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4 mois et moins de 8 kilos après : merci

Maigrir sans régimes : La méthode Linecoaching Livre d'Or
06 oct 2012 à 12h

 

À 20 ans, j’étais en surpoids au sortir de mes études. Trop d’alcool et de malbouffe. Quand j’ai décidé de tout perdre, j’ai fondu de 25 kilos au terme d’une période frénétique (maîtrise de mon alimentation et sport intensif). Deux à faire vivre un enfer à mes proches. Pendant plusieurs années, j’ai continué à maîtriser mon poids autant que je pouvais, luttant contre ma nature gourmande et (souvent) excessive. L’image que je renvoie aux autres était importante – capitale, même.

 

C’est en couple, sur ces trois dernières années, que j’ai changé de comportement. Non seulement mon copain est un bon vivant, mais en plus il n’attache pas autant d’importance que moi à l’aspect physique. J’ai donc lâché du lest. Beaucoup. Trop. Dix ans de restrictions ont volé en éclat. Ajoutez à cela une opération chirurgicale m’interdisant le sport durant plusieurs mois… et 10 à 15 kilos sont venus s’ajouter au compteur. Une plaie pour moi. Il me fallait réagir.

 

Je ne voulais toutefois pas tomber dans le piège des régimes restrictifs comme Dukan. Des amis médecins me l’avaient fortement déconseillé et je ne voulais pas retomber dans le cercle vicieux des restrictions… Linecoaching apportait une réponse intéressante et abordait la perte de poids différemment des autres. Le programme semblait surtout apporter une solution à mes fringales compulsives et à mon sentiment de culpabilité après chaque repas calorique. Je me suis donc lancé dans l’aventure.

 

Zen à table

Quatre mois après, on peut dire que le résultat va au-delà de mes espérances. Non seulement j’ai perdu 8 kilos, mais mon comportement face aux aliments à changé. Je suis beaucoup plus zen à table, mange plus lentement, déguste les aliments au lieu de les engloutir… la dégustation en pleine conscience m’a vraiment permis de redécouvrir le plaisir de manger et de percevoir le goût de ce que je mangeais. Les repas ne sont plus seulement des moments indispensables physiologiquement : ils (re)deviennent un plaisir (sauf à la cantine du travail, mais c’est parce que ce n’est pas bon…). J’assume beaucoup plus mes écarts. Non seulement ils sont moins importants qu’avant, mais quand bien même, je me régule seul les jours qui suivent… Adieu culpabilité ! J’ai perdu les automatismes de prendre un petit déjeuner alors que je digérais à peine les excès d’une soirée arrosée. Les bienfaits vont au-delà de l’alimentation. La respiration en pleine conscience est un outil que j’applique désormais à tout moment de la journée, quand j’ai un coup de stress, une fringale, etc.

 

Tout n’est pas forcément rose, soyons honnêtes. Plutôt sportif, j’ai parfois dû moduler le programme pour tenir compte de mes efforts : mourir de faim en plein milieu d'une heure de piscine parce qu'on a mangé qu'un morceau de fromage le midi, c'est pas top ! De plus, j’ai parfois eu du mal à comprendre les exercices, leur utilité ou leur finalité. Mais l’aide de la communauté et des coachs est rapide. Ça compte dans ce genre de démarche. Et parfois, je dérape encore, culpabilise, monte 36 fois par jour sur la balance… On ne balaye pas 10 ans d’automatismes comme cela.

Le programme répond à ses promesses : ce n’est pas un régime, mais une façon de manger en respectant ses besoins et ses sensations. La perte de poids n’est pas aussi évidente qu’avec un régime restrictif, mais le résultat est beaucoup plus valorisant. Linecoaching est donc une bonne expérience pour moi.

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18 commentaires

Bonjour the Pretender,

et bravo pour ton parcours.

Une chose m'a interpelée dans tes messages: tu penses ne pas subir d'EME, or ce que tu décris est me semble-t-il (je peux me tromper mais...) précisément une EME, l'envie de céder à cette tentation du chocolat qui te nargue du haut de l'étagère de ton placard ;o)

Comme tu as suivi le parcours je pense que tu connais la suite de la marche à suivre! :)

Mais c'est vrai que parfois il est juste difficile d'en prendre conscience: ce qui n'est pas de la faim EST une EME.

Tiens-nous au courant!

 

Fabou

Voici la réponse de la coach :

"Lorsque vous n’avez aucun signaux de faim, on ne peut pas appeler cela de la faim. Par contre vous avez raison de souhaiter faire la différence entre “vos automatismes” et “vos EME”. Vos automatismes ressemblent à de la tentation. Vous mangez parfois par tentation, envie, sans avoir pour autant d’émotions à apaiser et en absence de toutes manifestations de faim, comme lorsqu’il s’agit d’EME. La tentation vous fait manger en excès nécessairement, puisque la faim est absente."

En effet, la réponse est identique à la gestion des EME (EME-Zen, par exemple). Mais il s'agit bien de tentation, pas d'un refuge émotionnel. J'aime manger. J'aime les bonnes choses... et il me faut apprendre à résister à ces bonnes choses là quand celà n'est pas nécessaire. C'est d'autant plus dur par rapport aux EME que je n'ai même pas l'excuse d'un "aliment réconfort". Si je mange, c'est uniquement par plaisir... et Dieu sait si le plaisir est dur à rassasier :)

Merci pour cette distinction ! Chez moi aussi elle fait sens. Tout n'est effectivement pas tentative d'apaiser un mal-être. Parfois, c'est juste une recherche de plaisir :)

Contente de voir que c'est pris en compte également, et surtout de me rendre compte que ça se gère de la même façon.

oui la distinction est juste mais je trouve que la frontière est mince, en tous cas si cette recherche de plaisir devient trop fréquente, dépasse le cadre global de notre appétit et nous empêche d'être à notre poids d'équilibre, moi je dis que ce sont quand même des EME
puisque ça se situe au niveau émotionnel et que ça interfère avec un comportement alimentaire naturel

pour ma part  mes pires EME sont justement quand tout va bien, parce que je veux amplifier mon bonheur que tout aille  bien

après une petite tentation de gourmandise de temps en temps est tout à fait sain et naturel, c'est quand ça devient régulier que ça pose question

 

de plus, dans les périodes où je n'ai pas d'EME, bien qu'étant gourmande, je n'ai absolument pas envie de manger par gourmandise, je préfère attendre d'avoir faim pour en apprécier encore plus le goût
dans ces moments-là, manger sans faim me semble totalement stupide et si on me propose un bonbon en plein après-midi je n'en voudrais pas

pas mal de gens régulés autour de moi semblent également incapables d'avaler un truc qu'ils aiment s'ils n'ont pas faim à ce moment là, ça leur semble incongru

 

donc quand même derrière cette "tentation", il doit y avoir un petit quelque chose d'EME à mon sens....     seulement ça doit être plus facile de ne pas y répondre en effet que lors d'une compulsion d'évitement en bonne et due forme....

Bonjour,

Izabelle écrit : "oui la distinction est juste mais je trouve que la frontière est mince, en tous cas si cette recherche de plaisir devient trop fréquente, dépasse le cadre global de notre appétit et nous empêche d'être à notre poids d'équilibre, moi je dis que ce sont quand même des EME
puisque ça se situe au niveau émotionnel et que ça interfère avec un comportement alimentaire naturel

donc quand même derrière cette "tentation", il doit y avoir un petit quelque chose d'EME à mon sens....     seulement ça doit être plus facile de ne pas y répondre en effet que lors d'une compulsion d'évitement en bonne et due forme...."

 

Je me retouvre très bien dans ces propos. Merci Izabelle.

Pour moi aussi -depuis "toujours"- manger par tentation  = EME. Pour la goumandise idem ;

Déjà parce que  tout ce qui n'est pas ressenti comme une "envie de mange par faim" = envie de manger émotionnelle...Ca m'évite de me faire des noeuds au cerveau !

 

Par exemple, j'ai une énorme attraction  pour le chocolat bien sucré et ces derniers temps, je peux en manger en guise de dessert même si je n'ai plus vraiment faim....Alors je serai bien tentée de ne pas en acheter mais je n'y arrive pas ! La tentation dans le magasin est trop grande et je n'arrive pas -pour le moment- d'en achèter que de miniscules quantités Trop de plaisir à choisir les variétés !  Actuellement, je suis tentée pour en manger un peu plus que 4 gros carrés à la fois ce qui est déjà beaucoup je trouve  (à la fin des repas de midi et du soir) ...Je suis  souvent tentée de retourner au placard pour en en prendre  1 ou 2 carrés  de  plus...Ca j'arrive -desfois- à résister notamment en faisant une rpc.....

Il me semble même que certains jours je pourrai manger sans faim  une tablette de 200g au lait et aux noisettes (seulement au moment du dessert) sans me sentir écoeurée (mais je ne le fais pas), comme si, comme le Zepetender le plaisir ne se rassasiait jamais...

 

De m'observer,  je dirai que la tentation est un excès de gourmandise...... pour me procurer du plaisir sûr  mais aussi pour me réconforter (mais de quoi ?).Peut être que l'octoi de  plaisir  me réconforte -apaise mes tensions internes- ? enlightened

Ou alors simples habitudes alimentaires d'enfants profondément ancrées ......... (mes parents ne me limitaient pas dans ma consommation de friandises de mes 3 (avant ?) à mes 18 ans et même après .

 

Heureusement quand même les jours où j'ai mangé un dessert bien sucré je ne remange pas de chocolat.

 

Merci d'avoir lancé cette discussion.

Les mauvais jours qui arrivent ne m'encouragent plus à sortir à la piscine ou faire du vélo autant de fois que cet été... Et l'arrivée d'un chat chez moi m'encourage plus à glander sur le canapé avec la minette sur mes genoux que d'aller suer dehors cheeky

Du coup, j'ai ressenti un besoin calorique moins important, qui se répercute forcément sur les repas.

 

Mon principal souci vis à vis de Linecoaching en ce moment n'est pas des EME... mais la pure tentation. J'ai du chocolat qui me fait de l'oeil et je résiste pour ne pas succomber. Je n'ai pas besoin de chocolat pour combler un manque... je veux juste du chocolat parce que j'aime ça. Et j'ai le même souci avec le fromage ! J'ai donc un peu de mal à gérer la partie liée aux EME. J'en ai, de temps en temps, mais mes petites fringales sont plutôt liées à la tentation plus que le désir d'un réconfort par la nourriture. (j'espère être clair).

J'allais te proposer la même chose que Marine

Bonjour à tous!

Me voilà depuis environ deux semaines, partie pour l'Aventure... Pour moi, 40 ans de régime ( le premier, auquel on m'a forcée vers  l'âge de 14ans, a tout déclenché d'une longue vie de "YOYO", alors que  les kgs en trop étaient minimes, ( mais à l'époque, rapport Taille/poids et règimes= parfaitement et horriblement restricitfs et sévères!),alors que le temps passant,  les blessures se cicatrisant, vaille que vaille, je me serai sûrement stabilisée .Et puis, après avoir passé, il y a 3 ans, une "impédancemétrie", qui donne le vrai rapport Muscles/ os/ eau/ graisse, j'ai appris que mon squelette étant très fort, qu' il était  donc normal que j'aie toujours fait  toujours un poids supérieur aux "normes" longtemps dictées par la mode et la médecine de ma jeunesse...Pas étonnant qu'en regardant mes photos de mes 25, 30, et 40 ans, je m'arrache les cheveux: quoi? je me trouvais grosse à cause du poids indiqué par la balance?! mais je suis tout à fait bien! 

Eh oui, encore une victime innocente des diktats y compris médicaux...Allez, je préfère en rire, même si en repensant à toutes ces dizaines d'années de vraie souffrance...

Car j'ai pris ces quelques kgs à la suite de 2 grands drames vécus coup sur coup,ds une immense solitude, culpabilité et angoisse: cancer du rein  et mort tragique de ma maman. J'avais 13 ans,  j'étais en prébuberté et j'ai momentanément calmé ( ou crû calmer ) toutes ces émotions, chagrins et deuils , dans un excès de nourriiture, mais qui s'est tassé en moins de deux ans.

En revanche, une vie de régime s'est enclanchée et vous connaissez sans doute le reste: perte, reprise, perte, reprise, de moins en moins de perte mais de plus en plus de reprise! Et puis, peu à peu, une telle manie de contôle de mon assiette et de mon appétit, perte des sensations, du rapport naturel à la nourriture, tout le temps dans la restricition et, pour moi, finir  par ne plus avoir faim , une vraie bonne faim, bien saine, que très occasionnelelment...

Ajoutons à cela des moments festifs toujours vécus avec la crainte coupble de faire une faute, de ne pas avoir "le droit", qui gâche tout...

Alors que je sentais de plus en plus ces dernières années, que quel que soit le nutritioniste et le régime, la Vérité n'était pas là, alors que je me suis très vite intéressée à ce que les docteurs Z et APDf commençaient à "crier" , je n'osais pas...C'est dur de quitter ses chaines! celles des régimes et de la restriction perpétuelle, même si on constate que cela vous pourrit la vie, que c'est devenu une obsession, et que c'est, on peut le constater au fil des décennies, parfaitement improductif voire CONTRE- productif!

Voilà pour me présenter.

je suis donc ravie d'avoir sauté le pas ( à la soixantaine, j'ai tout à y gagner, plus gd chose à perdre, non? ;-D  et, curieusement, depuis 2 semaines, j'ai immédiatement retrouvé un authentique appétit, et je me lève chaque matin avec un grand sentiment de soulagement!

Maintenant, mon "souci", disons ma crainte, c'est que depuis des décennies donc, je ne sais pas ce que c'est que sauter compulsivement sur une plaque de chocolat, un camenbert entier, que sais-je. Je suis toujours dans la "mesure", le contrôle et prends pour une orgie un simple repas familial ou amical, un repas au restau!!  Que 2 verres de vin au repas dominical ou de tps en tps,, un soir, avec mon compagnon, me parait être une beuverie impardonnable dont la culpabilité me gâche le plaisir, surtout après coup...pas d ' EME, du moins réelle ou qui ne soit "maitrisée" immédiatement...Ainsi que je l'ai dit au dernier chat avec le Dr APDF mercredi, moi, les contrariétés,ou  les gros chagrins, me coupent l'appétit, et non le contraire. Sa réponse est que je suis malgré tout dans la restriction cognitive. Je vais bosser là-dessus, donc mais si je sens déjà très bien ce que j'ai à gagner, à reconquérir, ds ce programme, et que je ressens déjà (= plaisir de la dégustation, lenteur à manger, retrouver les saveurs bref.le DESIR tout simplement), au fond, je ne sais pas si je vais aussi réussir à perdre ne serait-ce que quelques kgs , ce qui serait tellement plaisant pour le moral et ce qui ferait tellement de bien à mes rotules arthrosiques!

Puisque je ne me reconnais pas du tout ds les abus de nourriture de nombreux témoignages  que je trouve très émouvants tant on y lit de souffrance. Or, il est normal et JUSTE, que ces compagnon,s d'infortune voient peu à peu fondre leurs kgs, car eux se mettent vraiment à manger moins, mais des "cas" comme moi?....

Si jamais il y a parmi vous des "âmes soeurs" en avance sur le programme par rapport à moi, merci de m'apporter votre éclairage! En tous cas, je me sens déjà gagnante, en sensations et en apaisement... Bon courage et grand succès à tous!

 

Tu sembles être comme moi : dans le contrôle permanent des choses. C'est usant n'est-ce pas ? Si j'ai bien un conseil à te donner, c'est de lâcher prise et de te faire plaisir. L'idée n'est pas de faire n'importe quoi, mais de se faire plaisir en mangeant ce qui plait (tout en conservant un certain équilibre, qui tend à se faire tout seul au bout d'un moment). Même si tu ne sembles pas avoir d'EME, tu as un rapport  compliqué avec la nourriture... et je pense que ce programme peut aider à voir les choses autrement.

Merci de ton petit message, zepretender! un rapport compliqué à la nourriture, oui! C'est peu de le dire!

Mais..;je suis bien décidée à  apprendre à faire plus simple! Pas toujours facile de savoir reconnaitre si j'ai assez ou pas assez mangé mais côté plaisir, c'est vite revenu! je crois que le "fruit etait mûr"

Merci encore!