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Défi de satiété n°1 : me confronter à la petite frustration de fin de repas

Se réconcilier avec ses sensations alimentaires Satiété, rassasiement gustatif et rassasiement global
Animatrice forum En or (1005) Très actif (30)
07 oct 2014 à 10h

Je me suis aperçue que ces derniers jours je me confrontais à ça....

la petite frustration de fin de repas quand on a fini mais qu'on reprendrait bien du dessert parce que c'est agréable mais qu'en fait on n'a plus faim....

 

à savoir que le midi j'avais apprivoisé cette frustration il y  a quelques mois, à l'aide du défi de Noelle (la petite place)

mais là j'ai voulu en créer un autre, car je n'ai pas vraiment de petite place, je ne le ressens plus comme ça, je suis à satiété, mais frustrée de m'arrêter

 

maintenant c'est le soir,  j'ai bien faim, donc je sens parfaitement bien ma satiété (j'ai réussi récememnt à diminuer mes portions car je mange trop le soir depuis toujours)

mais....   j'avais tendance à me "doubler"  le dessert

souvent je prends trois dattes et une barre chocolatée protéinée en dessert (je sais c'est bizarre mais c'est bien mon dessert préféré, je ne m'en lasse pas)

 

 

et j'avais cette tendance à me rajouter des dattes et parfois même une deuxième barre chocolaté  (en mode  : oh ça fait que 100 calories après tout....)

 

donc depuis qqe  jours je me CONFRONTE

je ne reprends pas du dessert (je n'ai plus faim)

 

et clairement  ce que je rencontre, c'est une petite frustration

frustration de s'arrêter, simplement

 

 

 

donc je relève le défi, et je me suis dit que certains ont envie de me rejoindre, voilà en quoi ça consiste

 

une fois par jour,  s'arrêter à satiété  et RESSENTIR la difficulté, la frustration d'arreter de manger, que nous appellerons familièrement, afin de l'apprivoiser "la petite frustration de fin de repas"

 

je l'ai ressenti  dimanche soir  et lundi soir

je continue ce soir

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137 commentaires

Voici ce que m'a répondu en MP la coach Béatrice lorsque j'ai évoqué en MP ma difficulté à faire la différence :

Voici les 2 définitions qui vont vous aider: 

- Satiété correspond à la disparition complète des signaux de la faim. C’est l'état de non faim. Elle peut intervenir très rapidement au bout de trois bouchées. S’arrêter de manger tout juste à satiété ne suffit pas pour attendre le prochain repas sans avoir besoin de faire un encas. Mais il est important de détecter sa satiété, car elle constitue un point de repèrepour mieux trouver son rassasiement global et atteindre l’ataraxie.

- Rassasiement global = quantité énergétique qui tient compte de l'appétit prévisionnel (d'un repas à l'autre, d'un plat à l'autre)c’est la juste quantité qui permet d'atteindre le repas suivant. C’est une notion purement énergétique qui correspond à la quantité de calories qu’il faut pour tenir jusqu'au repas suivant, indépendamment du niveau de satisfaction du repas.

Il peut y avoir, malgré cette juste portion, une persistance de l'envie de manger. Dans ce cas là, cela devient purement émotionnel et ça n'a plus rien à voir avec le rassasiement global.

Pour moi, c'est un peu plus clair, maintenant ce serait bien si mon estomac était dans le même cas cheeky

ok c'est bien ce que je pensais !

Je reprends ce défi que j'ai arrêté bien trop tôt (d'où pas de résultats). La frustration de fin de repas, ne me semble pas vraiment là mais je pense que c'est parce que je finis systématiquement toutes mes assiettes et que j'ai arrêté de manger des desserts et du sucre (car j'en ai plus envie) depuis 6 mois.  Donc ce défi c'est plutôt de me confronter à la frustration quand je n'ai pas faim le soir mais que ça me frustre de pas avoir faim alors je mange quand même. 

Ce soir j'ai mangé tôt en "prévision", car j'avais un cours d'anti-gym. Demain on verra.

Bonjour !

Je viens de lire quelques posts de ce défi qui me tente bien, d'autant que j'en suis aux fins de journée et que j'ai l'impression de trop manger (je le ressens dans mon corps, clairement, et aussi dans ma tête car je perçois mal le moment où il faudrait m'arrêter). Donc je relève le défi et viendrai vous raconter ici ! Ce matin c'est un peu le cas : j'ai fait du porridge et j'en aurais bien mangé un peu plus mais... il n'y en avait pas assez ! donc petite frustration... J'aurais pu prendre autre chose à manger mais je me suis arrêtée.

Belle journée !

alors voilà un défi qui pour moi est du domaine de l'iconnu!! et presque je vous l'avoue , je ne comprends pas bien l'intérêt, je me demnde où est la différence avec de la restriction dès lors qu'on introduit de la frustration??

j' ai très peu d'envies de manger émotionelles dans la journée. Le soir par contre, je m'accorde régulièrement en fin de repas, ce fameux carré de chocolat sans faim, juste pour la plaisir de finir sur une note de sucré, et souvent je reprends dans la soirée....et j'avoue que supprimer ces deux carrés de chocolat parce que je n'ai plus faim,juste pour épprouver la frustration que j'ai connue finalement pendant 35 ans de ma vie, j'ai un peu de mal avec cette idée...là où justement l'apprentissage de la degustation des 2 morceaux de chocolat m'avait justement libéré de mes compulsions liés à l'effet frustration de la restriction. je maigris tranquillement en mangeant 2 carrés de chocolat sans faim le soir, so what??? et le Dr Z mange deux finger tous les soirs sans avoir faim, c'est lui qui me l'a dit! cheeky

Pour moi, ce défi met complètement en balance tout l'intérêt de la méthode...

je dois mal en comprendre l'idée,l'objectif,  si vous voulez bien me l'expliquer...quel intérêt trouvez vous à retomber dans un shéma de frustration systématique?

Ce midi je me suis confrontée à la petite frustration de fin de repas, et c'était moins difficile que je n'y pensais. Mais bon, comme tout début, tout va bien. On verra ce soir.

Marial, tu as tout à fait raison de manger du chocolat en dégustant en fin de repas, ce défi est surtout pour se confronter à la frustration de fin de repas. Par exemple, si après tes deux carrés, tu as une envie d'autre chose, alors que tu sais que tu es rassasiée, c'est peut être une frustration (ou non je ne sais pas, à toi de voir) pour toi de t'arrêter. En tout cas c'est le cas pour certaines personnes. 

Si tout ce que tu manges sans faim c'est deux carrés de choc par jour en pleine conscience, et qu'en plus tu maigris alors tu n'as pas de problèmes et ce défi n'est pas du tout pour toi, et je t'envie beaucoup! 
 

Ma frustration vient du fait que je mange souvent encore trop en quantité durant les repas, sans m'en apercevoir car je ne mange pas avec assez d'attention. Parfois je n'ai pas faim le soir, mais je suis frustrée de ne pas avoir faim et je mange quand même.

Or je sens bien que si j'arrivais à me confronter à cette frustration et à ne pas manger quand je n'ai pas faim, je me sentirais encore un peu plus légère et surtout j'aurai bien souvent plus faim le matin au pdj. 

Pour ma part, il ne s'agit pas de dessert car je n'en mange plus du tout. Mais de quantité, j'aime les plats bien réconfortant et la quantité. Et finalement, me confronter à cette frustration, c'est aussi accepter de regarder en face que je mange tout le temps ou presque sans suffisamment d'attention. Comme je ne grossis plus depuis longtemps, je me dis que tout va bien. Mais je me rends compte régulièrement que je n'éprouve pas tant de plaisir que cela à certains repas, et c'est parce que ma faim n'est pas assez grande.

Oh Marieal surtout ne supprime pas tes 2 carrés de chocolat,

 

La frustration comme je le comprends c'est quand quand par exemple je mange les deux carrés de chocolat par plaisir à la fin du repas  et que j'en reprendrai bien un troisième carré voire un quatrième et plus, et que j'ai le réflexe de questionner mon attitude et de tenter de m'arrêter de manger

Quand je vois notamment  que je reprendrais bien  du fromage sans faim ou du dessert sans faim , je me pose, en version rpc,  alors la question de l'envie ? Vraiment envie émotionnelle ?  ou démarrage d'une compulsion ?

Si ça sent la compulsion , c'est à dire manger sans réel plaisir, ni réelle envie, ni apport de réconfort, juste par automatisme je ne réussi pas forcément à me frustrer dès la première bouchée supplémentaire mais  j'arrive à stopper la suivante....

C'est comme une limite que je me suis posée, que j'ai posé à mes côtés excessifs, quand j'y pense et quand j'y arrive.....C'est une petite limite gentillette du coup, c'est acceptable.

Ca correspond aussi souvent à un état émotionnel tout à fait neutre...Il n'y a même rien à calmer ou à consoler

 

 

Ce soir, j'ai eu la présence d'esprit de me demander après la quiche,  si j'avais encore faim à la question de mon mari "tu veux du fromage ?" , et j'ai réussi à dire non tout en lorgnnat sur le fromage et à m'y tenir ..

Plus faim du tout et je sentais que je pourrais me passer du fromage ...Mais pour éviter toute tentation ou automatisme, je suis sortie de table, du coup je n'ai même pas senti de frustration

(Je viens quand même de satisfaire à l'instant  une petite envie de sucré et j'ai mangé 2 bonbons. Mais pas un de plus...)

C'est tout à fait ce que je me disais : il y a un truc qui m'échappe là ! Ou alors c'est le terme frustration qui est un peu fort et qui renvoie à restriction ? Alors qu'en réalité il ne s'agirait que de la contemplation d'une envie qui pourrait n'être que virtuelle finalement et du coup s'évanouir ? Wow ... Je ne suis pas sure d'être claire, ni même de me comprendre LOL.

[quote=marieal]

j' ai très peu d'envies de manger émotionelles dans la journée. Le soir par contre, je m'accorde régulièrement en fin de repas, ce fameux carré de chocolat sans faim, juste pour la plaisir de finir sur une note de sucré, et souvent je reprends dans la soirée....et j'avoue que supprimer ces deux carrés de chocolat parce que je n'ai plus faim,juste pour épprouver la frustration que j'ai connue finalement pendant 35 ans de ma vie, j'ai un peu de mal avec cette idée...là où justement l'apprentissage de la degustation des 2 morceaux de chocolat m'avait justement libéré de mes compulsions liés à l'effet frustration de la restriction. je maigris tranquillement en mangeant 2 carrés de chocolat sans faim le soir, so what??? et le Dr Z mange deux finger tous les soirs sans avoir faim, c'est lui qui me l'a dit! cheeky

Pour moi, ce défi met complètement en balance tout l'intérêt de la méthode...

je dois mal en comprendre l'idée,l'objectif,  si vous voulez bien me l'expliquer...quel intérêt trouvez vous à retomber dans un shéma de frustration systématique?

[/quote]

je n'ai pas lu tous vos commentaires, mais je réponds en vitesse à cette interrogation de Marie

alors là si tu manges un carré de choc  et un autre dans la soirée, aucun problème!!!

 

personnellement je n'ai jamais renoncé à ma note sucrée et pourtant il m'a fallu me confronter à la frustration

je pense que c'est une façon de sortir d'une certaine sorte de perfectionnisme, mais que tout le monde n'en a pas forcément besoin

il ne s'agit pas de se fruster pour le plaisir, mais plutôt d'accepter de ressentir en pleine conscience une frustration qui de toute façon est là, bien présente

on parle bien sûr des personnes qui ont mangé ce carré de chocolat, sans faim parfois, mais se sentent tout de même frustrées

avec cette idée que ce n'est pas bien d'être frustré, que c'est une émotion dangereuse, à éviter absolument

rien n'est plus faux, c'est une émotion normale, et y etre confronté de temps en temps est une expérience humaine normale qu'il ne faut pas éviter à tout prix

 

bien sûr il ne s'agit en aucun cas de se frustrer volontairement, mais plutôt de  chercher à accueillir en pleine conscience cet état quand il se présente, et quand de toute façon un carré de chocolat n'y changera rien

 

c'est pourquoi ce défi ne s'adresse pas à tous, simplement ceux qui évitent sans  cesse la frustration, qui ne supportent pas de la ressentir

 

pour ma part, m'y confronter en pleine conscience m'avait fait beaucoup de bien, ça dédramatise et ça fait sortir du "perfectionnisme" alimentaire dans lequel certains sont plongés

Hello !

En fait pour moi il s'agit de savoir écouter vraiment son corps : souvent on sent après-coup qu'on a mangé un peu, voire beaucoup trop. Ici il 'agti pour moi de stopper un peu plus tôt que ce que je ferais naturellement ma prise alimentaire et d'observer si ce petit regret, cette petite "frustration", était le reflet d'une faim encore présente ou juste d'une envie de poursuivre sa prise alimentaire, par confort, par gourmandise, par émotion. Je ne sais pas si je suis très claire... C'est vrai que cela peut faire penser à du contrôle, mais je pense qu'il faut le voir comme un exercice, comme un moyen de s'observer pour avancer.

Ce matin j'ai mangé une tartine de moins que ce que j'aurais fait naturellement. Me suis-je écoutée ou bien ai-je trop contrôlé ? En tout cas je ne ressens pas le poids sur l'estomac qui me plombe généralement après mon petit dej. Je pense que j'aurai une très bonne faim à midi et je m'en réjouis ! En fait ça sert aussi à apprivoiser son appétit prévisionnel, non ? Qu'en pensez-vous ?

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