Aller au contenu principal
Accueil forum       Retour à liste des sujets

déguster quand on a de jeunes enfants

Linecoaching au quotidien Mon vécu du programme
03 oct 2012 à 15h

bonjour

j'ai 3 enfants dont deux de moins de 3 ans et je suis au chomage donc toujours avec au moins un ou deux des enfants avec moi

la rpc est déjà très difficile à faire (à part la nuit) et je n'arrive pratiquement jamais a deguster

il y a toujours un enfant pour pleurer, m'appeler, faire du bruit

une idée? (a part attendre qu'ils soient tous a l ecole ou que je retravaille ;-)

merci

Voir le dernier message

Répondre
7 commentaires

merci pour tous vos conseils et reponsessmiley

je  suis pas trop perfectionniste

je pense que c'est plus de la gestion du stress

une vraie pile! (moi pas les enfants)

de plus pas de creche ni halte pour bébé avant mi novembre

et pas de mari ni meme de mamie a moins de 1000km

du coup fatiguée....

et quand je me dis ca y est j vais pouvoir me concentrer deux secondes dans le calme.... OUIN je suis tombée ou alors A LA MODE A LA MOOOOODE

(dixit Savez vous planter les choux)

alors j'arrive à écouter vaguement la télé et à ranger pour les éviter lol

ils jouent souvent tous les deux mais en silence impossible actuellement et l'appart est petit

une amie m'a parlé de boules quies pour manger en paix, j'avoue que ça me tente

j'ai aussi tenté le coup de les faire manger avant, mais non ils sont trop sociables lol il remangent avec moi ou refusent de manger sans moi

alors c'est sûr niveau 'avoir tout à table' je vais des efforts mais c'est pas encore ça

mais pour le moment je vois que ça, les boules quies ou manger dans les toilettes...

je vais déjà me focaliser sur rpc dans les wc et tout sur la table

et vive novembre (la halte 2 matins par semaine) et janvier (ecole a plein temps pr la grande, et non plus que le matin)

je les adore mais j'ai besoin de temps pour moi

(tiens ça me rappelle que j'ai pas pris ma douche!)

arcenciel

Bouh comme je te comprends Arcenciel :-S.  Et j'aurais bien du mal à te conseiller quoique ce soit car j'ai moi-même énormément de mal à me trouver du temps pour ma RPC. 

J'ai un petit contourné le problème en essayant de l'appliquer AVEC mes enfants, notamment avec des CD spécialement prévus à cet effet, mais bon, ils ont 6 et 9 ans, et même s'ils accrochent, il y a des jours où ils n'ont vraiment pas envie de le faire.

Et l'autre jour, j'ai voulu tester ça avec le fils de mon compagnon en plus, 2 ans et demi, et  ... euuuh ... bon ... il s'est couché 1 minute avec la main sur le ventre, mais après, il a trouvé plus rigolo de sauter sur les 2 miens qui, pourtant, étaient bien partis, se disant qu'ils allaient partager ça avec lui mdr.  Je n'abandonne pas pour autant, je réitérerai l'expérience, mais ce n'est pas facile du tout. 

Je compatis donc grandement, et à défaut de pouvoir te donner des pistes, je t'envoies tout mon soutien et plein de courage !

 

 

J'admire beaucoup tous les conseils qui sont donnés, mais je dois bien avouer que de mon côté, avec un seul enfant pourtant (!!!), j'ai eu l'impression de ne plus avoir une seconde à moi depuis sa naissance jusqu'à... il y a quelques mois (rassure-toi, Arc-en-ciel, le bout de chou a presque 6 ans, pas 18, donc la galère se compte en années mais pas en décennies!)

Je ne sais pas comment sont les enfants des autres mais en tout cas le mien est (était, ça va mieux) absolument incapable de me laisser un peu tranquille.

Quant aux "aides extérieures", j'en avais déjà tellement souvent besoin pour survivre (pouvoir aller chez le médecin, faire les courses, passer un coup de fil, et puis moi j'ai la chance de travailler, alors j'avais aussi besoin d'aide quand il était malade, quand la crèche était fermée, quand je terminais plus tard...) que je n'aurais jamais osé en demander pour "simplement" m'occuper de moi.

L'attitude de mon gamin dépend sans doute pas mal de moi, car il est beaucoup moins harcelant avec les autres, mais bon, en attendant, j'étais coincée avec ça.

Je me souviens d'années et d'années où c'était: la course le matin, le boulot la journée, la course en rentrant du boulot, petit bonhomme au lit vers 20 h quand tout allait bien, puis il fallait ranger et nettoyer la cuisine, faire le repassage, préparer les pique-niques du lendemain, puis vers 21 h ou plus tard, se rasseoir devant l'ordinateur et travailler jusque 23 h ou plus tard pour rattraper tout le boulot que je n'avais pas pu faire vu que mes journées étaient raccourcies par la nécessité d'aller le récupérer à la crèche ou, bien pire, à l'école maternelle. Et à cette époque, je me souviens de m'être mise un jour à pleurer en pleine rue, alors que je le promenais en poussette, simplement parce que j'avais vu sur une terrasse une dame assise en train de lire un roman en sirotant un café, et que c'était pour moi l'image du paradis inaccessible... (depuis lors, rassure-toi, il m'est de nouveau arrivé de lire pendant une heure entière - oui, oui, tu lis bien, une heure entière! - sur ma terrasse!)

Deux choses m'ont personnellement aidée: d'abord le temps (tout le monde te le dira, à partir de 5 ans environ, les enfants deviennent franchement plus faciles à gérer, ils sont beaucoup plus autonomes et savent mieux s'occuper tout seuls); et puis sans doute un léger changement de point de vue grâce à ma soeur (qui a des enfants plus âgés) qui m'a dit un jour: "J'ai longtemps attendu que les choses s'arrangent, me disant: ça ira mieux quand ils marcheront, ça ira mieux quand ils parleront, ça ira mieux quand ils iront à l'école, ça ira mieux quand... - jusqu'à ce que je réalise que la vie n'est définitivement pas un long fleuve tranquillet et qu'il fallait faire avec. Du coup, maintenant, au lieu de râler à chaque contre-temps, il m'arrive de temps en temps de ressentir une grande euphorie parce que pour une fois, ça n'a pas merdé!"

Voilà, je suis sans doute nettement moins positive que les précédentes, mais je voulais juste te dire: On est beaucoup à passer par là, et ça ne veut pas dire que tu es mal organisée, nulle, incapable de tout gérer. Alors à défaut de pouvoir te consacrer du temps, reste très très bienveillante avec toi-même et dis-toi le plus souvent possible: "Bravo poulette, tu m'épates!"

oui c'est sûr ça dépend aussi du tempérament de l'enfant

quand ils s'y mettent à plusieurs, ça doit être bien pire wink

moi, la mienne n'a pas eu le choix que de savoir s'occuper seule car même si je la gardais à la maison,  la plupart du temps je travaillais ou je faisais des choses pour moi ou pour la maison, à part tout le temps passé à la nourrir, la laver, la changer, etc (que j'aimais d'ailleurs)

j'ai passé rarement du temps à jouer avec elle ou à lui faire des activtiés pour pas qu'elle ne s'ennuie tout simplement parce que je n'aime pas jouer

je la laissais un moment puis je revenais, je parlais beaucoup avec elle bien sûr et j'étais toujours plus ou moins dans son champ de vision, présente

bon très vite, elle a commencé à lire (6 mois, si, si, mais que les images), à se passionner pour toutes sortes d'objets et explorer les espaces sécurisés

j'ai fini par déculpabiliser sur le jeu et j'ai donné cette tâche à mon mari, qui aime jouer, mais pas nourrir ou changer.... partage des tâches à l'ancienne mais ça nous convient

si elle s'ennuie, eh bien elle s'ennuie....   d'ailleurs aujourd'hui (elle a  9 ans) je peux lui dire en toute bonne conscience puisque l'ennui est bien un ressenti qu'il faut apprendre à accepter (source de tant d'EME chez certaines)

-maman je m'ennuie (surtout en voiture)

- ah bah oui, ça arrive...  moi aussi je m'ennuie

je n'apporte pas de solution à ce qu'elle vit, par contre je le reconnais et j'exprime aussi le mien, mais surtout pas de recherche de solution.....

 

et de fait, elle a appris à s'occuper seule, à jouer seule, à s'endormir seule très bien (avec petite intervention du papa sur ce coup là) et notre lien était de toute façon très fort, je l'allaitais, je l'ai gardé pendant trois ans jusqu'à l'école

 

tout ça pour dire : le tempérament de l'enfant joue, c'est sûr

mais aussi l'attitude du parent qui ne doit pas hésiter à faire le tri dans ses valeurs, définir ce qui est important pour lui dans ce qu'il apporte à son enfant

et savoir dire non, mettre des limites, tout en ressentant qu'est-ce que ça éveille en nous à ce moment là, parfois des angoisses, parfois de la culpabilité

 

ensuite avec trois, c'est sûr que les moments à soi se raréfient comme peau de chagrin, mais c'est la qualité qui compte plus que la quantité

 

et bien sûr je rejoins Courtepatte : toute maman, de un ou d'une mutitude d'enfants se trouve débordée par les circonstances, on tatonne peu à peu et il est très important de ne pas se mettre des exigences intenables au nom de je ne sais quoi

parfois quelques respirations de recentrage remplacent très bien la rpc, ce qui est important c'est de se fixer ses limites, ses valeurs, à soi et à personne d'autre

d'ailleurs à ce sujet, je vous conseille ce fantastique bouquin (bien qu'au titre mal choisi) de Brigitte Racine :  La discipline, un jeu d'enfant

ça ne parle pas du tout de discipline à l'ancienne, mais comment définir ses propres valeurs en terme d'éducation et comment y faire adhérer ses enfants en respectant notamment leurs besoins fondamentaux : attention, sécurité, compétence, liberté, plaisir

très bon bouquin pour les parents, surtout bien sûr pour ceux dont les enfants sont dans la période épuisante cruciale  des 18 mois-4 ans

belle journée à toutes

Bonjour Arcenciel,

Avoir des enfants en bas âge et du temps pour soi sont des données qui peuvent nous paraitre tellement antinomiques!

Je ne sais pas si mon expérience de vie pourra t'ouvrir des portes mais voilà je suis moi même maman de 4 enfants (plus grands aujourd'hui) mais aussi éducatrice

de jeunes enfants (termes qui peuvent êrte trés antinomiques aussi parqu'être parent ne va pas de soi).

j'ai bien vite réalisé que ce n'était pas tant le temps qu'on donne à nos tous petits qui compte que leur qualité.

Il y a d'ailleurs un tas de moment quotidien ou nous savons trés bien leur dire non...et trés souvent pour une tache domestique à réaliser!

Ce qui m'a fait me rendre compte que j'utilisais parfois les taches domestiques pour échapper légitimement à mes enfants!

A la naissance de ma petite 4éme, j'ai arrêtée de vouloir être une mère parfaite, une femme parfaite et une épouse parfaite, c'était mon dernier enfant et je voulais juste

en profiter sereinement alors ce qui était fait ...etait fait ...ce qui ne l'était pas...et bien ne l'était pas mais j'ai trés bien compris que pour que tout aille bien...il fallait que moi

j'aille bien!

Alors j'ai délégué, je n'ai pas eu mauvaise conscience de laisser les petits à la cantine, au centre de loisirs ou d'utiliser la halte-garderie. J'ai responsabiliser les plus

grands pour de petites taches et pris du plaisir à partager un tas de petites activités symathiques avec eux ou en etant prés d'eux. Mais j'ai aussi pris du temps pour

moi ...passer à ne rien faire.

Et j'ai eu la surprise de découvrir que j'avais plus de temps avec 4 enfant que lorsque j'en avais 2!

Ce qui me fait penser aux propos de Mr Apfeldorfer sur la manière que nous avons de remplir nos vies, nos agendas de choses qui nous paraissent si importantes mais

qui nous font passer à côté de l'essentiel c'est à dire de nous même.

En tout cas il y a un tas de petites activités a faire avec des touts petits (type Montessori) ne necessitant que du materiel que nous avons déjà à la maison amenant les

enfants à une plus grande autonomie, cela peut être une piste sympathique. N'hésites pas à aller chercher sur le net.

Deux titres de  bouquins ultra sympathiques: "elever son enfant autremen"t de C.dumoteiil-kremer et  "Apprends moi à faire seul" ou la pédagogie Montessori expliquée

aux parents 

Plein de bonnes choses pour toi :)

Bonjour Arcenciel,

Comme c'est difficile de se ménager ces espaces pour soi quand on a des petits autours de nous !

Quel age ont-ils exactement ? Car, à 6 mois près, tout peut changer...

Par exemple, font- ils encore la sieste ? En même temps ?

Arrives-tu à profiter des ces moments-là pour te recentrer sur TOI ou cours tu dans la maison pour ranger, nettoyer... ?

Sais-tu faire ces choses avec les enfants autours de toi ? Les as-tu habitués à voir que Maman peut être occupée à quelque chose (eventuellement dans la même pièce) et qu'ils peuvent s'amuser sans te "tenir la jambe" (plus ou moins litterallement...) ? C'est, à mon avis, la première étape, partager le temps où tu t'occupes à 100% d'eux, et celui où tu es présente (c'est rassurant pour tout le monde) mais pas disponible pour eux. Ça leur apprends un peu la patience et l'autonomie. Et puis si ces tâches sont déjà remplies tu peux profiter des instants (parfois courts) de calme pour toi, te poser, faire de la RPC par exemple...

Tu dis : "il y a toujours un enfant pour pleurer, m'appeler, faire du bruit", mais est- ce que tu es toujours obligée d'y répondre ? Il faut apprendre à faire la part des besoins réels et des autres et choisir de réagir ou non. Ma fille, vers 2 ans et demi, 3 ans (ici ils vont à l'école à 4 ans et j'ai été à la maison avec mes enfants à plein temps pendant 6 ans...) a commencé à appeler "maman" sur tous les tons possibles pendants des heures entières. Quand elle jouait (ou pas) elle répêtait mon nom sans intéruption, le fredonnait, scandait, appelait plus fort... au début je répondais, ça m'a rendue "neuneu"  pendant un temps, je me sentais presque harcelée par ma propre enfant qui me réclamait tant ! Puis j'ai enfin compris que c'était devenu un petit mot rassurant, presqu'un mantra, ou un lien avec moi alors même qu'elle était occupée... et je me suis détendue et j'ai accepté le fait que parfois mes enfants m'appelaient pour simplement savoir que j'étais là, se rassurer, où même parfois sans même attendre une réponse ! Et j'ai pu, moi aussi, prendre une petite distance avec eux, et me rapprocher de moi-même. Je me trouve une meilleure maman quand j'ai pris soin de moi (mentalement), quand je me suis accordé suffisament d'attention, celle que je leur donne est meilleure, plus sereine, plus entière aussi, et, du coup, ils me réclament moins à toutes secondes du jour et de la nuit...

Pour la dégustation, je crois que c'est un entrainement, si tu parviens à y penser, avant chaque repas, prends tes 3 respirations en PC, essaie de dés-enclencher le pilote automatique. Essaye aussi de faire manger les petits avant toi (dans un premier temps) comme ça ils sont repus et avec un peu de chance, plus calmes. Et fait ce que tu peux pour ressentir et gouter ce que tu manges, si la dégustation n'est pas parfaite, est-ce vraiment un problème ? Dois-tu accomplir une performance ? Ou simplement être présente avec tes sensations et tenter de les repérer...? A force de t'entrainer ça devriendra plus facile, même avec des interférences... Commence par la première bouchée, et si tu as oublié et que c'est la 5ième ou la 15ième, c'est très bien d'y avoir pensé à un moment donné !! Déguste la comme si c'était la première !

 

Bon courage !

 

 

 

 

oui c'est un vrai défi à cet âge là

cependant, justement c'est l'occasion de pouvoir programmer un temps à soi, même minime, en faisant appel aux aides extérieures (mari, famille, etc)

ça va être le mari qui donne le bain pendant que toi tu te prends 10 min de rpc

ensuite, peut-être manger après les avoir couché pour pouvoir déguster, le soir

le midi, s'entrainer à déguster malgré les bruits et les sollicitations, en prenant le pli de s'asseoir tous à table, tout y mettre pour ne pas avoir à se lever

 

c'est vrai que c'est un défi à ces âges là, mais c'est surtout une question d'attitude, déjà savoir en toi-même que tu n'es pas l'esclave de tes enfants et que tu existes, toi, séparément d'eux, avec tes besoins spécifiques

ensuite le reste peut se faire dans la souplesse, en prenant conscience surtout de ce que tu ressens

par exemple de l'épuisement ou un sentiment d'envahissement, si tu le ressens en toi-même, tu peux l'accueillir avec quelques respirations, un espace de respiration, et continuer ainsi ta journée, tu n'auras pas besoin d'aide technique parce que ce sentiment tu l'as accepté puis il est reparti

 

voilà pour mes quelques conseils en vrac, fais appel à ta créativité mais surtout l'essentiel : branchée sur tes besoins, même s'ils ne peuvent être pleinement satisfaits, ils sont là et commencer à apprendre aux enfants que "maman a besoin de son moment de calme"

bon courage