endorphines font leur oeuvre....).

Bonne chance à vous toutes et tous !

Ziguele

Bonjour à tous et toutes

les fameuses endorphines du sport... angryComme j'aimerais connaître... Pour les personnes atteintes du syndrome de fatigue chronique, plusieurs études ont confirmé le fait qu'entre autres, leur cerveau ne fabriquait pas ces fameuses endorphines pendant une activité physique intense. Le sport, c'est pour nous de la fatigue et de la douleur, beaucoup, donc il faut être très vigilant, faire de la gym "adaptée", avoir une activité physique raisonnable, sans douleur, et ne jamais se pousser hors de ses limites. Au risque sinon d'aggraver ses symptômes pendant plusieurs jours.

heartLa remise en forme de LC ressemble étrangement à la gym douce faite avec ma kiné. Je vois avec elle les exercices pour lesquels j'ai des doutes. Pour ma part, très peu d'exercices au sol sont possibles, mais la chaise comme outil de fitness, j'ai découvert un peu avant LC et c'est quelque chose que tout médecin intelligent devrait savoir proposer à des personnes malades, douloureuses ou en surpoids !!! En ce qui me concerne ça m'a redonné le goût de bouger, et ça deviant quasiment un réflexe de me faire mes séances de 20 mn tous les jours. Et même si je ne maigris pas en ce moment, mes pantalons sont moins serrés ,et  j'ai plus de facilité pour plein de mouvements, j'ai acquis de la souplesse, de la fluidité, et je n'en suis qu'au début

Quant à la pleine conscience, je remarque que si je fais plusieurs jours de suite au moins 45 mn par jour, le seuil de mes douleurs diminuent. Plus qu'avec la sophrologie en ce qui me concerne. Sûr que ça me motive !!! La toile de pleine conscience est un de mes outils favoris, et j'essaie aussi de faire 3 x 10 mn dans la journée.

J'ai un petit truc, mais est-il validé par nos médecins ??? J'ai un collier (comme un chapelet,  moi qui suis athée...) que je déroule perle après perle pendant certaines séances. Le toucher des perles et le mouvement d'une perle à l'autre étant aussi en pleine conscience. Un collier = 5 mn ! Parce que je me suis rendue compte que je perdais la mesure du temps si je n'avais pas d'enregistrement (pas possible par ex au boulot) et que mes 10 mn pouvait se transformer en 20 mn, soit plus que le temps de cuisson des pâtes   wink

Bien à vous, je vous envoie un rayon de soleil depuis Grenoble, il faut en profiter !!!

 

Bonjour Shackleton,

On peut sortir de la douleur chronique… je m’en suis sortie… après trois ans en tant que membre du site guerir de David Servan Schreiber où j’ai appris énormément de choses… et trois ans de thérapie… psychothérapie EMDR avec un psychothérapeute et consultations avec un médecin interniste spécialiste de l’évaluation et du traitement de la douleur d’un centre antidouleur à Paris… apprentissage de l’hypnose et de l’autohypnose… manipulations chez un bon ostéopathe… séances de relaxation… avec le suivi de ma médecin traitant.

Ta sœur a raison… il faut que tu consultes le centre antidouleur de ta région… les médecins y sont spécialisés et très bien formés… tu peux peut-être aussi consulter un bon ostéopathe… tout ceci bien sûr avec le suivi de ton médecin traitant si tu en as un.

Les douleurs et le poids ne sont pas forcément liés… contrairement à ce que l’on pense communément… je suis revenue à 95 kg et je n’ai plus mal… alors que j’étais redescendue à 84 kg au summum de mes douleurs… souvent il y a des raisons psychologiques associées ou non à des raisons physiologiques… comme dans le cas d’un accident corporel.

Il ne faut surtout pas te décourager Shackleton… tu y arriveras toi aussi… j’en suis sûre !!!

Ces douleurs ont commencé pour moi vers l’âge de 42 ans… dix ans avant la ménopause… suite à différents traumas plus ou moins importants… mais qui à la fin... ont fait une somme importante que j’ai fini par somatiser.

Question alimentaire… j’ai complètement supprimé l’aspartam et le glutamate (exhausteur de goût présent dans beaucoup de préparations industrielles et dans la cuisine chinoise)… ces deux substances sont neurotoxiques et agissent sur les récepteurs NMDA de la douleur.

Au niveau médical… la supplémentation en vitamine D, en magnésium/vitamine B6, en complexe antioxydants, en oméga 3… exercices physiques doux comme la marche progressive jusqu'à 30 minutes par jour, le yoga... la luminothérapie et simulateur d'aube... les relaxations antidouleurs comme la Ballados 6 – Visualisation antidouleur de Passeport Santé… apportent aussi un grand soulagement… tu pourrais l’essayer dès maintenant :

//www.passeportsante.net/fr/audiovideobalado/Balado.aspx

Bon courage Shackleton… tu vas voir… tu vas t’en sortir !!!

Tiens-nous au courant de la suite.

Belle journée à toi et toutes et à tous,

doveline

Bonjour Shakleton et Fardinande (j'espère ne pas avoir trop écorché vos noms!),

 

je vous comprends très bien, car je me retrouve un peu dans vos descriptions. J'ai aussi des douleurs chroniques depuis un accident assez grave et ça perturbe mes sensations en général. Je pense aussi que ça "use"  nerveusement et qu'il y a sinon dépression, au moins déprime. Car on ne peut pas avoir mal en permanence, avoir du mal à se bouger etc sans que cela ait un impact sur le moral.

J'ai beaucoup travaillé sur tout ça, et même si aujourd'hui, j'ai encore pas mal de raideurs et des périodes de douelurs, je passe de longues périodes sans avoir mal et avec une gestuelle un peu moins raide.

J'ai travaillé deux ans avec un sophrologue (attention aux charlatans, il faut les choisir diplômés de l'école nationale de sophrologie). Cette méthode permet d'apprivoiser la douleur et de modifier le ressenti.

Ce qui marche bien aussi, mais après quand la sophorlogie a fait son effet, c'est le tai chi ou le yoga. Je ne parviens toujours pas à courir, mais je marche de façon active, je fais de la boxe française, de la natation aussi. Il m'a fallu plusieurs années pur parvenir à ça. Il faut toujours demander au médecin si c'est ok vis-à-vis des problèmes de santé que tu as, surtout toi Shakleton, mais tu dois pouvoir trouver quelquechose qui t'aide. J'ai encore des jourénes où je pleure parceque j'ai mal et que je trouve que c'est injuste, mais de moins en moins!

En ce qui concerne les douleurs articulaires, certains aliments sont déconseillés. Perso, je n'en tiens pas compte, mais je sais qu'il y a des personnes pour qui ça fait une réelle différence. Il y a également des produits phyto qui peuvent aider.

Et je rejoins sur ce point les Doc du LC : il faut apprivoiser ton corps. Ca fait mal, alors on fait des mouvements en douceur, lents, on se masse avec de l'huile qui sent super bon.... on y va tout doux.....

Tiens moi au courant, ton témoignage m'a touchée Shakleton. Et toi, Fardinande, j'ai un ami comme toi et je sais que c'est un véritable calvaire.  Je crois qu'un travail avec un psy, même très court, ça peut t'aider. Dans tous les cas, il faut te réconcilier avec ton corps, c'est très important.....

Je vous embrasse tous les deux et je crois dur comme fer que, ensemble, on est plus fort!

 

 

Bonsoir Shakleton!

 

Moi je suis en train de découvrir un phénomène un peu similaire au tien... Juste un peu plus dans le registre "pipi-caca", excuse-moi.....

 

J'ai hérité de ma regtrettée maman une grande gêne à aller aux toilettes pour la "grosse commission" en dehors de chez moi...

Quand tout va bien j'arrive à me soulager avant de partir travailler le matin. Mais parfois je n'y arrive pas (horaires décalés, ou alors constipation passagère), donc ces jours-là je dois attendre le soir pour enfin retrouver mes toilettes, ce qui me provoque bien évidemment des ballonnements, sensations de trop plein et douleurs de ventre.

Eh bien j'ai constaté que ces jours-là, je ne ressens plus du tout mes sensations alimentaire... Je ne détecte pas ma faim, mais je mange quand-même, je ne ressens pas la satiété donc suis incapable de m'arrêter à un moment raisonnable... Malgré le fait que chaque chose que je mets dans mon pauvre estomac contribue à me ballonner et remplir davantage.... Et ensuite c'est mal être général, et estime de moi dans les chaussettes....

Et alors quand en plus de ça c'est le mauvais moment du cycle.... Wow!! Bonjour la déprime!!!

C'est donc un équillibre bien fragile qu'il faut apprendre à connaître et respecter....!