Jusqu'à - 20 sur votre programme. Démarrez votre programme à partir de 4 € le 1er mois

Les récepteurs de goût et l'obésité

Voting

7 avis

2
Une recherche publiée dans la revue Trends in Endocrinology & Metabolism met en évidence le rôle des récepteurs de goût dans l'obésité. En effet, les récepteurs de goût et la protéine des cellules gustatives pourraient être une solution à ce véritable problème de santé publique qu'est obésité. Explications.
Photo
Les récepteurs de goût et l'obésité
Body

Une nouvelle technique pour lutter contre le surpoids

Face à l’échec global des médicaments anti-obésité de type coupe-faim, agissant sur les centres nerveux commandant la faim ou le plaisir à manger, qui se sont jusque là révélés inefficaces dans la durée et dangereux pour la santé, les pharmacologues cherchent de nouvelles pistes pour lutter contre l’obésité. Ils s’intéressent ainsi aux récepteurs de goût et à leur influence sur les différentes hormones, dont la ghréline, la cholécystokinine ou le peptide YY, hormones jouant sur l'appétit.

Une protéine qui contrôle l'appétit

Le sens du goût joue un rôle essentiel dans le comportement alimentaire. Les récepteurs de la langue permettent d’identifier les qualités nutritionnelles de nos aliments. Le goût sucré permet de repérer les apports en glucides, le goût salé les apports en sels et minéraux, essentiels pour la gestion des apports liquidiens. L’amer nous met en garde contre d’éventuels poisons, et l’acide contre des produits avariés ou peu digestes ; moins connu, le goût umami (le goût du glutamate) nous renseigne sur la apports protéinés. Enfin, comme on a mis en évidence récemment des capteurs d’acides gras sur la langue, on peut considérer que le gras est un 6ème goût détectable en bouche.

Qui plus est, nos intestins ont eux aussi des capteurs du goût, qui initient des réponses hormonales et nerveuses conduisant à modifier l’appétit et donc les quantités alimentaires consommées, la sécrétion d’insuline et d’autres réponses. Pourquoi ne pas tenter d’agir à ce niveau là ?

Proteine, Hormone Ghréline et Obésité

La protéine α-gustducine des cellules gustatives intestinales, par exemple, joue un rôle dans la perception du goût amer, du goût sucré et partiellement, dans le goût umami. Agir sur cette protéine modulant le goût amer, susceptible de réduire l’appétit, pourrait représenter une piste de traitement de l’obésité.

Cependant, des recherches précédentes ont montré qu’introduire des produits amers directement dans l’intestin provoquait une sécrétion de ghréline, une hormone qui conduit à augmenter l’appétit. Les produits amers sont d’ailleurs utilisés en médecine naturelle pour augmenter l’appétit et faciliter la digestion. Cependant, cet effet est court et suivi par une diminution importante de l’appétit. Comme on voit, rien n’est simple !

On recherche donc des molécules agissant sur les récepteurs de l’amer, du sucré, du gras ou de l’umami, pour modifier le comportement alimentaire dans le sens d’une diminution de la consommation.Tout cela n’est qu’à l’état d’ébauche et bien des études restent à faire avant qu’on parvienne à un traitement médicamenteux utilisable dans l’obésité.

En fait, la méthode Linecoaching vise à vous permettre d’utiliser votre sens du goût pour moduler les quantités alimentaires consommées sans avoir besoin de recourir à des molécules exogènes. En dégustant ce que vous mangez, vous pouvez constater par vous-même que le plaisir à manger décroît. Le “rassasiement sensoriel spécifique”, ou rassasiement gustatif, consiste justement dans cette annulation du plaisir. Lorsque votre plaisir gustatif se termine, il doit en aller de même pour votre repas !

Bien sûr, pour qu’il en aille ainsi, il convient de manger dans le calme, attentivement, pour le plaisir, les choses que l’on aime, dont nous avons envie à un moment donné. Il convient aussi de ne pas être parasité par ses émotions. Toutes choses que nous abordons dans le programme Linecoaching.

 

Source :

Trends in Endocrinology & Metabolism Nutrient sensing in the gut: new roads to therapeutics ? Janssen et al. Nutrient sensing in the gut: new roads to therapeutics ? Trends in Endocrinology & Metabolism, 2012

Voting

7 avis

2

Démarrez votre bilan gratuit en 3 min

Commentaire

Morghane.
mer 10/04/2013 - 16:01
Tu as raison de dire que le mieux est de se faire confiance pour éduquer et développer son sens du goût. Cependant je pense que si on est motivé à l'améliorer, rien ne peut nous en empêcher, l'âge n'est pas un souci, c'est la motivation qui compte.
liza19.
lun 11/02/2013 - 09:32
Le tout est d'oser y croire et de faire confiance à sa capacité à éduquer un sens du goût que l'on n'a pas appris à reconnaitre. Je suppose que plus on est âgé plus cet apprentissage est long. Mais après tout,c'est souvent le chemin qui importe le plus, enfin je crois !

Répondre

Vous n'avez pas trouvé votre bonheur ?

+ de 10 000 membres ont validé notre méthode !

  • "J'ai perdu 6 kilos naturellement avec la méthode minceur Linecoaching"

    La méthode Linecoaching me semble différente car elle installe ou plutôt réinstalle des habitudes naturelles. Manger quand on a faim, s’arrêter de manger quand on n’a plus faim. Je recommande cette méthode!
    Catherine, 43 ans

    Catherine, 43 ans, Gif-sur-Yvette

  • "Le suivi des coachs est très sérieux, j'ai perdu 5 kilos sans effort !"

    Mon comportement alimentaire a beaucoup progressé, je comprends mieux le fonctionnement de l’appétit telle que la satiété, la «bonne faim». Mes habitudes alimentaires ont beaucoup changées, je mange plus lentement.
    Didier, 70 ans, Compiègne 

    Didier, 70 ans, Compiègne 

  • "Avec LineCoaching, j'ai perdu 13 kilos sans régime !"

    C’est une méthode très différente de celles utilisées dans d’autres sites, ce n’est pas du tout un régime. Il s’agit d’apprendre à manger en respectant ses sensations corporelles. Je conseillerais cette méthode à mon…
    Lucie, 19 ans, Étudiante

    Lucie, 19 ans, Étudiante

  • "Je pense avoir atteint mon poids de forme, sans frustrations."

    Cette méthode est complètement différente des autres, puisqu'il s'agit de manger à sa faim, ce que l'on aime, en travaillant sur le mental. J'ai découvert la satiété, après des années de contrôle.
    Maya54, 66 ans, habite à Nancy 

    Maya54, 66 ans, habite à Nancy 

  • "Linecoaching nous apprend à réguler notre rapport à la nourriture."  

    Je n’ai jamais considéré Linecoaching comme une méthode « minceur », mais comme un moyen concret de modifier mon rapport pathologique à la nourriture. Je recommande le programme !
    Adonon, 49 ans, habite à Strasbourg 

    Adonon, 49 ans, habite à Strasbourg 

  • "Une méthode qui transforme le rapport à la nourriture !"

    Linecoching a changé ma façon de me comporter face à la nourriture mais aussi dans ma vie : la pleine conscience s’est fait une place dans mon travail, dans mon éducation avec mes enfants et dans mon quotidien.…
    Votre méthode est révolutionnaire et je pèse mes mots. Elle transforme le rapport à la nourriture et libère l’esprit !

    Meli, 34 ans, 2 enfants, habite à Anglet 

Transverse - Arguments programme

  • Un parcours adapté à votre problématique

    Un parcours adapté à votre problématique

  • nutritionniste

    Un coach du comportement alimentaire à votre écoute

  • Une communauté pour partager

    Une communauté pour partager

  • Une question ? 09 81 41 35 22

    09 81 41 35 22 - Du lundi au samedi de 10h à 19h