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Régime des sensations alimentaires

Maigrir sans régimes : La méthode Linecoaching La démarche Linecoaching: comment changer en profondeur
26 oct 2011 à 20h

Bonjour Mr Zermati,

J'ai beaucoup réfléchi à ce que vous écriviez sur le perfectionnisme, sur le contrôle, sur l'importance de ne pas faire le "régime des sensations alimentaires.

Ce que j'aimerais arriver à m'alimenter intuitivement!

Je suis tellement découragée que je songeais même hier à retourner faire un tour chez Weight Watchers, malgré tout le mal que j'en pense et malgré que je ne crois pas que ça fonctionne à long terme...

Je suis incapabe d'être une personne équilibrée devant la nourriture. Soit, j'écoute mes sensations alimentaires avec trop d'attention et je finis par compulser, soit je me permet tellement de petits plaisirs sans faim pour toute sorte de raison que je ne perds pas de poids, voire je reprends ce que j'ai pu perdre.

J'ai beau vouloir de me détacher de cet impératif de perdre du poids, la vérité est que je me sens mal dans mon corps et qe mes compulsions et débordements alimentaires ne me dérangeraient pas si ils ne me faisaient pas grossir.

Porter attention a mes sensations finit par me fatiguer mentalement presque autant que de faire un régime. Et si j'y porte moins attention, je prends du poids. Je me dis que tant qu'à me fatiguer pour perdre du poids, autant faire le "régime des sensations alimentaires". Après tout, quand j'ai perdu du poids avec votre méthode, c'est un peu ce que je faisais.

Ce n'est pas votre méthode que je critique, c'est mon incapacité à la suivre sans tout où rien.

J'ai du m'habiller la semaine dernière dans un magasin pour tailles fortes. Si ça a été agréable de trouver des articles qui me vont, ça a été tout un coup à mon égo et à mon espoir de maigrir avec votre méthode. 

Je suis sur ce site depuis plusieurs mois et je connais votre méthode depuis des années. Pourtant, j'ai rarement eu l'impression d'y arriver si peu. Chaque jours, je me dis que je recommence demain...

Ça fait des semaines que je résiste à faire les derniers exercices sur la satisfaction alimentaire, d'une part parce que je suis bien loin de maîtriser le reste, d'autre part parce qu'après, ce sera fini, et j'aurai l'impression d'un échec...

Du coup, j'ai presque envie de me taper un vrai régime frustrant et restrictif où je serai frustrée mais où je maigrirai, puis essayer ensuite de maintenir en écoutant ma faim. Oui, je sais, c'est utopique de penser que j'y arriverai si je n'y arrive pas maintenant, mais au moins, je n'aurai plus le poids de ce corps à porter.

Oui, je sais que le problème est dans mon perfectionnisme et ma fixation à vouloir maigrir. J'ai travaillé et travaille encore fort à emmener tout ça à des niveaux plus raisonnables, mais avant de réussir à être normale, j'y passerai peut-être ma vie. 

Je ne sais plus quoi penser...

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13 commentaires

Bonsoir,

Découverte au cours d'un chat par le Dr A. comme étant une "perfectionnisme qui avance masquée", je me suis attaquée à lire le livre "imparfaits, libres et heureux". J'ai d'abord souri à me reconnaître dans certains exemples car jamais au grand jamais je ne me suis vue comme étant perfectionniste et pourtant...et puis ma lecture avançant, j'ai été plus dérangée et...j'ai compulsé...mais je m'accroche et continue à petites doses cette lecture si instructive et sans doute relirais-je ce livre une 2ème fois, histoire de m'en imprégner. Les choses ne sont pas faciles mais avons-nous le choix dans notre quète ? Nous avons essayé déjà tant de choses qui n'ont pas marché. J'ai à mon actif, 8 années de psychanalyse et malgré ça plus de 30 ans de contrôle alimentaire sans lequel je ne savais pas comment manger, cherchez l'erreur!

Aujourd'hui, je suis une régimeuse "repentie" et je suis une mangeuse libérée depuis 4 mois.

Bonjour,

Le manuel d'Epictète, que je ne connaissais pas, est facile à trouver sur le net : il suffit de taper manuel d'eptictete : j'ai trouvé très facilement deux traductions

par exemple sur //fr.wikisource.org/wiki/Manuel_d%E2%80%99%C3%89pict%C3%A8te

Tourmaline

Bonsoir,

Je suis perfectionniste et j'aime lire : pouvez-vous nous en dire plus sur le manuel d'Epitecte et sur le livre de Christophe André (Imparfaits, libres et heureux ?).

Qui sont les auteurs ? quelles idées  sont développées ?

Merci d'avance, Lahiza

Bonjour Anick,

Et si votre problème de poids était seulement votre problème de perfectionnisme.

Notre méthode vous permettra de retrouver toutes vos sensations alimentaires, de dédiaboliser tous les aliments mais elles ne vous permettra pas de vous défaire d'un perfectionnisme aussi profondément installé.

Le perfectionnisme se manifeste partout, dans la façon de respecter ses sensations alimentaires, de vivre son corps, dans sa vie professionnelle, personnelle, dans la façon de tenir sa maison, d'entretenir sa voiture, de répondre à ses mails, dans ses relations avec ses amis, ses parents, son conjoint, ses collègues. Bref, il s'immisce dans tous les interstices de la vie. Il est épuisant. Et il faut le voir comme un système de défense émotionnelle. Comme les prises alimentaires. On aspire à la perfection pour ne pas avoir à subir des émotions négatives : la peur de décevoir, d'être rejetée, de ne pas être à la hauteur... Pour échapper à tous ces reproches le mieux est encore d'être irréprochable. Mais quelle énergie ! 

Au début, le perfectionnisme s'avance sous son meilleur jour, il participe à la réussite. Et puis il finit par montrer son vrai visage et devient paralysant. On préfère de ne rien faire plutôt que risquer mal faire.

Le perfectionnisme est un terrible défaut car il est sournois. Il se présente sous ses avantages pour ensuite révéler tous ses inconvénients. Il s'intègre à notre modèle de réussite si bien qu'on ne peut plus s'en défaire sous peine de ne plus savoir comment réussir.

L'idéal serait d'en conserver les avantages tout en en chassant les inconvénients. Encore une fois, le concept qui peut le remplacer est celui de faire de son mieux. Qu'existe-t-il au-dessus du mieux ?

La difficulté est de savoir si on a vraiment fait de son mieux et de parfois se contenter d'un mieux qui peut être une vraie médiocrité. Il est faux que l'on peut toujours faire mieux. C'est un bobard de notre société. Un conte pour enfant.

Anick, le perfectionnisme se soigne très bien et même assez rapidement. Je vous suggère de vous y atteler et de prendre votre problème de poids par ce bout là. Vous y gagnerez doublement. En attendant, je vous suggère une petite lecture édifiante : le Manuel d'Epictète. Généralement, lorsque je rencontre le perfectionnisme chez l'un de mes patients, je laisse de côté le comportement alimentaire pour d'abord traiter le perfectionnisme. C'est souvent un facteur bloquant qui empêche de progresser.

Surtout ne vous découragez pas. Et ne vous laissez pas influencer par vos mauvais génies. Je me trompe peut-être mais je ne crois pas un instant que vous vous laissiez tenter par un nouveau régime. (Pas bon ça pour les perfectionnistes).

Vous pouvez aussi lire le livre de Christophe André Imparfaits, livre et heureux.

A très bientôt.

JP

 

 

 

 

Quand je vous lis et m'imagine ne plus être perfectionniste, j'ai un moment de panique... Malgré mes aspirations élevées, ma vie est parfois un vrai bordel. J'ai l'impression que si je lâchais un peu de lest, tout deviendrait vraiment hors de contrôle. Et pour les domaines ou je réussi bien, qu'adviendrait-il de moi? Arriverais-je à entrer au doctorat sans mes sessions d'étude maniaques? À être une la meilleure mère possible pour ma fille? Où serais-je dans ma vie sans cette énergie désespérée qui m'a toujours poussé plus loin. Et je pèserais surement le double de mon poids.

Puis la réalité me rattrape. Le perfectionnisme me pousse, mais me retiens aussi! Je veux une maison si imposiblement propre que je n'arrive même pas à m'attaquer à la vaisselle, je panique avant chaque examen et commence à étudier au moment ou j'arrive à me convaincre que c'est tellement trop tard et foutu que ça ne mesure pas mes compétences réelles... Et que de temps perdu en procrastination!!! Il n'y a que dans mon rôle de maman où je sois presque à la hauteur de mes aspirations, et encore, la culpabilité me tenaille souvent sans même que j'y trouve de raison rationnelle... Et que dire des orgies de veille de régime, et des compulsions de toute sorte parce que je culpabilise de ne pas avoir mangé de la façon qui me ferait envie?!

Pourtant, j'ai de la difficulté à vous croire quand vous dites que le perfectionnisme se traite rapidement et bien. J'ai l'impression que c'est la base de ma personnalité. Je ne vois pas de distinction entre faire de son mieux et faire absolument tout ce qu'on peut pour être le meilleur soi possible.

"Le perfectionnisme est un terrible défaut car il est sournois. Il se présente sous ses avantages pour ensuite révéler tous ses inconvénients. Il s'intègre à notre modèle de réussite si bien qu'on ne peut plus s'en défaire sous peine de ne plus savoir comment réussir."

C'est exactement ça: je ne sais plus comment faire...

Tant qu'au livre: imparfaits, libres et heureux, une thérapeute me l'a déjà conseillé. Je l'ai même acheté, puis perdu... Peut-être que je pourrais maintenant m'offrir de le lire! Je vais aussi aller lire le manuel d'Épictète.

En fait, je crois que je n'ai plus vraiment d'aliment tabous et que je me débrouille relativement bien avec mes signaux de faim. Je suis simplement complètement paralysée par la peur de relever ce défi de perte de poids qui m'occupe l'esprit depuis tellement d'années. C'est un peu comme dans mes études: je mesure ma valeur personelle avec l'ampleur de mes réussites, et j'ai tellement peur de me déçevoir et de déçevoir tout le monde que je n'arrive pas à donner mon plein rendement, comme ça, je n'ai pas vraiment prouvé que je suis un échec puisque je n'ai pas essayé de toutes mes forces. J'ai la chance d'y arriver quand même pour les études grâce aux deadlines qui me font étudier à la dernière minute, mais il n'y a pas de deadline de perte de poids et je n'ai pas autant de contrôle. Et le défi me parait une montagne...

J'espère que vous savez que vous êtes des originaux dans votre méthode, tout de même. J'en ai vu des diététistes et des psys, et on a toujours joué sur mon perfectionnisme comme un atout, en l'encourageant jusqu'à des niveaux où je me disais moi même que c'était un peu trop. Vous avez raison, au fond; je ne crois pas moi non plus que je me laisserai avoir à nouveau par un régime. J'espère seulement arriver à faire ce que je sais faire pour me rapprocher de mes objectifs profonds sans y laisser mon équilibre relatif au passage...

Merci de votre message. J'espère pouvoir vous raconter bientôt que ça roule pour moi aussi!

 

Merci pour vos mots; quelle belle communauté! Il y a sans doute plein de chemins que je pourrais explorer pour aller mieux, mais j'ai l'impression d'en faire déjà beaucoup, en fait, de faire déjà tout ce que je peux. Il y a des choses que j'aspire à être, à faire, mais pour l'instant, je n'y arrive pas. Je crois que le poids de mes bonnes résolutions fini par être plus lourd que mes actions... 

Quoi qu'il en soit, vous êtes inspirantes. Et merci pour le site castaluna.com; je rêve d'un magasin de ce genre en sol Québécois!!!

Anick,

Je voulais t'apporter mon exemple car je suis très proche de ton ressenti je pense. J'ai beaucoup de poids à perdre et j'ai eu un début assez lent dans la méthode (pas de perte de poids pendant 3 mois !) et après un déclic, sur l'exo de la dégustation, et là j'ai perdu 5 kgs en 2 semaines. Fou ! Mais, mais, mais... j'ai replongé assez vite sans m'en apercevoir dans les EME (les fameuses) mais c'était pas flagrant. Juste, je mangeais de bon coeur et de bon appétit le soir, dans la convivialité et je me rendais pas compte que je surmangeais ... de nouveau. J'ai donc presque tout repris et là je me suis dit "c'est foutu, je laisse tomber". Et puis, je me suis rappelé que j'avais eu un déclic avec la dégustation. J'ai réfléchi : est-ce que je fais toujours bien cet exercice ? Et en fait non, j'avais inconsciemment laissé tomber le fait de déguster au moins les 3 premières bouchées de mes aliments. Du coup, je me suis fait violence et j'ai repris l'exo en question : depuis, crois le ou non, mais j'ai de nouvaeu tout reperdu ! C'est génial car ça prouve que ça marche vraiment. Je te conseille de regarder "changer c'est possible" dans les videos de Zermati : ça aide beaucoup

Je t'embrasse et je suis vraiment de tout coeur avec toi, je te promet, tu vas y arriver


Anick, si tu as identifié les causes de ta résistance, c’est très bien, c’est même une super avancée. Mais l’intelligence, le « comprendre » ne fait pas tout. Laisse à ton cerveau et à ton corps un peu de temps d’assimiler tout cela. Cela ne peut pas se faire en un jour. Tu as combien de mois d’erreurs derrière toi ? Tu sais bien qu’on ne fait pas grandir une plante en tirant dessus de toutes ses forces ! Tu as semé quelques bonnes graines, elles commencent à pousser, alors donne-leur de l’eau et du soleil et puis… accepte qu’elles poussent un peu sans toi. Regarde. Un jour, bientôt, sans que tu t’en aperçoives, tout ça fleurira. Garde confiance. Je te fais un gros bisou.

PS : Je comprends ton envie de retourner à un régime et de revenir ensuite à LC... j'ai déjà eu moi aussi cette tentation. Mais justement, quand on en est là, la seule chose qu'on peut faire, c'est de ne pas revenir en arrière ! Et si on n'arrive plus à avancer, eh bien on se laisse juste ballotter par les vagues en tenant le cap.

Bonjour Anick,

Que de découragement, que de souffrance dans tes propos que je comprends et qui résonnent si bien en moi que j'ai l'impression d'en avoir écrit la musique.

Quand TROP devient TROP, ou se casse la figure y compris tous les espoirs fondés dans cette méthode, on ne sait plus quoi faire, on ne sait plus où se diriger.

Comme toi, quand ma souffrance est devenue trop forte, et que je ne savais plus quoi en faire, je suis venue ici sur ce forum pour lancer mes appels au secours auprès de la communauté et auprès des Drs A. et Z. Et ils ont répondu comme ils le font avec chacune d'entre nous avec leurs conseils plein de sagesse et leur empathie. Et ça a été à chaque fois un baume sur mes blessures mais aussi un moyen de progresser. A chaque fois, j'ai tenté de résister à ces propos dérangeants et je me suis rebellée et j'ai rué dans les brancards et puis j'ai senti à un moment donné que je lâchais...C'est douloureux, ç'est difficle à digérer et sans doute aurais-je encore des sursauts et voudrais encore revenir vers mes anciens démons un peu comme une ado rebelle face à ses parents qui lui donnent des conseils...Comme elle est difficile cette acceptation, comme elle est douloureuse, mais après quelle sérénité..Il y a souvent des allers-retour avant l'acceptation définitive et peut-être es-tu dans cette phase ?

Dans mon travail, je suis ammenée presque quotidiennement à accompagner des patients, leur famille vers la mort. Lors d'une formation sur le deuil, nous avons travaillé sur un texte d'Alphonse Daudet (le dauphin, lettre de mon moulin) qui illustre si bien les phases du deuil. Le deuil évolue par différentes phases qui vont du déni à l'acceptation et qui passe par la colère, la négociation... Dans ce texte le Petit Dauphin est malade et il va mourir, chose inconcevable dans son esprit d'enfant qui plus est d'une condition sociale extra-ordinaire...Alors le dauphin va mettre en place un tas de stratagèmes pour échapper à cette mort certaine : faire venir la garde armée de son père, faire mourir le fils du jardinier à sa place et rien ne marche...Après être passé par toutes les phaes douloureuses de ce deuil, le petit Dauphin se tourne vers le mur et pleure... 

Anick, je crois qu'aujourd'hui, tu es dans cette phase de marchandage " et si je faisais ww et que je revienne à LC après, ça ne pourrait pas marcher ?". Or tu le sais, je le sais, ça ne marche pas comme ça, le Dr Z. nous le répète suffisamment souvent...Comme il est difficle à faire le deuil de celle que nous avons été pendant si longtemps... Ce que nous avons du mal à intégrer c'est que ce n'est pas le deuil de notre perte de poids que nous devons faire mais c'est celui des moyens à utiliser pour y arriver...Et notre cerveau se refuse à faire facilement la différence alors nous confondons tout, alors nous souffrons, nous souffrons trop mais sans doute pas plus que lorsque nous faisions nos régimes antérieurs et que nous reprenions du poids...La différence se situe dans ces kilos sur lesquels nous nous focalisons...trop...

Dans ce forum j'ai expliqué la semaine dernière mon exploit de m'acheter un tailleur orange...le premier de ma vie...Lors d'une de ces réponses le Dr Z. a fait une brèche dans ma forteresse et lors d'un chat le Dr A; a continué le travail et je sais que je suis en train de céder mais ce n'est pas un échec, c'est une grande victoire qui passe encore par de la souffrance mais moins souvent, moins longtemps...

je t'embrasse Anick.

Capuccino.

[quote=Anick]

Porter attention a mes sensations finit par me fatiguer mentalement presque autant que de faire un régime. Et si j'y porte moins attention, je prends du poids. Je me dis que tant qu'à me fatiguer pour perdre du poids, autant faire le "régime des sensations alimentaires". Après tout, quand j'ai perdu du poids avec votre méthode, c'est un peu ce que je faisais.

Ce n'est pas votre méthode que je critique, c'est mon incapacité à la suivre sans tout où rien.

[/quote]

 

Je rebondis sur ces mots car c'est exactement ou j'en suis. C'est tout ou rien. Et meme un peu c'est plutot rien.

Porter attention aux sensations me fatiguent egalement.

Je me sens en restriction quand je "dois" appliquer les principes de la methode, me poser des questions sur mes sensations, attendre d'avoir faim pour manger etc... Je suis fatiguee et j'ai decroche.

Je me sens dans un autre e-nieme regime alors qu'on est cense ne pas faire de regime.

Je n'arrive pas a sortir de ce cadre "regime".

Tout comme toi Anick, je resiste a faire les exercices. J'ai envie de les zapper, je "triche".... Je me sens en situation d'echec.

Et pourtant, j'ai l'impression d'avoir lacher-prise sur le vouloir maigrir ..... L'ai-je vraiment fait ?

J'espere avoir un retour a ces questions.

 

Merci d'avoir pose ces questions.