Aller au contenu principal
Accueil forum       Retour à liste des sujets

maigrir sans régime et pb de diabète et d'HTA

Maigrir sans régimes : La méthode Linecoaching La démarche Linecoaching: comment changer en profondeur
07 mai 2011 à 00h

Bonjour,

 

je souhaite en 1er lieu saluer ici le Dr Zermatti que j'ai honteusement laissé tomber il y a qq années de cela, ne croyant plus à cette méthode, et le remercier avec le Dr Apfeldorfer pour ce site et cette possible participation. Cette fois j'essayerai de faire mieux... Pardonnez-moi donc pour mon inconstance !.

 

Mais je pense à présent mieux comprendre cette méthode, ce pourquoi je reviens.

 

Mais mon problème s'est doublé d'une complication : apparition d'un "diabète II" et d'une HTA je mets des guillemets car le "régime" que j'ai du suivre - soit une alimentation plus ou moins "équilibrée" en a eu raison, et j'ai pu laisser tomber le glucophage qui m'était prescrit. Il reste que l'apparition récente cette fois liée à un stress professionnel d'une HTA fait que mon médecin me demande cette fois de maigrir pour de bon car ma tension a du mal à se stabiliser malgré les bêta-bloquants.

 

Ma question est la suivante : est-ce que la méthode linecoaching  peut se substituer au régime équilibré recommandé aux diabétiques? ou dois-je adapter la méthode linecoaching au régime équilibré, c'est-à-dire en tenant compte des nécessités (index glycémique, diversité de l'alimentation avec obligatoirement une viande, une crudité, un légume, des féculents, un laitage et un fruit , le tout à chaque repas?etc).

 

Autrement dit la méthode est-elle bien compatible avec ce type de désordres : HTA, diabète ?

 

Merci

Très cordialement

Voir le dernier message

Répondre
4 commentaires

je suis d'accord avec Elisabeth il faut s'arrêter de manger quand on a plus faim , je démarre les 4 jours pour voir quand j'ai vraiment faim car depuis toujours on nous dit de faire 3 repas par jour....de manger 5fruits et légumes par jour, de manger équilibré, de ne pas manger gras, trop sucré, trop salé, bref on nous dicte tout et moi la dedans je suis quoi......a la télé dans les magazines on nous parle que de "bouffe" j'en arrive a plus savoir ce qu'il y a a faire, donc je vais suivre la méthode linecoaching parce que l'on ne me parle pas de nourriture ou de recettes et de listes de course. 

Merci beaucoup pour votre gentillesse et votre réponse.

 

Je reprends une de vos phrases :

 

Le diabète type 2 est sans rapport avec l'alimentation. Il est la conséquence d'un surpoids responsable d'une résistance des cellules à l'insuline. Le traitement de ce diabète est la perte de poids..

 

depuis quelques temps je pense que lorsqu'on on est sur le point de maigrir un peu, soit avec une alimentation qui tente de respecter l'arrêt de l'absorption d'aliment lorsque la satiété surgit, très vite on se sent mieux physiquement, les mouvements sont plus rapides, imposent un peu moins d'efforts, alors qu'on n'a pas encore vraiment maigri, ou bien sûr sinon très peu, est-ce que ce temps n'est pas un temps où les marqueurs biologiques comme la glycémie commencent à baisser alors que l'amaigrissement n'est pas encore là, ou du moins pas significatif pour la suppression du diabète?

 

C'est-à-dire qu'on serait gros, certes, très en dessus poids recommandé, mais déjà à l'abri des risques diabétiques à partir du moment où on réussit à cesser de s'alimenter lorsque la satiété survient ?

 

Bien sûr je suppose qu'il faudrait mesurer la glycémie à ces moments et simplement vérifier si celle-ci baisse, mais on peut imaginer qu'à partir du moment où le poids commence à baisser ne serait-ce que très légèrement, n'y-a-il pas déjà forcément une modification physiologique déjà importante soit au niveau des organes soit au niveau des cellules qui commence à limiter le diabète ?

 

C'est tarabiscoté, je sais comme raisonnement, mais je me dis que si cela est n'est-ce pas suffisant plutôt que d'en passer par les opérations type by-pass ou anneau qui provoquent un amaigrissement majeur et très rapide et bien sûr tout régime ?

 

Sinon oui je pense commencer à bien comprendre que le pb de la reconnaissance  ou de la perception de la satiété est un phénomène majeur, bien plus essentiel que le reste, bien plus essentiel que la recommandation "manger cinq fruits/légumes par jour" par ex  ou "manger équilibré".

 

A se demander pourquoi le gouvernement ou les instances de santé publique ne troquent pas le "cinq fruits/légumes" ou le "mangez moins gras mois sucré" par un "arrêtez de manger quand vous n'avez plus faim"...

Merci encore et bonne soirée 

Elisabeth

Bonjour Elisabeth, et bravo d'avoir persévéré.

Il faut parfois un certain temps avant d'admettre certaines réalités.

Votre question est excellente et très importante.

Le diabète type 2 est sans rapport avec l'alimentation. Il est la conséquence d'un surpoids responsable d'une résistance des cellules à l'insuline. Le traitement de ce diabète est la perte de poids... quand elle est possible. Selon la méthode Linecoaching, la perte de poids s'obtient en respectant ses sensations de faim. on parvient ainsi à son poids d'équilibre. Si le fait d'atteindre ce poids ne suffit pas à corriger le diabète, il faut alors recourir aux antidiabétiques oraux.

S'acharner à vouloir passer sous le poids d'équilibre obligerait à manger moins que sa faim. A long terme, cette situation ne serait pas tenable. On ne peut lutter indéfiniment contre sa faim. On finit toujours par regrossir et souvent davantage.

L'équilibre alimentaire tel que vous le décrivez est un régime équiilibré. Mais c'est quand même un régime avec tous les effets secondraires qu'il implique. Les diabétiques représentent une population très exposée aux troubles du comportement alimentaire. Selon notre méthode, nous parvenons à l'équilibre en respectant les appétits spécifiques et le rassasiement gustatif.

Beaucoup de médecins enjoingnent à leurs patients de perdre du poids pour corriger certaines complications. Il faut leur expliquer qu'il n'est pas possible de se maintenir durablement au-dessous de son poids d'équilibre et que les complications en question ne pourraient aller qu'en s'aggravant en cas de rebond pondéral.

Le fait d'avoir un diabète ou une HTA ne nous rend pas plus capable de supporter la faim et de nous maintenir durablement au-dessous de notre poids d'équilibre.

Attention, même de bonns intentions pourraient avoir des effets très déltères sur votre santé.

exemple de réponse