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Comment faire quand on bloque sur une activité ?

Linecoaching au quotidien Mes débuts sur Linecoaching
12 Aoû 2014 à 10h

Bonjour à toutes !

J'en suis à l'étape "J'approfondis mes sensations et mes émotions", qui est la 2ème étape pour moi, après "J'observe mon comportement alimentaire". J'en suis à la 1ère activité de cette étape, à savoir "Mes envies de manger émotionnelles".

Malheureusement, je bloque complètement ! J'ai débuté cette activité il y a 6 jours et je n'ai rempli le carnet qu'une journée, et encore, en répondant un peu n'importe quoi. Pas par manque de sérieux ou de temps, mais je ne sais pas quoi répondre et je trouve que ça n'a pas de sens de répondre au hasard, mais il n'y a pas de case "je ne sais pas", comme c'était le cas pour le carnet découverte par exemple.

J'arrive à savoir que j'ai mangé alors que je n'avais pas faim (et encore, c'est assez difficile à déterminer pour moi, mais je pars du principe que si je ne sais pas si j'avais faim, c'est que je n'avais pas faim), mais je n'ai pas l'impression d'avoir ressenti des émotions à part une envie de manger, que je n'arrive pas à contrôler. Je ne dis pas que ce n'est pas une émotion qui me pousse à manger, mais je ne sais pas laquelle, encore moins son intensité, etc...

J'ai besoin de vos conseils car je suis complètement bloquée dans mon programme et du coup, je laisse un peu tomber...

Merci d'avance de votre aide !

Bonne journée.

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8 commentaires

Moi non plus, je n'avais rien, pas de pensées, pas d'images. La première fois, ça m'a angoissée (Oh là là, je suis vide à l'intérieur !). Mais ça vient ! En pratiquant, ça vient. Et c'est un sacré brouhaha ! Le truc de "la respiration est comme une ancre", ça aide vraiment, parce qu'en pratiquant, je me retrouve un peu perdue, le désert du début s'est nettement peuplé !

C'est comme quand on sort d'une pièce éclairée pour regarder les étoiles. Au début, on ne voit rien, le noir. Et puis on en voit une. Et au bout d'un moment, c'est tellement éclairé qu'on se demande comment on a fait pour voir du noir.

[quote=Pattie]

C'est comme quand on sort d'une pièce éclairée pour regarder les étoiles. Au début, on ne voit rien, le noir. Et puis on en voit une. Et au bout d'un moment, c'est tellement éclairé qu'on se demande comment on a fait pour voir du noir.

[/quote]

J'aime beaucoup ta comparaison, Pattie, elle est très rafraîchissante. Très logique et très imagée.

Merci Izabelle ! Je comprends...

Tout ce que vous me dîtes prend tout son sens !

Moi ce qui m'a aidée au début c'est de consulter des trucs sur les émotions comme des listes. il y en a ici: //www.thework.com/francais/downloads/emotions_list_french_a4.pdf Bon ce n'est pas directement en lien avec lc mais ce sont des pistes. Ensuite c'est de prendre le temps quand tout à coup on se voit aller vers le frigo ou le placard. Que c'est il passé juste avant? y a t il de la fatigue? de l'ennui, du raz le bol, même un petit truc . Genre je mange un truc en cachette (je faisais souvent cela) avec ne arrière plan "s'il me voit manger il va penser que je n'y arrive pas que je suis faible et je vais devoir me justifier". et là tu peux cerner que différentes émotions sont en jeu: la peur du jugement, l'anxiété d'être prise en défaut, la tristesse de ne pas être parfaite, la colère de ne pas pouvoir manger tout ce que je veux comme tous les gens régulés qui me donnent des leçons. Ce soir au buffet j'ai mangé une assiette de trucs salés bons j'ai laissé un place pour mon micro dessert. Je passe devant les fromages mais si j'en mange je n'aurai plus de place pour ma glace aux marrons. Donc envie de vite embarquer un petit bout mine de rien. J'ai vu l'espace d'un instant la petite fille en moi qui a peur d'être prise en faute, qui culpabilise de se sentir vulnérable et tentée par la nourriture. Voilà juste la voir, être accueillante et pas jugeante et hop je suis retournée à table déguster ma micro boule de glace chataignes ultra délicieuse. Et du coup pas frustrée (j'ai eu à manger quelquechose de bon) pas malade d'avoir "raé ou été faible" etc. Et dans un premier temps ce travail sur les émotions s'il ne permet pas de maigrir permet en tous cas de se rapprocher de ses sensations de manière naturelle et de cesser de grossir. Et rien que cela c'est extrêmement précieux. On peut voir ce travail sur les émotions comme le voyage de sa vie ou l'on part à la découverte de l'être profond qui est en nous et oriente nos choix depuis tellement longtemps.

oui à ce stade ce qui est important c'est justement le travail que tu fais : porter un regard sur tes émotions et constater qu'elles te sont quasiment inconnues, que l'envie de manger est la seule chose qui reste

c'est ça qui est intéressant

tu peux cocher Autre sans aucun souci à la place de "je ne sais pas"  qui serait à mon sens une case à rajouter

pour ma part j'ai passé mon temps à cocher  "autre", alors...

le plus important ce n'est pas ce qu'on note  que le fait d'être obligé de s'interroger là-dessus, de porter donc un regard en soi-même

c'est ça le coeur de l'activité, et ça tu le fais, donc tu le fais bien!!!!!

 

les envies de manger sans faim  sont des moyens de controle émotionnel donc pour peu que le mécanisme fonctionne à fond, on perd conscience de ce que l'on ressent

la RPC aide beaucoup à retrouver cette conscience-là donc je t'incite à persévérer sur cette activité aussi

Par contre, pour ce qui est de la RPC, je l'ai faite 2 jours quand c'était mon activité mais je ne l'ai pas refaite depuis.

Vu que je n'étais jamais intérrompue par aucune pensée ou image, j'ai un peu déterminé que je devais mal le faire et que ça n'avait donc pas grand intérêt sur moi...

Difficile en plus de trouver 10 min tranquille. Je le faisais dans mon bureau à la pause déjeuner, mais il y avait toujours quelqu'un pour venir frapper à la porte...  et je n'osais pas non plus fermer les yeux car mon bureau est vitré et ça aurait fait bizarre qu'on me voit à mon bureau les yeux fermés... Le matin avant de partir au travail, pas le temps, je suis tout le temps à la bourre ! Et le soir, je n'y arrivais pas, je rentre souvent tard, exténuée...

Là je viens de mettre les MP3 sur mon mobile, j'irai donc me faire mes séances... aux toilettes ! lol Pourquoi pas en voiture aussi (ce n'est pas moi qui conduis je précise), il y a justement 10 min de trajet entre ma maison et le bureau... Il faut que je trouve les bons moments et que je puisse intégrer la RPC à mon quotidien, naturellement.

En tout cas, je vais m'y repencher...

Merci, merci, merci !!! Je ne suis donc pas seule finalement ??? Merci du fond du coeur Pattie !

En lisant ta réponse, je me suis dis en moi-même "mais bien sûûûuurrr !!!"

Il est là mon problème, je ne supporte pas l'imprécision, où je préfère ne rien faire. C'est tout moi !

Et là être face à des émotions qu'on me dit que j'ai (et je veux bien le croire)... mais que je suis incapable de dire lesquelles... et qu'effectivement, dans le questionnaire aucune réponse ne correspond (tu m'as fait bien rire, je me retrouve tellement !), ça me rend folle !

Pour vous dire, quand je faisais WW, le livret avec les points des aliments généralistes, ça ne m'allait pas ! Je calculais tous les points par rapport aux infos nutritionnelles du produit précis avec la calculatrice. Mais croyez bien que les arrondis ne me convenaient pas ! Donc j'ai trouvé la formule pour calculer les points et je me suis faite ma propre calculatrice sur Excel avec 5 chiffres après la virgule et pas d'arrondis ! Je calculais les points pour 10 kg du produit et je divisais pour savoir que ma portion de 71 g faisait 2,78923 points et non 3 points. Je vous fais peur ??? Je vous rassure, je me fais peur aussi ! lol

C'était aussi ma deuxième étape, et pour moi aussi, c'était un peu du chinois. Ok, sur le principe : si on n'est pas sûr d'avoir faim, on n'a pas faim, si on mange quand même c'est émotionnel... sauf que je ne voyais pas du tout quelles émotions me faisaient manger. Le plaisir ? Mais ça y est pas. Y a "joie", mais moi, c'était le plaisir de manger, pas la joie d'avant. Il y a la case "Autre", aussi, mais ça n'est pas pareil que la case "Je ne sais pas".

Donc j'ai coché un peu comme je pouvais. Ca me mettait assez mal à l'aise, parce qu'on a envie de tout faire parfaitement bien, et on se retrouve dans l'à peu près insatisfaisant. Je me demande même si ça n'est pas calibré pour nous agacer :-D (ils feraient bien de prévoir une case "Je mange parce que remplir le carnet émotionnel m'angoisse". Comme l'imperfection fait partie des choses à apprendre à vivre et à faire, dis-toi que ça fait coup double ! (Le perfectionnisme a une double facette : parfois, quand on sait qu'on ne pourra pas faire parfaitement quelque chose, on ne le fait pas, tout simplement. Il y a un fil ou deux sur la procrastination qui en parle. S'obliger à faire imparfaitement, c'est déjà un pas de plus).

De toute façon, le bilan est informatisé, donc à relativiser. L'important, dans le remplissage des carnets, c'est ce moment de pause qu'on s'accorde, comme un entretien avec soi-même. On ne prend jamais le temps de faire ça, en principe. Là, oui. Et rien que ça, en plus du temps de RPC (tu dis que tu en fais, sur l'autre post), et puis continuer à voir les conditions dans lesquelles on mange, comme pour le carnet découverte, même sans le remplir, même informellement (là, je suis debout/assise, énervée/détendue"), c'est déjà un travail sur soi, et surtout un travail pour soi.

Ma réponse à moi, c'est : ce n'est pas grave. Tu remplis comme tu peux, imparfaitement. Si un jour tu comprends mieux ce carnet et que tu souhaites le refaire, tu pourras, il sera accessible dans "Mes outils". Avec le stade d'effarement du début (tout est nouveau, tout est inattendu), on ne peut pas bien comprendre, à mon avis. Et ce n'est pas grave. C'est un premier carnet émotionnel. Il y en aura peut-être d'autres, si tu en as envie, quand tu auras mieux déblayé le terrain de l'accès aux émotions. Mais pour commencer le déblayage de terrain, il faut compléter ce carnet agaçant. Ca fait partie du travail, même mal fait.

Je l'ai rempli comme j'ai pu à la 6-4-2, et pourtant, j'ai nettement (mais alors nettement) avancé sur le plan émotionnel. Ce qui n'empêche pas que j'en suis au début de l'entrée du chemin vers l'augmentation de la tolérance émotionnelle.

Si tu veux une réponse plus officielle, n'hésite pas à contacter les coachs. Elles sont très à l'écoute, d'après ce que j'ai pu lire dans les chats et sur les forums ou les blogs.

Bon parcours à toi !